Des coyotes s’aventurent en milieu urbain à l’Île-du-Prince-Édouard

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La présence de coyotes est signalée par endroits en milieu urbain ces temps-ci à l’Île-du-Prince-Édouard.

La police de Charlottetown en a vu près du chemin de Lower Malpeque en novembre. La Ville d’O’Leary a prévenu ses résidents cette semaine que des coyotes rôdent dans les parages.

Il arrive par moments que les coyotes se déplacent davantage et c’est probablement ce qui se produit ces temps-ci, explique le biologiste Garry Gregory, du service provincial de la faune et de la flore.

Il précise que la période d’accouplement des coyotes approche et qu’ils se déplacent particulièrement pour cette raison.

Les coyotes se trouvent à peu près également dans toutes les régions de la province, indique M. Gregory. Il décrit ces animaux comme des opportunistes qui peuvent s’adapter facilement à tout environnement et y être florissants, qu’il s’agisse de terres forestières ou agricoles ou que ce soit à proximité de municipalités.

L’étalement urbain ne les fait pas fuir : ils s’adaptent tout simplement à ce nouvel environnement pour eux, selon le biologiste.

Si vous en croisez, ne fuyez pas : effrayez-les

Les coyotes se montrent rarement agressifs envers les humains, affirme Garry Gregory.

Ils se sont habitués aux êtres humains à l’Île-du-Prince-Édouard et ils ne détalent pas immédiatement lorsqu’ils se rendent compte de leur présence. Ils démontrent plutôt une certaine curiosité à leur égard avant de s’éloigner lentement, explique-t-il.

 

Capture d’écran, le 2023-01-09 à 10.06.10

Un coyote qui poursuivrait un humain ne serait pas nécessairement agressif pour autant, selon le biologiste, car l’animal ne ferait qu’obéir à son instinct.

Garry Gregory recommande aux gens qui croisent des coyotes de plutôt faire en sorte de paraître plus imposants et de faire du bruit pour les éloigner.

Capture d’écran, le 2023-01-09 à 10.06.34

Les coyotes constituent un plus grand risque pour les animaux de compagnie, notamment pour les chats, qui peuvent facilement devenir leur proie quand ils sont dehors, particulièrement au crépuscule et à l’aube, ajoute le biologiste.

Il n’y a pas de raison de se préoccuper d’un coyote de passage, mais si des coyotes semblent s’établir à proximité des humains, il vaut mieux communiquer avec le service de la faune et de la flore, conclut M. Gregory.

LA UNE : Il est courant d’apercevoir des coyotes au début de l’hiver. PHOTO : GRACIEUSETÉ/RUTH HANSELPACKER

D’après un reportage de Kevin YarrCBC