Appui unanime des députés québécois pour une hausse du quota de sébaste

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Ottawa doit augmenter le quota québécois de pêche au sébaste en privilégiant les plus petits bateaux comme les crevettiers et les pêcheurs de poissons de fond, estiment d’une seule voix les députés de l’Assemblée nationale.

Ils se sont prononcés unanimement en faveur de cette motion qui a été présentée jeudi par le député de Québec solidaire Vincent Marissal.

Vincent Marissal debout en Chambre.

Vincent Marissal est aussi responsable de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine pour Québec solidaire. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

La ministre de Pêches et Océans Canada, Diane Lebouthillier, a annoncé que la province obtiendra 32 % des captures de sébaste de tout le golfe du Saint-Laurent en 2024 sur un quota provisoire de 25 000 tonnes.

Québec solidaire croit aussi que la ministre doit favoriser les capitaines-propriétaires par rapport aux bateaux de plus de 100 pieds, les bateaux-usines, qui se font accorder près de 60 % des captures.

C’est important que le fédéral donne les bons quotas mais surtout qu’il vise les bons pêcheurs : pas les pêcheurs industriels avec les mégabateaux, qui sont en train d’assassiner une industrie qui est viable.

Une citation de Vincent Marissal, député de Rosemont, Québec solidaire

Faire une plus grande place aux poissons québécois

Par ailleurs, Québec solidaire estime que le gouvernement Legault peut en faire davantage en adoptant une véritable politique d’approvisionnement en poissons et en fruits de mer québécois pour ainsi privilégier le sébaste dans des établissements publics comme les CHSLDou les CPE.

Je pense qu’on n’a même pas besoin d’une loi. Ça prend une politique d’approvisionnement, a expliqué le député solidaire. C’est bon pour la laitue de nos maraîchers à Mirabel, alors c’est sûrement bon pour notre poisson de la Gaspésie et de l’Est-du-Québec.

Quant à savoir si le Québec a un véritable poids politique dans le dossier des pêches par rapport aux provinces atlantiques, où ce secteur d’activité est beaucoup plus imposant, Vincent Marissal estime que le titulaire du MAPAQ, André Lamontagne, peut faire entendre sa voix auprès de sa collègue de Pêches et Océans Canada.

Le ministre Lamontagne, il n’est pas ministre de la Nouvelle-Écosse, il est ministre du Québec. Moi, je pense qu’il peut faire entendre sa voix, porter celle de la communauté, et je pense bien qu’on pourra certainement faire pencher la balance, a conclu Vincent Marissal.

Il faut souligner que la ministre Diane Lebouthillier s’est dite ouverte à l’idée d’augmenter le quota plancher de sébaste si les scientifiques, les pêcheurs et les transformateurs se prononcent unanimement sur cette question lors du prochain comité consultatif.

Par courriel, le cabinet de la ministre a indiqué qu’elle ne fera aucun commentaire quant à cette motion.

LA UNE : Ottawa doit augmenter le quota québécois de pêche au sébaste, estiment d’une seule voix les députés de l’Assemblée nationale. (Photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA

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