Publicité

Articles similaires

Le varech, cette grande algue brune, est au coeur d’un festival à Halifax

Le Atlantic Canadian Kelp Fest, cet événement annuel organisé...

Entretien avec Zachary Richard sur l’écriture de son premier roman

L'auteur-compositeur-interprète Zachary Richard connaît une carrière prolifique en musique,...

Un nouveau disque de Vishten : Expansion

Emmanuelle LeBlanc et Pascal Miousse ne savaient pas ce...

Le cul pointu, une chanson au refrain obsédant pour le bateau madelinot

Toc-o-toc, pic-é-pac, pic-é-pac, et toc-o-toc... Un refrain qui évoque...

Les fonds annoncés dans le dernier budget fédéral pour appuyer la mise en marché des produits du phoque sont bien accueillis à Terre-Neuve et aux Îles-de-la-Madeleine.

Un montant de 5,7 millions de dollars sur 5 ans sera consacré à l’ouverture de nouveaux marchés pour les produits canadiens dérivés du phoque.

Bernie Halloran, propriétaire de la boutique Always in Vogue, à Saint-Jean, qui offre notamment des manteaux en peau de phoque, affirme que le gouvernement a eu du courage politique. « Le monde entier ne comprend pas cette industrie si importante pour nous », dit-il.

M. Halloran ajoute que l’industrie est en pleine croissance, près du summum. Il dit répondre à une grande demande à son magasin et à son usine de transformation.

Mais le nombre de marchés à l’étranger est restreint. Plusieurs pays ferment leurs portes aux produits canadiens du phoque, notamment les États-Unis. L’embargo de l’Union européenne est toujours en vigueur.

Il est donc pertinent d’investir au Canada, selon Denis Longuépée, président de l’Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine. « Pourquoi les autres pays voudraient porter ou manger du phoque si le Canada ne le fait pas? », dit-il.

150509_oi9p0_halloran-bernie-tnl_6
Bernie Halloran, propriétaire de la boutique Always in Vogue, à Saint-Jean Photo : Radio-Canada

Les Canadiens entendent aussi la publicité négative des organismes de protection des animaux au sujet de la chasse au phoque, ainsi que le message antichasse véhiculé par des vedettes, le dernier en liste est Paul McCartney.

« Il serait le temps de remettre les pendules à l’heure, aller sur la place publique en faisant goûter la viande de loup marin, en donnant de l’information, en montrant les produits, en montrant tous les revenus de ça génère dans les petites communautés », propose Denis Longuépée.

Le gouvernement n’a pas voulu préciser ses investissements futurs.