La demande se maintient pour le homard, malgré le prix plus élevé

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La saison de pêche au homard se poursuit et les prix se maintiennent à un niveau élevé. Toutefois, un rapide survol de quelques commerces de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent permet d’avancer que la clientèle demeure au rendez-vous.

La demande se maintient ou subit une légère baisse, sans plus.

À titre d’exemple, en Gaspésie, les pêcheurs recevaient de 8,50 $ à 9 $ la livre au débarquement, en début de saison. C’est un record.

Aux îles de la Madeleine, le 21 juin, l’Office des pêcheurs déclarait un prix de 8,34 $. En comparaison, les pêcheurs madelinots ont reçu en moyenne 5,25 $ en 2020, mais il faut dire que la pandémie a joué en leur défaveur.

À Percé, le propriétaire du restaurant Biard, Denis Laflamme, dit avoir payé récemment 9,15 $ la livre pour le homard vivant alors qu’il payait 8,75 $ plus tôt dans la saison. En 2020, c’était 7,50 $.

M. Laflamme vend son homard à la carte 36,95 $, soit 2 $ de plus que l’année dernière. Selon lui, les clients en demandent quand même, malgré le prix.

tellement cher que je l’ai enlevé de mon menu.","text":"Le crabe, c’est encore pire. C’esttellement cher que je l’ai enlevé de mon menu."}}">Le crabe, c’est encore pire. C’est tellement cher que je l’ai enlevé de mon menu.

20 % plus cher qu’en 2020

Dans deux poissonneries, l’une à Matane et l’autre à Gaspé, le homard vivant se vend autour de 10 $ la livre.

À Rimouski, la Poissonnerie Gagnon le vend 14,95 $. C’est le prix pour les plus gros homards, la meilleure qualité, explique la copropriétaire, Sarah Landry.

Elle dit payer son homard 20 % plus cher qu’en 2020. % à 45% plus cher et la demande a diminué de moitié. Il fallait payer le gros prix pour en avoir sinon il s’en allait aux États-Unis.","text":"Il y a eu une diminution des ventes, mais pas tant que ça, Les gens en achètent quand même. Le crabe par exemple, c’était de 40% à 45% plus cher et la demande a diminué de moitié. Il fallait payer le gros prix pour en avoir sinon il s’en allait aux États-Unis."}}">Il y a eu une diminution des ventes, mais pas tant que ça, Les gens en achètent quand même. Le crabe par exemple, c’était de 40 % à 45 % plus cher et la demande a diminué de moitié. Il fallait payer le gros prix pour en avoir sinon il s’en allait aux États-Unis.

Le prix de la chair de homard a bondi

En conséquence, les prix ont bondi pour ce produit transformé, constate Dary Côté, copropriétaire des Fruits de mer du Québec.

Il dit payer la chair de homard de 40 $ à 43 $ la livre cette année alors qu’il déboursait entre 24 $ et 26 $ en 2020.

Selon lui, il est extrêmement difficile d’obtenir la chair de homard gaspésienne. Il y a certaines usines où on a essayé d’en acheter et on a pas été capables d’en avoir une livre, déplore-t-il.

«Tout est vendu aux Américains, même le homard qui n’a pas encore été pêché. Il faut pratiquement supplier. Pourtant on paye le même prix. C’est pas normal.» – Une citation de : Dary Côté, copropriétaire des Fruits de mer du Québec

Créée il y a trois ans pour rendre le poisson gaspésien accessible aux Québécois, son entreprise a doublé son chiffre d’affaires chaque année depuis. M. Côté prévoit le doubler une autre fois, l’année prochaine.

L’entreprise fournit de 300 à 400 comptoirs d’épiceries au Québec, près d’une centaine en Ontario.

Selon M. Côté, l’industrie perd beaucoup d’argent en envoyant la matière première à l’étranger sans la transformer. Il compte travailler à faire bouger les choses.

En 2018, des chefs renommés, dont Colombe St-Pierre de Rimouski, avaient exprimé leur frustration devant les difficultés d’approvisionnement en poisson québécois.