Écrasement aux Îles-de-la-Madeleine L’épave de l’avion est arrivée à Ottawa

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Tel que prévu, l’épave de l’avion qui s’est écrasé la semaine dernière aux Îles-de-la-Madeleine est arrivée mercredi au laboratoire du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), à Ottawa, pour y subir un examen plus approfondi.

L’enquête du BST effectuée sur les lieux de cette tragédie qui a fait sept morts, parmi lesquels le chroniqueur politique et ex-ministre Jean Lapierre, a pris fin mardi.

C’est maintenant l’étape d’analyse et d’examen qui commence, au cours de laquelle les experts passeront au peigne fin les composants de l’avion parmi lesquels le dispositif d’enregistrement de bord, duquel les enquêteurs tenteront de retirer des informations pertinentes.

L’équipe du BST entend aussi recueillir notamment des informations sur les conditions météo au moment de la tragédie, les dossiers d’entretien de l’avion et de la formation des pilotes.

Bilan de l’enquête-terrain
Dans son premier bilan de l’enquête effectuée sur le terrain, le BST a établi que l’avion, un Mitsubishi MU-2B-60 qui a décollé de l’aéroport de Saint-Hubert est entré en collision avec le relief à environ 2 km au sud-ouest de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine à 12 h 30 le 29 mars. Les moteurs fonctionnaient au moment de l’impact.

Au moment de l’accident, les conditions météorologiques étaient les suivantes: pluie légère et brume, visibilité de 4 km, et plafond nuageux à 61 mètres. La température était de 0 °C et les vents soufflaient de l’est-nord-est à 37 km/h, avec des rafales jusqu’à 56 km/h.

Le contrôle de la circulation aérienne de Moncton avait autorisé l’aéronef pour une approche aux instruments. L’avion n’était pas muni d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage ni d’un enregistreur de données de vol, et n’était pas tenu de l’être. Il avait cependant un dispositif d’enregistrement de bord non conventionnel.

LA UNE : Maxime Landry revient sur l’enquête