Plusieurs gouvernements dans le monde se sont engagés à diminuer leurs émissions à effet de serre en lien avec les automobiles. Ce matin, c’était au tour de l’administration Biden, aux États-Unis, d’annoncer les nouvelles règles d’émissions qui devront être appliquées au pays. Elles sont strictes, mais autant que ce qui était initialement proposé.
50 % de réduction
Les nouvelles règles détaillées par le gouvernement actuel exigent une réduction d’environ 50 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) des voitures et des camions pour particuliers d’ici 2032. Des réductions sont également prévues pour les particules fines qui causent le smog, un phénomène de plus en plus observable aux pays, selon certains experts.
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Bien que ses mesures semblent radicales, les décisions prises par l’administration Biden sont moins intenses que la proposition initiale de l’EPA (Environnemental Protection Agency) qui, l’an dernier, suggérait que les constructeurs d’automobiles diminuent de 50 % en 2027 et de 67 % les émissions de CO2
d’ici 2032.
L’EPA souhaitait aussi, au départ, que les deux tiers des ventes de voitures neuves soient électriques d’ici 2032. Les constructeurs d’automobiles et les syndicats ont qualifié d’impossible cette demande initiale, mais devront tout de même s’ajuster, car les nouvelles règles changeront le paysage automobile. En effet, dans la proposition finale révélée aujourd’hui, l’administration Biden s’attend à ce que 50 % de ventes de véhicules au pays soient rechargeables ou électriques d’ici 2030 afin de répondre aux nouvelles exigences.
Impact sur le Canada
Le gouvernement du Canada cherche à ce que 100 % des nouveaux véhicules légers vendus soient des véhicules zéro émission d’ici 2035, et se targue de vouloir diminuer de 45 % les émissions de CO2 du pays d’ici 2030.
Étant donné que les États-Unis sont des plaques tournantes dans l’univers de l’automobile, les nouvelles règles proposées aujourd’hui devraient aussi aider le Canada à atteindre ses objectifs. Effectivement, comme c’est souvent le cas, une décision prise chez nos voisins du sud impacte aussitôt, ou indirectement, notre marché.
Il est donc envisageable de croire que le marché canadien héritera d’un plus grand nombre de véhicules hybrides rechargeables et électriques dans les prochaines années, comme les constructeurs produiront davantage ces types de véhicules pour répondre à la demande aux États-Unis.
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