Durant la pandémie, France Miousse est passée de professeure de yoga à préposée aux bénéficiaires dans un CHSLD. Après avoir répondu à l’appel du premier ministre, la mère de famille n’a pas de regrets.
Pour cette Madelinienne de 43 ans, la pandémie a été l’occasion de se remettre en question. Voyant ses cours de yoga être suspendus, Mme Miousse s’est retrouvée avec beaucoup de temps libre pour penser.
« J’étais serveuse et professeure de yoga en même temps. J’ai suivi plusieurs formations. Je voulais vraiment percer dans cette passion-là que je pratique depuis vingt-cinq ans », raconte-t-elle. Toutefois la pandémie est venue changer ses plans. « Quand le premier ministre a lancé son appel, j’ai dit : “Wow, c’est vraiment pour moi”. J’ai toujours voulu aider les autres. »
Pour réaliser ce changement de cap, Mme Miousse a dû quitter les Îles-de-la-Madeleine pour s’établir à Carleton-sur-Mer avec son adolescente de 15 ans. Elle a suivi son cours en accéléré au Centre de formation professionnelle L’Envol.
« Mon but dans la vie, c’est d’être une meilleure personne, une meilleure mère, une meilleure conjointe. Donc, quand j’ai vu la proposition, j’ai voulu reprendre le temps perdu et j’ai foncé. Je ne le regrette pas. Je le vois comme une opportunité d’aider la société. »
Depuis septembre, elle travaille au CHSLD Résidence Saint-Joseph, à Carleton-sur-Mer.
LA UNE : France Miousse, préposée aux bénéficiaires.PHOTO COURTOISIE
