Des scaphandriers à l’oeuvre pour retrouver Maïté Viens

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Les chances de retrouver le corps de Maïté Viens ont augmenté de façon significative, mardi, après que le débit d’eau des chutes Jean-Larose ait diminué d’environ 90 %.

Les recherches qui durent depuis dix jours ont pris une nouvelle tournure. Les agents de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) sont finalement parvenus à bloquer l’eau qui s’écoule du barrage en amont du bassin où pourrait bien se trouver le corps de la jeune femme originaire des Îles-de-la-Madeleine. Le fort débit a considérablement compliqué les recherches depuis plus d’une semaine.

Venus en aide à la famille, des scaphandriers des Îles-de-la-Madeleine travaillent maintenant de concert avec les plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) dans ce bassin. Grâce à des pompes, ils y sortent les nombreux sédiments que le courant a apportés au cours des derniers jours.

La SQ espère être en mesure de retirer tous les sédiments qui sont logés au pied de la cascade d’ici la fin de la journée.

Résultat de colmatage du barrage des chutes Jean-Larose
Résultat de colmatage du barrage des chutes Jean-Larose Photo : Radio-Canada

Visibilité

L’une des principales difficultés rencontrées par les scaphandriers est le manque de visibilité sous plusieurs mètres d’eau.

« C’est comme être dans un bain très sale. On doit déterminer où l’on est, mais la pompe travaille toute seule », explique le scaphandrier professionnel, Emmanuel Longueépée Arseneau.

«On travaille à l’aveuglette, mais ce n’est pas différent de ce que l’on fait tous les jours» Emmanuel Longueépée Arseneau, scaphandrier

Ami de la famille éprouvée, le scaphandrier Denis Bourque n’a pas l’intention de quitter les lieux avant que la dépouille de la jeune femme de 21 ans ait été retrouvée. Il ne peut concevoir que Maïté Viens soit disparue à jamais dans une rivière, alors que des Madelinots réussissent parfois à retrouver des leurs dans l’océan.

« Il y a tellement eu de tragédies maritimes [aux Îles-de-la-Madeleine] où on n’a jamais retrouvé les corps. On sait comment les familles peuvent se sentir, explique-t-il. On ne se pose même pas la question. C’est sûr qu’on va la retrouver ».

La famille de la victime a par ailleurs créé la page Facebook « Retrouvons Maïté », où elle lance un appel à tous pour obtenir de l’aide supplémentaire. Sa plus grande crainte est que le corps de Maïté ait été enseveli sous les sédiments.

 

Un texte d’Alain Rochefort avec les informations de Pascal Poinlane
LA UNE : Un scaphandrier s’apprête à plonger dans le bassin au pied des chutes Jean-Larose. Photo : Radio-Canada