Confusion tragique dans l’euthanasie de chiens dangereux : Une affaire de substitution canine sous enquête

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La tragique confusion autour de l’euthanasie de chiens dangereux à l’origine d’une substitution canine présumée.

Les trois chiens considérés comme dangereux dans le cadre d’un trouble dossier de substitution canine ont été euthanasiés. Ces animaux étaient au centre d’une ordonnance d’euthanasie émise par la Municipalité en juillet dernier. Selon le département des communications municipales, les chiens errants capturés la semaine dernière étaient bel et bien les chiens visés par cette ordonnance.

Cette affaire a pris une tournure délicate, provoquant l’intervention de la Sûreté du Québec, car malheureusement, deux chiens inoffensifs ont été présentés à tort comme étant ceux visés par l’ordonnance et ont été euthanasiés par erreur.

La Municipalité s’est abstenue de tout commentaire en attendant les conclusions de l’enquête en cours menée par la SQ, visant à éclaircir cette affaire troublante de substitution canine.

Le 26 juillet dernier, la Municipalité des Îles avait émis une ordonnance pour l’euthanasie de trois chiens considérés comme dangereux en vertu de la Loi visant à favoriser la protection des personnes par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens.

Selon le maire Antonin Valiquette, cette mesure avait été prise en réponse à de nombreux incidents, dont des attaques mortelles sur des chats, liés à ces chiens, qui erraient fréquemment.

La propriétaire des chiens, résidente de Fatima, aurait toutefois contrevenu aux conditions décrétées.

Un vétérinaire externe à l’archipel avait évalué ces animaux, un Husky, un Malamute et un Labrador, et avait conclu à leur dangerosité élevée et à un risque élevé de récidive, selon M. Valiquette.

Samedi, deux des trois chiens, correspondant au signalement des animaux visés par l’ordonnance, ont été livrés à la Municipalité puis euthanasiés.

Le lendemain, un citoyen a informé les autorités de la possibilité d’une substitution, suggérant que les chiens remis ne correspondaient pas à ceux visés par l’ordonnance, ce qui signifiait que les chiens dangereux étaient toujours en liberté.

Mardi matin, la Sûreté du Québec a officiellement ouvert une enquête après le dépôt d’une plainte.