Le rapport du Comité sénatorial permanent des pêches et des océans intitulé La pêche au homard : Gardons le cap porte sur divers aspects de l’industrie dans le but d’en assurer la durabilité.Le comité a rencontré près d’une cinquantaine d’intervenants qui oeuvrent dans le domaine de la pêche, de la transformation et de la mise en marché de cette ressource.La sénatrice Rose-May Poirier, du Nouveau-Brunswick, fait partie du comité. Elle reconnaît qu’il faudra apporter encore des changements à l’industrie pour régler la crise actuelle.« Tout de suite, l’un des problèmes qui existent, c’est que le marché n’est pas là autant qu’il l’était peut-être dans le passé. Donc, il faut s’assurer qu’on a un marché qui soit là, et aussi qu’on a la meilleure qualité de produits pour la demande du marché. Il faut que ce soit travaillé avec l’appui des pêcheurs locaux », explique Mme Poirier.La sénatrice ajoute que les intervenants ont notamment proposé de réduire le nombre de permis de pêche au homard pour diminuer l’effort de pêche. « Ça fait partie de la recommandation numéro un », souligne-t-elle.
