Le Protecteur du citoyen donne raison à l’Association des personnes handicapées des Îles

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À la suite du dépôt d’une plainte, l’Association des personnes handicapées des Îles-de-la-Madeleine reçoit l’appui du Protecteur du citoyen pour ses demandes de budget additionnel à l’Agence régionale de santé.À l’été 2012, les bureaux de l’organisme ont été fermés pendant trois mois en raison d’un déficit de 54 000 $ dans son budget.Cette fermeture a eu de lourdes conséquences pour la trentaine de membres qui fréquentent l’Association chaque semaine. L’une d’entre elles s’est retrouvée complètement désorganisée. Elle a dû être amenée aux urgences et à l’unité de psychiatrie, ce qui a fait réagir sa mère.La mère a porté plainte contre l’Agence régionale de la santé. Elle soutient que sa fille n’aurait pas souffert si l’Association avait reçu la somme manquant à son budget.

La coordonnatrice de l’Association, Marie Allard, explique que les handicapés et leurs parents ont besoin des services qu’elle propose.« Ce sont des activités de loisirs, mais c’est considéré par les parents comme un service de répit. C’est le moment où ils peuvent vaquer à d’autres occupations », fait-elle valoir.Le Protecteur du citoyen a analysé la plainte. Il reconnaît le préjudice qu’ont subi les handicapés et leur famille.L’organisme a considéré l’écart entre le financement de base requis et celui accordé par l’Agence régionale de la santé. Il recommande à celle-ci de verser les sommes demandées par l’Association pour que la population madelinoise bénéficie de services adéquats.Ni le Centre de santé et de services sociaux des Îles-de-la-Madeleine ni l’Agence régionale de santé n’ont ouvert la porte à un financement additionnel pour le moment.

 

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