Les jeunes agriculteurs madelinots ont le vent dans les voiles

Publicité

Articles similaires

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de...

La décroissance de la population de sébaste se poursuit

Les sébastes se font de moins en moins nombreux...

Le salaire minimum passe à 16,10$/h au Québec

Le salaire minimum augmentera de 0,35$/h au Québec, dès le...

L’agriculture est en pleine effervescence sur l’île du Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine. Malgré tout le dynamisme qui anime ces jeunes producteurs, vivre de l’agriculture dans un archipel tourné depuis toujours vers la pêche comporte son lot de contraintes et de défis.

Natalia Porowska et son conjoint Jacques Audet font partie de cette nouvelle génération d’agriculteurs. Installés à Bassin, ils se sont lancés dans l’aventure de la production maraîchère biologique en 2012 et produisent des légumes et des verdures vendus en paniers. Les légumes frais locaux sont rares. Les jeunes agriculteurs se donnent pour mission de nourrir la communauté locale. Mais faire de l’agriculture au beau milieu du golfe du Saint-Laurent représente un énorme défi. À commencer par le sol lui-même, un loam sablonneux. « Il est pauvre et acide, explique la productrice maraîchère. Sur l’échelle du ph, 7 c’est neutre; nous on est à 4,5. Et je pense que le jus de citron, c’est à 2,5 ou 2. La fertilité est moins accessible quand l’acidité est forte. Les plants se développent du coup moins bien. Il y a beaucoup de maladies. » Pour remédier à ces problèmes, il faut faire des amendements en calcium, qui améliorent la structure et la composition du sol. La production maraîchère est aussi soumise à de fortes tempêtes, notamment en septembre, lorsque les végétaux sont mûrs et prêts à être récoltés, ce qui les rend particulièrement vulnérables. Pour protéger une partie des récoltes des intempéries, mais aussi prolonger la saison des cultures, le couple a fait un ajout cette année : les tunnels chenilles. Ces petites serres permettent d’accélérer le départ des cultures. Car le printemps est beaucoup plus tardif aux Îles que sur le continent.

LA UNE : Les petites serres permettent d’accélérer le départ des cultures. Photo : Radio-Canada / Bernard Laroche