Les pêcheurs de homard veulent plus de temps pour s’adapter

Publicité

Articles similaires

Qui sont les 28 ministres du Cabinet Carney?

Le premier ministre Mark Carney a dévoilé son Cabinet...

Vidéojournal : CISSS des Îles : une transition rapide revendiquée

Une transition rapide au CISSS des Îles revendiquée, il...

Où installer l’ancien équipement de Total Océan?

Les nouveaux acquéreurs des anciens équipements de Total Océan...

The Last Captains : la pêche madelinienne en vedette dans une nouvelle docuréalité

Le quotidien des pêcheurs madelinots s’apprête à être propulsé...

 

Les pêcheurs de homard auraient souhaité que Pêches et Océans Canada leur donne du temps pour s’adapter aux mesures imposées pour la prochaine saison.Cette question a d’ailleurs occupé une partie des discussions du Comité consultatif sur le homard qui s’est tenu mardi aux Iles-de-la-Madeleine.Les pêcheurs devront notamment renouveler leur permis de pêche sur internet et assumer la totalité de la facture des services d’observateur en mer.Ils devront également débourser pour l’étiquetage des casiers, la boîte noire et le journal de bord électronique.Le porte-parole des pêcheurs de homards des Iles, Léonard Poirier, plaide que davantage de temps serait nécessaire pour effectuer tous ces changements.Des années difficilesLes pêcheurs de homards vont continuer à appliquer le programme de conservation mis en place il y a quelques années pour réduire l’effort de pêche.Cette année, chaque pêcheur va donc retirer trois casiers, ce qui portera leur nombre à 276.Les homardiers rappellent que les dernières années ont été difficiles avec la baisse du prix du homard.L’an dernier, les pêcheurs ont touché une moyenne de 4,76 $ la livre. En ce moment, le homard de la Nouvelle-Ecosse se vend autour de 5 $.Mais rien n’indique que ces prix vont se maintenir au printemps avec l’arrivée massive du crustacé sur les marchés.Jusqu’ici aux Iles, 325 entreprises de pêche sont toujours actives, ce qui dénote une certaine ténacité malgré des périodes plus éprouvantes.

D’après un reportage de Nicole Blackburn

 

Pour en savoir plus cliquez ici