«J’ai visité les blanchons des Îles-de-la-Madeleine»

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Parti tôt le matin en hélicoptère du terrain du Château Madelinot où je loge, le vent nous « barouette ». Le pays des phoques se trouve à un marathon de distance des côtes des îles.

Le soleil levant illumine la banquise grande à perte de vue. Les phoques sont partout. Les scientifiques esti­ment leur population à quelque 200 000 individus sur ce petit continent de glace seulement.

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PHOTO COURTOISIE, GILLES PROULX : Pas évident de se poser ici…

Notre hélicoptère se pose. Mon hôtel, qui a organisé cette expédition, m’a fourni un pardessus polaire pour affronter les vents. Le sol est irrégulier, des morceaux de glace « rapaillés » n’importe comment, c’est laborieux d’avancer. Ce n’est peut-être pas une activité indiquée pour un homme qui approche des 80 ans… C’est vrai ! J’étais vite exténué, mais, comme vous pouvez le voir, j’ai survécu.

Comment aurais-je pu résister à l’envie d’aller observer ces fameux animaux qui, redoutent certains, pourraient migrer d’ici cinq ans vers le nord à la recherche d’un plus grand froid ?

Les gens du Château Madelinot s’inquiètent de perdre cette petite et méconnue industrie de l’observation du phoque.

Expérience hors du commun

Parti avec un guide fin connaisseur de la géographie locale et des animaux, l’expertise et la familiarité de Réal avec cet environnement m’ont permis de vivre une expérience à part entière. J’ai pu notamment approcher les phoques jusqu’à pouvoir les toucher et poser avec eux le temps de quelques clichés. Le petit à côté duquel je me suis posé attendait sa « maman », cette dernière étant partie chercher le dîner.

Si, selon le dictionnaire, le phoque « bêle, grogne et rugit », les blanchons, eux, poussaient plutôt des jappements aigus en attendant le retour de leurs mères parties chasser et manger le poisson.

LA UNE : PHOTO COURTOISIE, GILLES PROULXLes blanchons ne redoutent pas les humains, il est donc facile de s’en approcher.