La chasse aux phoques démystifiée dans la lentille de Yoanis Menge

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Des images de chasse aux phoques ont été saisissantes aux yeux du photographe Yoanis Menge à un point tel qu’il a décidé d’en faire le sujet d’un photo-documentaire sur lequel il a travaillé pendant 4 ans.

Par son expérience de chasse aux phoques, Yoanis Menge ne souhaite pas nécessairement rétablir les faits et les perceptions, mais si cela arrive, tant mieux.

«La chasse est une activité traditionnelle. Elle représente un apport économique important. Ce n’est pas un animal en voie d’extinction non plus. Moi ce que j’ai souhaité faire c’est mettre en images mon expérience personnelle de chasseur. Je voulais aussi qu’il existe un document physique sur la chasse», explique celui qui a publié un ouvrage de ses photos et suivi sa formation de chasseur pour pouvoir accompagner les autres. Il a entre autres effectué des voyages en mer pendant quelques semaines.

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Exposition à La Pulperie de Chicoutimi dans le cadre du Zoom Photo Festival Saguenay.

Évidemment, il a fallu plusieurs mois à bâtir la confiance avec les chasseurs, notamment en raison des impacts négatifs causés par les groupes anti-chasse comme ceux de la Fondation Brigitte Bardot. Les chasseurs se méfient plus que jamais du traitement qu’on leur réserve.

La population des phoques est passée de 1,5 million à 8 millions au cours des dernières années.

L’une des idées qu’il importe de changer dans les perceptions des gens est celle entourant les blanchons, le bébé phoque.

«C’est une idée de penser que les bébés sont ceux qui sont le plus tués. En fait, ils ne le sont plus depuis les années 80», soutient-il.

Et pourquoi l’utilisation du noir et blanc? «Pour évacuer le sensationnalisme provoqué par le sang sur la neige», explique le photographe.

 

Source : Le courrier du Saguenay

 


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HAKAPIK [akapik] n. m. – Du norvégien signifiant « Instrument utilisé pour la chasse aux phoques ».