L’industrie de la pêche en mode solutions

Publicité

Articles similaires

Sauvetage inusité : Une voiture extraite des eaux de l’Étang-du-Nord

Un sauvetage inusité dans les eaux de l'Étang-du-Nord a...

La CTMA fait l’acquisition de Madelinot Courrier

La CTMA annonce l’acquisition de Madelinot Courrier, une entreprise...

Mieux préparer les municipalités aux changements climatiques

Un forum régional organisé par le Conseil régional de...

Des Madelinots manifestent contre la Passe Archipel

M. Bourgeois, qui exploite un site touristique, craint également...

11e Gala des Éloizes de la Chambre de commerce des Îles

La communauté des affaires des Îles s'est rassemblée samedi...

Après un été où l’industrie de la pêche n’a pas fait bon ménage avec les mammifères marins du golfe du Saint-Laurent, on commence déjà à réfléchir à la prochaine saison. Aujourd’hui avait lieu à Shippagan la première de cinq rencontres entre les pêcheurs et Pêches et Océans Canada, en vue d’établir de nouvelles mesures pour protéger les espèces marines du golfe.

Le ministère fait des efforts dans le but de concilier la survie des espèces en voie de disparition comme la baleine noire dont on a retrouvé 12 carcasses mortes cet été. Ces efforts sont salués par les pêcheurs qui participaient à la rencontre.

Une première réunion d’information et de consultation au sujet des baleines noires

Pour Martin Noël, le président de l’Association des pêcheurs professionnels crabiers acadiens, il est clair qu’il y a des solutions à trouver. Si la baleine noire arrive dans le golfe au début ou au milieu de la saison de pêche, cela pose un problème.

« Je pense qu’on va travailler assez dur avec le ministère des Pêches et avec le ministre pour qu’on trouve des solutions pour faire en sorte que la pêche de 2018 se fasse de bonne façon », a-t-il affirmé.

Pour les pêcheurs, l’opinion publique est très importante. Tous sont conscients que si les consommateurs ont une mauvaise opinion de l’industrie de la pêche, cela pourrait avoir des conséquences graves.

Les pêcheurs se disent donc prêts à collaborer avec le ministère des Pêches et Océans.