Les fruits de mer devraient être épargnés par des représailles chinoises, selon le ministre Carr

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Le ministre de la Diversification du commerce international, Jim Carr, cherche à rassurer les acteurs de l’industrie canadienne des fruits de mer qui s’inquiètent de possibles représailles commerciales de la part de la Chine, après l’affaire Huawei.

En dépit des tensions entre le Canada et la Chine depuis l’arrestation de Meng Wanzhou, une dirigeante du géant chinois des technologies Huawei, le 1er décembre à Vancouver, le ministre Carr croit qu’il est improbable que les pêcheurs et exportateurs canadiens en subissent les contrecoups. Des intervenants de l’industrie canadienne des fruits de mer notent que leurs concurrents aux États-Unis souffrent déjà du genre de représailles chinoises qu’ils redoutent maintenant. L’été dernier, la Chine a imposé une surtaxe douanière de 25 % sur les fruits de mer américains, en réaction à des mesures similaires qui venaient de lui être infligées par l’administration Trump. Cela a fait bondir le prix du homard du Maine et profite depuis aux pêcheurs canadiens, particulièrement ceux de la Nouvelle-Écosse. Les exportations vers la Chine de homard canadien ont presque doublé en 2018, comparativement à 2017. Des représailles commerciales chinoises similaires à celles dirigées contre les Américains guettent-elles maintenant les exportateurs canadiens qui font des affaires avec la Chine?

LA UNE : Les achats de homard canadien par la Chine ont presque doublé en 2018. Photo: Reuters / Thomas Peter