Aux Îles-de-la-Madeleine, l’entrepreneur désigné pour sortir de l’eau les épaves des cinq homardiers qui ont coulé à la suite de l’incendie survenu le 30 juin au port de Grande-Entrée s’est désisté.
Dans un courriel, la Garde côtière canadienne dit attendre une décision des assureurs pour recruter un nouvel entrepreneur, qui fournira un nouveau plan de renflouement.
Une fois soumis, ce plan sera étudié par la Garde côtière canadienne et ses partenaires afin de pouvoir adresser [sic] les différents enjeux
, écrit la conseillère principale aux communications de Pêches et Océans Canada, Émilie Proteau-Beaulieu.
Dans l’attente du choix du nouvel entrepreneur, le gouvernement fédéral ne peut pas confirmer le moment de la fermeture de sections du port durant l’opération de renflouement.
Dans l’intervalle, la Garde côtière demeurera sur le site pour continuer les opérations de contrôle et de récupération de polluants et de débris à l’intérieur dans la zone de confinement.

Des employés de la Garde côtière canadienne s’assurent de contenir les débris brûlés et les matières polluantes. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Le Shells N’Scales coule à son tour
La Garde côtière explique qu’avec les précipitations reçues dans la nuit du 9 juillet au 10 juillet, le dernier navire incendié, qui demeurait à flot, a partiellement sombré, ce qui a causé un nouveau rejet d’hydrocarbures dans la zone de confinement.
Ce rejet a depuis lors été récupéré.

Le bateau Shells N’Scales était toujours à flot au moment de cette photo, prise le 3 juillet, mais il a partiellement coulé depuis. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Des plongeurs ont effectué une inspection des lieux le 9 juillet et des discussions sont en cours pour évaluer la situation, selon les observations du rapport des plongées.
LA UNE : L’incendie du 30 juin a causé la perte totale de cinq homardiers et en a endommagé un sixième. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
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