Les pêches : quand le marché va, tout va

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Sur le plan économique, l’industrie des pêches ne s’est jamais si bien portée.

«Ça fait quelques années que la pêche va relativement bien. Les captures sont au rendez-vous, les prix sont au rendez-vous. On a un produit d’excellente qualité. » Cette phrase du conseiller à l’exportation pour GIMXport, André-Pierre Rossignol, tous les membres de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche auraient pu la prononcer. Le contexte économique est favorable : l’économie américaine fait bonne figure et le taux de change favorise les exportations canadiennes. Les chiffres sont d’ailleurs là pour le démontrer. En 2016, la valeur totale de la production de produits marins au Québec se chiffrait à 550 millions de dollars, selon l’étude réalisée par Jean-Philippe Brosseau, directeur principal, services-conseil chez Raymond Chabot Grant Thornton. Les exportations, qui s’élevaient à 215 millions en 2015, atteignaient 423 millions en 2017. En fait, la valeur des expéditions augmente principalement en raison des prix. Entre 2010 et 2016, l’augmentation de la valeur des produits marins a généré des hausses de 42 % pour les transformateurs. Ce sont toutefois les pêcheurs qui ont tiré le ticket gagnant avec des hausses de la valeur de leurs produits de 76 %.

LA UNE : Un étalage dans une poissonnerie. PHOTO : EMILY MILLER/PIXABAY