Fécondation in vitro : quand l’éloignement complique la conception

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Vivre en région isolée présente plusieurs défis pour les couples qui doivent recourir à la procréation assistée. Des résidents des Îles-de-la-Madeleine l’ont appris à la dure lorsque des retards de colis médicaux leur ont fait craindre le pire pour leur enfant à naître.

Ezgi Çakmak et Gil Thériault vivent à Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine. Le couple a eu recours à la fécondation in vitro pour avoir un deuxième enfant, ce qui implique pour la mère de prendre des doses de progestérone régulièrement. Or, le 29 juin, le vendredi avant le congé de la fête du Canada, l’avion transportant ces précieuses doses ne peut pas se poser aux Îles en raison du brouillard. Le couple se rend à l’aéroport pour tenter de savoir à quel moment le colis pourra leur être livré, mais raconte que l’employée de la compagnie responsable de la livraison, DICOM, est incapable de leur fournir une réponse. La dame dit :  »non, on s’excuse, c’est fermé, c’est la longue fin de semaine », soutient Ezgi Çakmak.  Le couple revient aux nouvelles le lendemain, mais n’obtient toujours pas de réponse. La même chose se produit le dimanche, puis le lundi. Ezgi Çakmak voit ses doses de progestérone diminuer, et son inquiétude grimper. Elle est alors enceinte de neuf semaines. Le mardi, à court de doses, elle se résout à prendre un médicament temporaire, sans certitude de résultat. Je n’avais pas besoin de ce stress-là comme femme enceinte, regrette-t-elle. Ce n’est que le lendemain, le mercredi, que le colis arrive enfin aux Îles-de-la-Madeleine.

LA UNE : Les Madelinots Gil Thériault et Ezgi Çakmak ont vécu plusieurs jours de stress alors qu’ils attendaient des doses de progestérone par la poste. Photo : Radio-Canada/Philippe Grenier