Les chasseurs et pêcheurs des Îles veulent plus de biologistes

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Les chasseurs et pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine déplorent l’absence des biologistes sur l’archipel depuis plusieurs années.

Selon le secrétaire-trésorier de l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des îles-de-la-Madeleine, Jacques Poirier, il est essentiel de faire un suivi des habitats, directement sur place. Il constate que les biologistes effectuent leur travail par Internet depuis quelques années, ce qui est inconcevable pour lui. « Il faut que tu ailles voir dans les ruisseaux c’est quoi les problématiques. Et si tu prends la zone de la pointe de l’est où il y a de la circulation motorisée, ben il faut que quelqu’un aille par là. Est-ce que ça a des impacts par exemple sur la végétation? Est-ce que ça a de l’impact sur la faune? »

M. Poirier a demandé au ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, lors de son passage cette semaine, de faire de ce dossier une priorité.

«Et s’il n’y a plus de biologiste qui vient, ben, il n’y aura plus de suivi sur aucune des espèces et à long terme, c’est sûr que ça va nous causer des problèmes.» –  Jacques Poirier, secrétaire-trésorier de l’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des îles de la Madeleine

Un lièvre à raquettes
Un lièvre à raquettes Photo : Radio-Canada/La semaine verte

Il s’agit d’un des nombreux dossiers abordés par le ministre lors de son passage aux Îles cette semaine. Des groupes et intervenants ont fait part des enjeux qui touchent l’archipel.

Le ministre Blanchette dit avoir pris connaissance de ces dossiers et que des suivis seront faits.

L'agent complète un constat d'infraction d'un chasseur.
L’agent complète un constat d’infraction d’un chasseur. Photo : Radio-Canada/Isabelle Larose

Plus d’heures pour les agents de la faune?

Il a affirmé aussi qu’il étudierait la possibilité de rehausser le service de protection de la faune sur l’archipel.

Actuellement, deux agents couvrent ce territoire durant neuf mois et demi par année, mais l’Association aimerait que les agents soient plutôt en poste à temps complet. « Du braconnage, il peut s’en faire à n’importe quelle période de l’année », affirme M. Poirier.

Le ministre rappelle que 40 postes d’agents de la faune supplémentaires ont été budgétés, lors de l’étude des crédits du gouvernement du Québec, au printemps dernier.

«On a des marges de manœuvre sur le plan provincial. Je ne confirme pas que ça va être comblé, mais on va vraiment le regarder» –  Luc Blanchette , ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Sur l’archipel, il est possible de chasser par exemple, le canard, le lièvre ou encore pêcher l’éperlan ainsi que la truite.

 

 

Un texte de Jean-François Deschênes en collaboration avec Sylvie Aubut
LA UNE : Un renard des Îles-de-la-Madeleine chasse son dîner Photo : Radio-Canada/Jean-François Deschênes