La Russie, le Bélarus, et le Kazakhstan pourraient interdire le commerce des peaux de phoques du Groenland

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

 

Ottawa confirme que la Russie, le Bélarus, et le Kazakhstan songent à interdire le commerce des peaux de phoques du Groenland sur leur territoire.L’industrie canadienne du phoque est inquiète, car il s’agit de l’un de ses principaux marchés d’exportation.« De voir que la Russie va arrêter de commercialiser la fourrure, je suis un peu sceptique parce que c’est un pays nordique. S’il y a un endroit où on voit que les gens portent la fourrure, c’est la Russie, la Biélorussie et ces pays-là », affirme le président de l’association des chasseurs de phoques des îles de la Madeleine, Denis Longuépée.

 

Selon Ottawa, des mesures proposées par la Russie pourraient entrer en vigueur dès le 1er janvier. Ces mesures visent à établir des restrictions commerciales sur les peaux de phoque du Groenland.

 

Le directeur du bureau de la protection animale à la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Maire, soutient que la Russie prépare le terrain depuis 2009.« C’est aussi un signe très fort envoyé aux chasseurs. Il est inutile de poursuivre indéfiniment cette chasse puisqu’on ne veut plus de ces peaux, donc il y a un moment où il faut réagir. Il faut arrêter de s’entêter, d’être aveugle et de tromper les personnes qui partent en mer. Il faut arrêter de leur faire croire qu’elles vont avoir un marché, elles n’auront plus ce marché commercial », dit-il.Le gouvernement canadien se penche actuellement sur l’impact que ces mesures pourraient avoir sur l’industrie du phoque.

Depuis l’entrée en vigueur d’un embargo par l’Union européenne en 2009, la Russie était devenue un des principaux marchés d’exportation des produits du phoque.L’ambassade russe au Canada se refuse pour l’instant à tout commentaire.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici