Hydrocarbures aux Îles : Attention Frag’Îles critique le mandat du BAPE

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Attention Frag’Îles estime que le mandat accordé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) est trop restreint. Le BAPE terminait mercredi soir la seconde partie de ses consultations sur les effets liés à l’exploration et l’exploitation gazière sur les nappes phréatiques aux Îles-de-la-Madeleine.Les projets de forage, dont celui de l’entreprise Gastem, ont à nouveau essuyé les critiques. La charge la plus dure a toutefois été menée par deux membres du groupe écologiste Attention Frag’Îles, qui déplorent que le mandat du BAPE ne touche pas l’ensemble des impacts associés à l’industrie gazière, ni à son exploitation éventuelle.Attention FragÎles craint notamment les impacts de l’installation d’entreprises gazières sur les paysages des îles de la Madeleine et la qualité de vie de ses habitants. Cet aspect, souligne l’organisme, n’est pas inclus dans le mandat du BAPE.En regard du mandat du BAPE, Attention Frag’Îles demande aux commissaires d’appliquer le principe de précaution.  Selon les représentants de l’organisme, l’éventualité d’une fuite de gaz ferait courir des risques inacceptables à la qualité de l’eau potable des Madelinots.La porte-parole d’Attention Frag’Îles, Danielle Giroux, a rappelé que les Madelinots sont très attachés à leur environnement et à leur qualité de vie. « Ils savent, a souligné Mme Giroux, que leurs ressources sont précieuses, limitées, fragiles, voire irremplaçables. Ils veulent à tout prix préserver leur qualité de vie. Il faut vivre aux Îles pour savoir, c’est quoi la qualité de vie, le mode de vie. C’est quelque chose qui n’a pas de prix. »La représentante d’Attention Frag’Îles est aussi revenue sur le naufrage de l’Irving Whale. Le mazout du navire qui s’est échappé du navire a été enfoui dans les dunes dans un peu plus de 200 000 sacs de plastique. Plus de 40 ans plus tard, a relevé Mme Giroux, le gouvernement ne sait toujours pas comment disposer de ces déchets. Et cette catastrophe risque, a-t-elle ajouté, de prendre une ampleur encore plus grande en raison de l’érosion des berges et des changements climatiques.Les commissaires doivent déposer leur rapport au plus tard le 14 octobre. Le ministre de l’Environnement aura alors 60 jours pour le rendre public.

 

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