Une étude pour déterminer si le déclin des bélugas est lié à la pollution chimique

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

La pollution chimique du fleuve Saint-Laurent serait-elle responsable du déclin des bélugas? C’est ce que tentera de prouver une équipe de huit chercheurs.

La population de bélugas du Saint-Laurent, déjà en voie de disparition, continue de décliner malgré les efforts de conservation. Les femelles qui meurent en mettant bas préoccupent surtout les chercheurs. L’hypothèse qu’on a, c’est que les contaminants peuvent perturber la régulation des hormones chez les bélugas et compromettre leur santé, mais également leur capacité de se reproduire, résume le directeur de la recherche, Jonathan Verreault. Cette hypothèse remonte à plusieurs décennies, souligne-t-il. On se rappelle de l’aluminerie au Saguenay qui émettait des HAP qui étaient probablement liés à l’apparition de cancer au niveau de l’intestin […] On a vu une disparition quasi-totale des HAP des sédiments de surface du Saguenay. On a réglé ce problème-là. [Conséquemment], on voit de moins en moins de cancer de l’intestin chez le béluga, mais on voit apparaître d’autres morbidités qui sont tout aussi inquiétantes.

LA UNE : Il y aurait environ 900 bélugas dans l’estuaire du Saint-Laurent, alors qu’une population saine en compterait plus de 7000.