Inquiétude chez les pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard

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Les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard éprouvent de vives craintes devant l’augmentation possible de la taille minimale du homard qu’il est permis de capturer.L’Union des pêcheurs des Maritimes, qui représente principalement des pêcheurs du Nouveau-Brunswick, souhaite d’ici 2015 une augmentation de 71 mm à 77 mm de la taille minimale du homard capturé dans le détroit de Northumberland.Selon l’UPM, ce sont les propriétaires d’usine de transformation qui demandent une telle mesure. Les pêcheurs du Nouveau-Brunswick espèrent obtenir un meilleur prix pour un homard de plus grande taille.Les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard vendent principalement du homard de petite taille. Il craignent que le changement, s’il est adopté, entraîne des répercussions considérables.Robert Gallant, un pêcheur insulaire, affirme que cela entraînerait une baisse du volume des prises. Il ajoute que si les usines n’ont plus de petits homards à transformer, l’impact serait négatif sur toute la province.Chaque année, le petit homard rapporte 54 millions de dollars à l’Île-du-Prince-Édouard.L’usine des pêcheurs acadiens, à Cap-Egmont, emploie jusqu’à 180 travailleurs durant l’été. Ces travailleurs transforment plus de 2 millions de livres de petits homards.Jeff Malloy, directeur général de l’Association coopérative des pêcheurs acadiens, explique que le petit homard est destiné à un marché de niche aux États-Unis, en Europe et en Asie, et que la marge de profit est fragile. Les clients sont des casinos, des grossistes. Le homard est servi en buffet. Il faut donc qu’il ne soit pas trop cher pour rester sur ces marchés.M. Malloy ajoute que l’entreprise perdra ses clients si on augmente la taille du homard parce que les prix vont forcément monter. Des travailleurs seraient licenciés.Le ministre des Pêches de la province, Ron MacKinley, affirme qu’on se dirige tout droit vers une crise. Il appuie ses pêcheurs, dit-il, qui n’acceptent pas cette augmentation de la taille du homard.Une réunion est d’ailleurs prévue vendredi à Fredericton entre le ministre fédéral des Pêches et des Océans, Keith Ashfield, et les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.

 

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