Plusieurs régions du Québec menacées par la montée des eaux dès 2030

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Une étude parue cette semaine a montré que 300 millions de personnes étaient menacées de vivre au moins une inondation chaque année dans le monde d’ici 2050. Mais dès 2030, au Québec, plusieurs zones pourraient être partiellement rayées de la carte.

D’après les chercheurs de Climate Central, les mesures classiques relevées par satellite à la NASA ne parviennent pas à distinguer l’altitude réelle du sol de celle de la cime des arbres ou des bâtiments. Grâce à l’intelligence artificielle, ils affirment avoir réglé ce problème avec leurs nouveaux calculs. Selon eux, les prévisions qui prévalaient jusqu’à aujourd’hui apparaissent désormais comme trop optimistes. 300 millions de personnes seraient menacées par la montée des eaux, contre 80 millions selon les projections précédentes basées sur les données de la NASA. La carte interactive de Climate Central propose différents niveaux de projection, de la plus encourageante à la plus pessimiste, qui couvrent la période allant de 2030 à 2100. Le premier niveau est calculé selon le postulat qu’il n’y aura aucune mesure pour faire reculer la pollution, le second envisage des réductions modérées et le troisième, une baisse rapide et considérable. Climate Central intègre également un facteur chance, mauvaise ou bonne.

Des quartiers de Québec et les Îles de la Madeleine en danger
En observant le Québec, plusieurs régions voient leur avenir s’assombrir plus tôt que prévu. Le long du Saint-Laurent, les inondations submergeront plusieurs îles chaque année, selon l’étude. Mais c’est le sort des Îles-de-la-Madeleine qui est le plus inquiétant, au vu des prévisions de Climate Central. D’après l’organisme, plusieurs villages seront engloutis chaque année dès 2030, même selon les pronostics les plus optimistes. C’est le cas de Havre-Aux-Maisons, ou d’Havre-Aubert, notamment. La réserve nationale de la faune de la pointe de l’Est ne survivra pas non plus. En 2100, l’aéroport des îles sera sous l’eau, tout comme la Réserve nationale de la pointe de l’Est.

LA UNE : Une maison de l’Étang-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine, une zone rongée par l’érosion. PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE GRENIER