L’UMQ déplore des ratés avec le programme des vols à 500 $

Publicité

Articles similaires

De retour de l’Ocean Globe Race

La skipper madelinienne, Catheryne Langford, a été félicitée ce...

Les Olympiques s’offrent le plus jeune entraîneur-chef de la LHJMQ

Les Olympiques de Gatineau ont officiellement présenté leur nouvel...

Étudier la flotte navale madelinienne pour réduire les GES

Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et...

Bisque de homard

  Ingrédients 1 homard des Îles de la Madeleine entier...

Le CHLSD des Îles-de-la-Madeleine devrait devenir public d’ici la fin de l’été

Les employés du CHSLD des Îles-de-la-Madeleine, à Cap-aux-Meules, devraient...

Le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Daniel Côté, se désole que la mise en place du programme de billets d’avion à 500 $ par le gouvernement du Québec ne donne pas les résultats escomptés.

Le gouvernement avait annoncé en avril dernier la création de ce programme dans le but de stimuler le transport aérien régional. Plus de 98 000 vols aller-retour avaient alors été mis en vente.

En octobre, seulement 15 % des billets disponibles avaient trouvé preneur. Certains de ces vols touchaient l’aéroport Saguenay-Bagotville.

Pour Daniel Côté, qui est aussi maire de Gaspé, la fiabilité de ces liaisons interrégionales est l’un des maillons faibles de ce programme.

Il faut qu’on ait des transporteurs qui ont une flotte suffisante, qui ont du personnel suffisant, pour s’assurer d’offrir le service à la population, a noté le président de l’UMQ en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.

% de la clientèle n’a pas accès à ces billets-là car ils viennent du milieu institutionnel ou du milieu des affaires, ça ne permet pas d’arriver aux chiffres auxquels le gouvernement s’attendait et que nous aussi","text":"Ils sont là les billets, il n’y a pas de problème à ce niveau, mais s’il n’y a pas de place dans les avions pour remplir ces avions-là ou si 80% de la clientèle n’a pas accès à ces billets-là car ils viennent du milieu institutionnel ou du milieu des affaires, ça ne permet pas d’arriver aux chiffres auxquels le gouvernement s’attendait et que nous aussi"}}">Ils sont là, les billets, il n’y a pas de problème à ce niveau, mais s’il n’y a pas de place dans les avions pour remplir ces avions-là ou si 80 % de la clientèle n’a pas accès à ces billets-là car ils viennent du milieu institutionnel ou du milieu des affaires, ça ne permet pas d’arriver aux chiffres auxquels le gouvernement s’attendait et que nous aussi, a-t-il renchéri.

Capture d’écran 2022-12-16 à 13.28.51

Daniel Côté cite en exemple des voyageurs du milieu des affaires de l’Est-du-Québec qui préfèrent faire une dizaine d’heures au volant de leur voiture jusqu’à l’aéroport de Montréal. Ils veulent ainsi s’assurer d’atteindre leur destination à l’étranger plutôt que de craindre une annulation comme cela a été le cas pour plusieurs en partance de leur région, selon lui.

Si ce n’est pas fiable, les gens n’embarqueront pas et c’est ce que je réalise. Le prix du billet est l’un des problèmes, mais il faut que les vols soient fiables également, a-t-il lâché.

L’UMQ a d’ailleurs relancé son comité sur le transport aérien dans les derniers jours et demande au ministère des Transports et de la Mobilité durable de remettre sur pied un groupe d’intervention sur le transport aérien régional. Il demande aussi au gouvernement fédéral d’en faire plus puisque le transport aérien relève de son champ de compétences.

Daniel Côté espère que d’autres pistes de solutions seront proposées pour mieux appuyer les transporteurs régionaux.

LA UNE : Un avion sur la piste de l’aéroport de Gaspé. PHOTO : RADIO-CANADA