Alex Burrows : le jeu qu’il a dessiné a donné la victoire au Canadien hier

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Hier soir, le Canadien a disputé un match ordinaire à Winnipeg. Il a malgré tout réussi à obtenir le W en prolongation.

Évidemment, si on doit retenir une grosse histoire du match, c’est le fait que Jake Allen a été en mesure d’aller chercher sa première victoire depuis… le mois d’octobre. Il était temps.

Non, je recommence : il était vraiment temps.

Comme il pourrait ne plus jouer avant Noël (on peut penser que Cayden Primeau et Samuel Montembeault auront les deux derniers départs), on peut dire qu’il s’est offert un cadeau de Noël.

Mais on doit aussi parler de Justin Barron. Après tout, le défenseur a réussi à donner la victoire aux siens en prolongation… alors que son frère était sur la glace… et que leurs parents étaient dans les estrades.

Il a remis à son frère Morgan la monnaie de sa pièce.

Mais ce qu’il faut retenir de ce but-là, c’est qu’Alex Burrows avait réussi à prévoir exactement comment le tout allait se dérouler. Et ça, on peut très clairement le voir en regardant son tableau blanc.

Alors qu’il dessinait sur son tableau en donnant ses explications à ses joueurs, Burrows avait prévu que Nick Suzuki allait changer de côté, qu’il allait remettre la rondelle à Cole Caufield et que ce dernier allait voir Barron au haut des cercles.

Notons que c’était le deuxième but du Canadien en avantage numérique au cours du match. Clairement, c’était donc une bonne journée pour Alex Burrows, souvent critiqué pour sa gestion de l’avantage numérique.

Hier, disons qu’il a bien paru.

Évidemment, de voir que l’enseignement est si précis permet aux (nombreux) jeunes joueurs du Canadien de profiter de la grande expérience des entraîneurs du club.

On se souvient notamment de la fois où Martin St-Louis, à son arrivée en ville il y a (quasiment) deux ans, avait montré à Cole Caufield à utiliser le fake one-timer, question de se libérer avec la rondelle. Et rapidement, cela avait été exécuté.

Bien fait.

De voir qu’un tel jeu a fonctionné ne peut qu’aider la confiance du Canadien. Après tout, quand il y a des jeux qui se transforment concrètement sur la patinoire, ça doit rendre les gars plus réceptifs, non?

En rafale

– Hier, le karma a eu raison du Wild pour ne pas avoir fait jouer Marc-André Fleury à Pittsburgh. Le Québécois jouera ce soir, ceci dit… mais ce n’est pas à Pittsburgh.

– De voir que Sean Farrell s’entraîne à nouveau est un bon signe. [TSLH]

– Quand même.

– Gros coup de pouce pour le club.

– Ben voyons.