Le maquereau ou une nouvelle histoire de surpêche

Publicité

Articles similaires

Comment décortiquer un homard

On retire les pinces On retire la queue On retire les...

Une 150e saison de pêche lancée aux Îles-de-la-Madeleine

Les pêcheurs madelinots ont officiellement pris la mer pour...

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de...

On pourrait croire que toutes les leçons ont été tirées du moratoire sur la pêche aux poissons de fond. Or, même réduits depuis quelques années, les niveaux actuels de pêche au maquereau peuvent difficilement être maintenus sans compromettre le rétablissement de la population.

La pêche est toujours le principal facteur de mortalité du maquereau. Le taux d’exploitation en 2018 a été estimé à 77 % de la biomasse. La pression par la pêche est toujours importante, la biomasse est très basse et le recrutement de ses deux dernières années est très bas. Les deux dernières années, on a eu le recrutement le plus bas sur toute la série temporelle , indique Andrew Smtih, biologiste responsable de l’évaluation des stocks à l’Institut Maurice-Lamontagne. La diminution de la population de maquereaux n’est pourtant pas un phénomène nouveau. Un nouveau modèle d’évaluation des stocks, développé par les scientifiques de Pêches et Océans Canada, ne fait pas que confirmer le déclin, il le sanctionne. Même si la pêche était suspendue, la probabilité que les stocks puissent se reconstituer et sortir de la zone critique serait, en 2021, de 68 %.

LA UNE : Des maquereaux. Photo: Gurcan Ozturk/AFP/Getty Images