Nouveau-Brunswick – Crabe des neiges : les travailleurs d’usine ont du mal à joindre les deux bouts

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Des travailleurs d’usines de transformation du crabe des neiges de la Péninsule acadienne demandent une aide immédiate au gouvernement fédéral. Plusieurs peinent toujours à travailler un nombre d’heures suffisant en raison de la diminution des débarquements de crabe des neiges.

Les employés de l’usine Ichiboshi de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, travaillent moins d’heures que souhaitées depuis le début de la saison. Ils doivent donc se contenter d’un plus petit salaire. « On gagne moins que l’assurance-emploi et les employés sont à bout de souffle. C’est notre cinquième semaine sans arrêt », indique Jean-Maurice Leclair, employé à l’usine Ichiboshi et représentant syndical. Selon lui, une vingtaine de travailleurs ont été mis à pied récemment en raison de la diminution du nombre de prises, par rapport à l’année dernière. Il réclame une intervention immédiate du gouvernement fédéral.

Plus de débarquements aux Îles-de-la-Madeleine

La fermeture de plusieurs zones de pêche près de la Péninsule acadienne pousse les pêcheurs du Nouveau-Brunswick à décharger leurs prises aux Îles-de-la-Madeleine. L’entreprise de transformation de fruits de mer La Renaissance des Îles travaille en collaboration avec quatre crabiers de la Péninsule acadienne cette année comparativement à deux crabiers dans les dernières années. « Il y en a plus cette année, mais c’est les affaires, la libre-entreprise », explique Lynn Albert, présidente de La Renaissance des Îles. Toutefois, l’augmentation des débarquements aux Îles-de-la-Madeleine n’est pas directement liée à la perte d’emploi dans les usines de transformation du Nouveau-Brunswick. « Si je calcule le nombre de crabiers qui sont ici avec les quotas qu’ils ont, ça équivaut à quatre jours de travail à Caraquet, donc ce n’est pas ce qui va faire fermer les usines », affirme Lynn Albert.

LA UNE : Des crabiers du Nouveau-Brunswick entassent les crabes dans des bacs de glace. Photo : Radio-Canada/Élisa Serret