Le coronavirus fait mal à l’industrie du homard

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L’épidémie de coronavirus en Chine a porté un dur coup à l’industrie canadienne du homard.

Les livraisons du précieux crustacé de l’Atlantique vers le pays communiste ont cessé à cause de l’épidémie, ce qui a eu une répercussion sur les prix qui ont chuté.

Les prix payés aux pêcheurs de Nouvelle-Écosse sont par exemple passés de 10,50$ la livre, un record, à 8$ la livre, a rapporté le Globe and Mail, dimanche. Et ces prix devraient continuer à baisser.

D’autres petits transformateurs ont ainsi dû mettre à pied des employés en raison de ce ralentissement inattendu. D’après les plus récentes données de Statistique Canada, la Chine a été le plus grand importateur de homards vivants durant les 11 premiers mois de l’année 2019, devant les États-Unis.

Les exportateurs de homards ont tenté de vendre davantage leur marchandise en Europe et aux États-Unis, mais les acheteurs, voyant que les surplus s’accumulent et que les prix baissent, attendent avant de passer leur commande, selon le Globe and Mail.

«On ne peut pas rester assis sur tous ces homards. Les prix vont continuer à baisser. Si nous n’avons pas la Chine, je ne sais pas ce qui va se produire. Cela va créer le chaos dans toute notre industrie», a précisé M. Cotter.

Avec l’ouverture de la pêche aux homards dans quelques mois à Terre-Neuve, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Québec, il craint que les surplus de homards soient là pour longtemps.

Les entreprises de fret aérien sont aussi affectées par l’arrêt des livraisons en Chine.

Source : AGENCE QMI