Une équipe de scientifiques dépèce une baleine bleue échouée sur la côte de la Nouvelle-Écosse dans l’espoir de déterminer comment elle est morte.
L’animal était déjà mort, à la mi-mars, quand il a été aperçu près de Port-aux-Basques, à Terre-Neuve.
Tonya Wimmer, directrice de la Marine Animal Response Society, un organisme de conservation des mammifères marins établi à Halifax, explique qu’il est important de savoir si la baleine est morte à cause de l’activité humaine. La baleine bleue est une espèce en voie de disparition au Canada.
Mme Wimmer ajoute que le spectacle d’une baleine bleue vivante en mer est majestueux et mémorable, mais que celui de la carcasse échouée est plutôt « horrifiant ». De plus, il s’en dégage une forte odeur nauséabonde.
Des représentants des organismes suivants sont les lieux pour la nécropsie :
- Collège vétérinaire de l’Atlantique, de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard;
- Marine Animal Response Society;
- Musée du Nouveau-Brunswick;
- Pêches et Océans Canada;
- Réseau canadien de la santé de la faune;
- Université Dalhousie.
Tonya Wimmer estime que la carcasse de 18 mètres pèse de 50 à 60 tonnes. Les scientifiques l’ouvrent sur toute sa longueur et emploient une excavatrice pour retirer les couches de peau, de gras et de muscles.
Des échantillons d’organes seront analysés en laboratoire, ce qui devrait permettre de déterminer si l’animal était malade ou non. Le contenu de son estomac sera aussi étudié.
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D’après le reportage de Frances Willick, CBC
LA UNE : Des scientifiques dépècent la carcasse d’une baleine bleue échouée sur la côte de la Nouvelle-Écosse. Photo : Marine Animal Response Society