L’île Brion : une réserve écologique abandonnée, selon un biologiste

Publicité

Articles similaires

Les pluviers siffleurs de retour sur l’Î.-P.-É.

Alors que les pluviers siffleurs sont de retour dans...

Comment décortiquer un homard

On retire les pinces On retire la queue On retire les...

Une 150e saison de pêche lancée aux Îles-de-la-Madeleine

Les pêcheurs madelinots ont officiellement pris la mer pour...

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Sébastien Cyr, un citoyen des Îles-de-la-Madeleine, biologiste de formation, demande au ministère de l’Environnement de s’occuper de l’Île Brion.

Selon lui, l’île a été totalement abandonnée par le gouvernement depuis plusieurs années, même si elle jouit d’un statut de réserve écologique.

M. Cyr rappelle qu’il y avait auparavant un programme éducatif qui permettait à des agents d’informer les visiteurs de l’île de ses trésors écologiques.

Sentir pédestre sur l'Île Brion
Sentier pédestre sur l’Île Brion   PHOTO : ICI RADIO-CANADA

Aujourd’hui, dit-il, les bâtiments d’accueil et le quai sont à l’abandon et tombent en ruine. M. Cyr se désole de voir des déchets joncher le sol.

«Ce qui n’est pas beau à voir, ce sont les moisissures, les déchets que les gens ont laissés sur place.» – Sébastien Cyr, biologiste

Selon lui, ni le ministère, ni l’entreprise privée, ni aucun organisme ne s’occupe de l’Île Brion depuis 2012. « C’est un laisser-aller », juge-t-il.

Archipel des Îles-de-la-Madeleine
Archipel des Îles-de-la-Madeleine   PHOTO : RADIO-CANADA

Seulement un huitième de l’Île Brion est officiellement accessible au public. Pourtant, observe le biologiste, les pancartes qui délimitent le territoire sont détruites ou parties au vent. Comme il n’y a aucune surveillance, ajoute-t-il, aucun agent de protection sur place, le territoire est à la merci de n’importe qui.

«Ce que je demande, c’est qu’il y ait une intervention au moins pour rendre les lieux sécuritaires et pour ramasser les déchets avant que tout ça parte à la mer. C’est le minimum à faire.» – Sébastien Cyr, biologiste

La directrice des aires protégées du ministère de l’Environnement a répondu à M. Cyr par lettre qu’une analyse des différents scénarios d’intervention serait effectuée d’ici la mi-juillet.


À lire aussi :

 

D’après les informations de Line Danis