Québec réclame toujours une part plus grande du sébaste

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Le ministre des Pêcheries du Québec, André Lamontagne, demande que les parts additionnelles de sébaste soient attribuées différemment du partage des 25 000 tonnes annoncé en janvier dernier.

 

Depuis cette annonce, la ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier, a assuré que le quota de 25 000 tonnes était un quota plancher. La décision de la ministre se prendra après la tenue du comité consultatif, qui réunit les membres de l’industrie, qui aura lieu la semaine prochaine.

Lors de son annonce, la ministre avait accordé la part du lion aux pêcheurs hauturiers, soit les bateaux de plus de 100 pieds de long, soit 58,69 % du total autorisé.

Les crevettiers de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent ainsi que les communautés autochtones ont respectivement obtenu 10 % du quota.

Le ministre Lamontagne souhaite, s’il y a plus de sébastes à pêcher, que la ministre des Pêches, Diane Lebouthillier, en profite d’ores et déjà pour revoir la répartition des quotas de sébastes additionnels. S’il y a des quotas supplémentaires qui sont annoncés, que ça ne sera pas nécessairement calqué sur les répartitions qui ont été annoncées il y a quelques semaines , a-t-il déclaré sur les ondes de Radio-Canada.

Ces quotas supplémentaires, d’après le ministre Lamontagne, devraient être octroyés selon les parts historiques du Québec et attribués à des pêcheurs actifs et non à des entreprises. Que ça vienne aider le plus possible ceux qui vivent des turbulences, que ces quotas soient utilisés au bénéfice d’un maximum de pêcheurs dans nos régions côtières.

Même si le ministre reconnaît que le sébaste ne viendra pas résoudre tous les problèmes de la pêche, les conditions de la réouverture de la pêche annoncée par la ministre Lebouthillier lui apparaissent toujours aussi décevantes. On voyait une opportunité exceptionnelle de venir accompagner nos pêcheurs actifs, puis nos pêcheurs qui vont vivre des difficultés. Ça n’envoie pas un signal qui réalise l’ampleur de ce qui va se passer chez nous et qu’ils sont mobilisés [les fonctionnaires fédéraux] pour venir accompagner dans cette transition-là.

L’objectif, c’est d’aider les humains qui traversent des périodes difficiles.

André Lamontagne, ministre des Pêcheries du Québec

Québec a annoncé, mardi, le financement de différentes mesures de soutien pour l’industrie de la pêche pour un total de 3,8 M$. Le ministre indique que dans un premier temps l’argent servira à développer un diagnostic et une vision sur l’avenir de la pêche.

C’est de rendre tout ça plus clair parce qu’on vit des choses présentement dans le secteur des pêches, mais on va en vivre beaucoup de choses dans les années qui s’en viennent puis de se préparer aussi là pour demain.

Le ministre se dit bien conscient des limites de cette aide. Le signal qui est envoyé, c’est un signal d’accompagnement, c’est un signal de soutien, même si cet accompagnement reste à définir.

LA UNE : Québec estime que les parts additionnels de sébastes devraient en priorité être accordées aux flottilles en difficultés. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH