Les Canadiens doivent se préparer à une saison des ouragans active dans l’Atlantique

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Le Centre canadien de prévision des ouragans a mis en garde, jeudi, contre une nouvelle saison qui s’annonce particulièrement turbulente, voire « supérieure à la normale » en raison notamment des températures élevées de l’eau des océans.

Tout pointe vers cette direction, a soutenu le météorologue Bob Robichaud lors de la séance annuelle de breffage présaison vendredi.

«On est assez confiant pour affirmer que ce ne sera pas aussi actif qu’en 2020, mais ce sera tout de même plus actif que la moyenne des 30 dernières années.» – Une citation de :Bob Robichaud, Centre canadien de prévision des ouragans

L’an dernier, un nombre record de 30 tempêtes s’étaient vus attribuer un nom, le plus haut total depuis que ces données sont compilées.

Bob Robichaud a indiqué qu’une première tempête semblait sur le point de se former au beau milieu de l’Atlantique et qu’elle aurait environ 90 % de chances de devenir la première à recevoir un nom au cours des prochains jours. Une nomination précoce puisque la saison officielle ne débute qu’à partir du 1er juin.

En début de journée, jeudi, la tempête se trouvait à environ 1100 kilomètres à l’est des Bermudes. Si ce système dépressionnaire se transformait en tempête tropicale, elle porterait le nom d’Ana.

Ce serait également la septième saison consécutive à commencer en avance.

En moyenne, quatre tempêtes identifiées pénètrent chaque année à l’intérieur de la zone de réponse du Centre canadien de prévision des ouragans, mais pour M. Robichaud une seule suffit pour causer une mauvaise année.

L’an dernier, huit tempêtes identifiées ont pénétré dans la zone de réponse canadienne, mais seulement quatre ont nécessité la publication de bulletins d’alertes du centre situé à Dartmouth en Nouvelle-Écosse. L’ouragan Isaias avait provoqué des pluies abondantes et des pannes d’électricité dans le sud-est du Québec.

Le 23 septembre 2020, la tempête Teddy a soufflé au large de la Nouvelle-Écosse avant de traverser l’Île du Cap-Breton. Ses vents de 100 km/h ont entraîné d’importantes pannes d’électricité.

Le centre, qui fait partie d’Environnement Canada, précise que généralement, le risque qu’un ouragan se forme dans les eaux canadiennes se manifeste tard dans la saison.

Cette saison des ouragans s’étend du 1er juin au 30 novembre, lorsque la température des eaux de l’Atlantique est suffisamment élevée pour être propice à un cyclone tropical.

LA UNE : Un homme dans le port d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, à l’approche de l’ouragan Dorian, le 7 septembre 2019. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ANDREW VAUGHAN
PAR : La Presse canadienne