Capsule patrimoniale S’adapter à l’environnement

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Les évènements météorologiques de septembre nous forcent à réfléchir à la résilience des bâtiments face à la crise climatique. Si on revenait à la base, si on apprenait de nos ancêtres?

Aux Îles, l’occupation du territoire a longtemps été dictée par les éléments naturels. Les habitations traditionnelles étaient implantées sur les noyaux rocheux, en retrait de la mer, des falaises et des littoraux et souvent protégées des vents dominants par les buttes. On s’implantait et s’orientait pour tirer profit du climat, du vent et du soleil. Les ruisseaux, les milieux humides et les buttes fixaient quant à eux les limites des terrains.

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Les maisons, on ne les voulait pas trop hautes, pour des questions de moyens peut-être, mais souvent, assurément, pour minimiser l’emprise du vent sur la construction. Pour se protéger des intempéries, du froid et du vent, on ajoutait des contre-portes et des contrevents aux fenêtres. À l’approche d’une tempête ou d’un grand froid, il suffisait alors, tout simplement, de fermer les ouvertures pour se protéger. C’est aussi pour protéger l’entrée principale du vent et du froid qu’on aménageait parfois des tambours.

Si on s’implantait sur le territoire avec soin, chaque détail architectural était aussi habilement conçu. Par exemple, les tablettes de fenêtres et les moulures autour des ouvertures permettaient d’éloigner l’eau de pluie de la surface des murs tout en apportant parfois une touche de coquetterie aux maisons.

Les bardeaux de cèdre étaient quant à eux posés serrés, pour résister davantage au vent. Ce revêtement, qui a fait ses preuves avec les années, était également le matériau tout désigné pour résister aux assauts du temps et du climat.

Il n’y a aucun doute, nos ancêtres savaient adapter leurs constructions aux réalités du territoire. Ces façons de construire et d’habiter leur coin de pays ont façonné les paysages qui caractérisent aujourd’hui l’archipel. Et si on s’inspirait des maisons anciennes pour concevoir ou rénover nos propriétés? Et si, pour faire face à l’avenir, on faisait un pas vers le passé?

 

Source : L’Info-municipale