Un sommet pour améliorer le transport aérien régional au Québec

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Le gouvernement Couillard annoncera mardi la tenue, au début de l’année prochaine, d’un sommet sur le transport aérien régional au Québec. L’exercice sera précédé d’une vaste consultation. But de la démarche : améliorer ce service qui coûte cher aux voyageurs et qui est souvent critiqué.

Depuis des années, les Québécois qui voyagent en avion aux quatre coins de la province se demandent pourquoi les billets coûtent si cher.

Par exemple, si vous achetez un vol aller-retour Montréal-Sept-Îles, sans escale, pour le début mai, vous paierez autour de 1000 $. Pour les mêmes dates, un vol direct Montréal-Paris vous coûtera à peu près le même prix, selon la compagnie aérienne choisie.

C’est une aberration aux yeux des élus régionaux. Elle s’explique par une demande plus faible et des vols moins fréquents.

Pourtant, le gouvernement a mis sur pied, il y a une dizaine d’années, un programme de réduction des tarifs pour les régions éloignées. Selon les élus régionaux, les tarifs élevés nuisent au tourisme. Cet enjeu sera abordé dans une vaste consultation que le gouvernement Couillard lancera mardi.

Le gouvernement se demandera aussi si les régions sont bien desservies par les compagnies aériennes. L’offre n’est pas homogène et plusieurs aéroports ne sont pas desservis par des vols réguliers.

Les infrastructures aéroportuaires seront aussi au coeur des discussions. L’Union des municipalités du Québec réclame 50 millions de dollars d’investissements sur quatre ans pour rénover les pistes des aéroports municipaux.

L’enjeu global pour le gouvernement est économique. Le développement du Plan Nord dépend notamment d’un service aérien abordable et de qualité.

D’où l’idée de tenir un sommet sur la question au début de l’année prochaine.

 

Un texte de Sébastien Bovet

LA UNE : Un avion à l’aéroport de Roberval Photo : Radio-Canada/Mélissa Paradis