Du colorant dans le fleuve pour documenter le mouvement des déversements en mer

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Un déversement de colorant orangé aura lieu dans le Saint-Laurent au début du mois de septembre car des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) procéderont à une expérience entre Rimouski et Forestville dont l’objectif est de documenter le mouvement des substances déversées en mer.

On cherche à comprendre pour mieux prédire le devenir de polluant ou d’objets qui tomberaient à la mer, indique l’un des chercheurs principaux de l’étude et professeur en océanographie physique à l’ISMER, Dany Dumont.

Le chercheur assure que le colorant qui sera déversé entre le 5 et le 9 septembre est inoffensif pour l’environnement.

C’est important à caractériser pour être capable de bien suivre un polluant comme le pétrole qui flotte en surface afin d’être capable de le récupérer. Quand le pétrole est déversé, il y a une portion qui va se dissoudre dans l’eau et donc s’approfondir et se mélanger plusieurs mètres sous la surface. Cette quantité de pétrole là est difficile à observer, mais elle va avoir aussi une autre trajectoire. Mieux comprendre cette trajectoire peut nous permettre de mieux envisager les impacts d’un déversement majeur, soutient M. Dumont.

L’année dernière une expérience similaire a eu lieu. Un colorant avait également été déversé pour former une nappe d’une longueur d’un demi-kilomètre. Cette immense tâche de colorant était observée et suivie par des bateaux et des drones, mais 5 heures après le déversement, elle n’était plus visible.

On n’est pas en mesure de savoir exactement ce qui s’est passé, mais ce qu’on suspecte, c’est qu’elle a tout simplement coulé à un moment donné parce que la dynamique de l’océan fait qu’il y a des fronts et des masses d’eau qui se rencontrent et l’une passe en dessous de l’autre et, assez rapidement, des choses coulent à une profondeur qu’on n’est plus capable de suivre depuis la surface, explique le chercheur Dumont.

LA UNE : Du colorant orangé sera déversé dans le fleuve par une équipe de l’ISMER (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON