Des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard dénoncent la nouvelle campagne anti-chasse au phoque

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Une campagne du groupe animaliste Humane Society aux États-Unis fait réagir les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.Cette campagne s’intitule « Chefs for Seals » et elle prône un boycottage des fruits de mer canadiens. Il s’agit d’un moyen de pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il interdise la chasse au phoque. Au moins une quarantaine de chefs américains ont adhéré à cette campagne.La réponse des pêcheurs insulaires ne s’est pas fait attendre. Mike McGeoghegan, président de l’Association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard, affirme que les chefs américains sont mal informés. Il souligne que le phoque est une espèce en pleine croissance.M. McGeoghegan souhaite que la campagne de boycottage aux États-Unis n’exerce pas d’effet à long terme.Un chef américain de réputation internationale, Anthony Bourdain, dénonce aussi cette campagne en affirmant qu’elle cause du tort aux Inuits et qu’elle ne tient pas compte des conséquences que la surpopulation de phoques a sur les stocks de poisson.La chef Renée Lavallée trouve cette campagne ridicule.

 

« Ce n’est pas à eux autres de se fourrer le nez et de dire, on va dire non à la chasse au phoque et aux produits canadiens à cause de ce qui se passe. » — Renée Lavallée, chef

La Humane Society soutient que la chasse aux phoques est cruelle, parce qu’elle s’attaque au petit et que la mort de l’animal est lente. Or, la chasse aux blanchons est interdite depuis plus de 20 ans et la plupart des phoques sont maintenant chassés au fusil.Le ministère des Pêches et des Océans estime à 7,3 millions le nombre de phoques à l’heure actuelle, ce qui constitue une population trois fois plus importante que celle évaluée dans les années 70.

 

 

 

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