L’exploratrice rurale : un monument à l’image des Madelinots venus coloniser l’Abitibi

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Le Comité des sports de l’île Nepawa veut souligner l’arrivée de contingents de colonisation en provenance des Îles-de-la-Madeleine en 1941 et 1942 par un monument historique représentant un phare : « La grande traversée », une sculpture de l’artiste Jacques Baril qui doit être installée tout juste devant la petite plage du débarquement sur le lac Abitibi devrait concrétiser cette volonté dès le printemps 2020, au grand plaisir de la quinzaine de milliers de descendants madelinots toujours établis dans la région, soit 10% de la population.

Les Landry, les Vigneault, les Turbide, les Poirier, les Longuépée, les Loiseau, les Langford, les Richard, ça vient tout des îles! Véritable amoureux des Îles-de-la-Madeleine, Jocelyn Poirier est très fier de ses origines. Son père est arrivé en Abitibi en 1942, alors qu’il n’avait que 16 ans. Pour un insulaire comme lui, c’est un choc de voir la forêt accotée sur la galerie en arrière du camp. C’est comme s’ils étaient tombés sur une mine d’or, de la forêt, des animaux, décrit-il de ce débarquement qui lui a maintes fois été raconté par son père et ses oncles. Celui qui revient des Îles-de-la-Madeleine avec ses enfants et ses petits-enfants n’a pas hésité à mettre la main à sa poche pour contribuer au projet de l’établissement d’une sculpture, comme la plupart des familles de descendants madelinots. C’est un peu comme jeter l’encre. Les Madelinots vont avoir leur place en Abitibi, au premier endroit où ils ont débarqué, on va immortaliser ça. Avec le livre et le DVD qui sont sortis, ça vient boucler la boucle. Ça vient nous revaloriser et remettre cette histoire-là au jour, poursuit-il, en référence au livre et au documentaire réalisés par Céline Lafrance et Sylvio Bénard.

LA UNE : L’Île Nepawa a une histoire bien particulière. Photo : Radio-Canada / Émilie Parent Bouchard