La jeune Québécoise sera la première nord-américaine à réaliser un tel exploit Pour marquer le début de son odyssée en mer et ainsi un terme aux nombreux travaux de réfection et d’amélioration de « Hermel », l’embarcation à bord de laquelle Mylène traversera l’Atlantique Nord, la rameuse a mis son bateau à l’eau à Rimouski jeudi, devant une cinquantaine de ses proches collaborateurs, partenaires et rimouskois. « C’est un grand jour pour moi parce que c’est l’aboutissement de milliers d’heures de travail sur mon bateau et c’est aussi la première fois que j’ai la chance de voir comment mon embarcation réagit sur l’eau depuis ces modifications », a dit Mylène. « En plus, je le fais ici dans ma ville adoptive de Rimouski, entourée de tous les gens qui ont contribué de près ou de loin à rendre mon rêve possible. » Si la fenêtre météo le permet, le 15 juin 2013 sera la date historique à laquelle la rameuse océanique prendra place à bord son embarcation seule, fin prête à s’attaquer à un défi extraordinaire : celui de traverser d’Ouest en Est les eaux tumultueuses de l’Atlantique Nord à la rame. Son objectif : devenir la première femme nord-américaine à parcourir les 2700 miles nautiques (5000 km) qui séparent la ville d’Halifax, en Nouvelle-Écosse à Lorient, en France. L’océan Atlantique à la rame, sans moteur ni voileAprès avoir été, en 2010, la première Québécoise de l’histoire à traverser à la rame l’océan Atlantique Sud en équipage, Mylène parcourra, cette fois en solitaire, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs à bord une embarcation construite pour affronter les intempéries. En effet, elle aura à affronter des vents allant jusqu’à 100 km / hr et des vagues pouvant atteindre douze mètres de hauteur. Une centaine de jours, un million de coups de rame, à raison de douze heures par jour seront nécessaires à cette femme hors du commun pour venir à bout de l’océan. Déjà, elle a réalisé une première expérience en solitaire sur un parcours de 1200 km qui l’a menée de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine au cours de l’été 2011.
Mylène cache difficilement son enthousiasme quand elle parle de son aventure historique : « Ce sera sans aucun doute la chose la plus grandiose que j’aurai accomplie dans ma vie et je sais que j’ai la détermination pour y parvenir. »
L’aventurière à la poursuite de son rêveMylène Paquette est une Montréalaise dans la jeune trentaine. Ayant été préposée aux bénéficiaires auprès des enfants malades du CHU Sainte-Justine durant plus de 9 ans, c’est à la suite d’une bouleversante conversation avec une enfant gravement malade que Mylène choisit de changer sa vie. À 27 ans, elle découvre une discipline internationale avec laquelle elle tombe littéralement amoureuse : la rame océanique. Tout au long de son parcours, Mylène partagera son aventure avec le public au moyen du web et des réseaux sociaux. Photos, vidéos, billets de blogue et interventions médiatiques marqueront les différentes étapes de son périple. Elle pourra ainsi faire rayonner l’océan d’une toute nouvelle façon avec des informations pertinentes et éducatives en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.
