Quelques jours avant le déploiement d’Internet haute vitesse aux Îles

Publicité

Articles similaires

Téléjournal : 150e saison de pêche au homard dans l’archipel

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activité...

La Coopérative des pêcheurs des Îles prête pour la 150ème mise à l’eau

Les quais des îles de la Madeleine fourmillent d'activités...

Depuis 150 saisons, le cœur des Îles bat au rythme du homard

Sur les quais de Cap-aux-Meules, de Grande-Entrée ou de...

La décroissance de la population de sébaste se poursuit

Les sébastes se font de moins en moins nombreux...

Le salaire minimum passe à 16,10$/h au Québec

Le salaire minimum augmentera de 0,35$/h au Québec, dès le...

L’entreprise DERYtelecom souligne que 85 % de la clientèle aura accès à la vitesse promise dès le 30 août. Après quatre ans d’attente, les habitants des Îles-de-la-Madeline pourront bientôt compter sur une connexion internet haute vitesse, la pandémie de COVID-19 ayant retardé le déploiement des infrastructures.

La directrice du marketing de l’entreprise DERYtelecom, Nathalie Gagnon, promet que la haute vitesse sera disponible partout sur le réseau dans 10 jours. Elle explique que ses équipes ont perdu trois mois de travail à cause de la pandémie. Aussi, la reprise des travaux a été difficile étant donné qu’elle a eu lieu en pleine saison touristique. Malgré les circonstances, Mme Gagnon est satisfaite du résultat. Elle précise que la majorité des derniers clients ont déjà accès au téléchargement de 50 Mb/s. Il ne reste que quelques détails à ficeler pour assurer un téléversement de 10 Mb/s.

«Tout ça mis ensemble, rattraper trois mois avec 10 jours [de plus] pour 15 % [de la clientèle], on est très très satisfait du résultat,» estime Mme Gagnon.

Qu’est-ce que le projet internet haute vitesse aux Îles?

Le projet permettra aux Madelinots d’avoir accès à une vitesse de téléchargement à 50 Mbit/s (Mégabit par seconde) et de téléversement à 10 Mbit/s.

Le projet a été proposé il y a quatres ans par l’entreprise Duclos&Michaud qui a, par la suite, vendu ses installations à DERYtelecom.

Plus tôt cette année,une pétition avait circulé pour dénoncer la tarification à venir des forfaits pour la haute vitesse.

Le fournisseur Internet a finalement revu sa tarification et assure que les prix des forfaits sont comparables avec ceux offerts ailleurs sur le continent.

«L’entreprise a pris l’initiative d’offrir les mêmes prix [qu’ailleurs au Québec]. Donc on assume la différence de prix» , explique Mme Gagnon.

LA UNE : La facture de 4,1 millions de dollars est financée à moitié par Québec et Ottawa. PHOTO : ISTOCK