Des baleines en captivité pourraient trouver refuge en Nouvelle-Écosse

Publicité

Articles similaires

Passe Archipel : des citoyens réclament civisme et bienveillance dans le débat

Les débats entourant la Passe Archipel aux Îles-de-la-Madeleine ont...

VIDÉOJOURNAL : Rude soirée pour les élus madelinots

Des Madelinots demandent la démission du conseil municipal.   Vidéojournal Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Le CISSS des Îles prévoit un déficit de 9,1 M$ en 2024-2025

Près de 90 % du déficit anticipé de 9,1 M$ du...

Plus de 200 Madelinots assistent à une séance municipale houleuse

Perturbée par du chahut, des demandes de démission et...

Le projet d’un premier sanctuaire canadien pour baleines en captivité se précise. L’association The Whale Sanctuary Project veut créer un enclos marin de 40 ha sur la côte est de la Nouvelle-Écosse pour accueillir jusqu’à huit bélugas et deux orques rescapés d’aquariums d’Amérique du Nord.

Les promoteurs du projet veulent fermer une partie de la baie de Port Hilford, située à 200 km à l’est d’Halifax, à l’aide d’un grand filet ancré au littoral.

Les baleines qui vivraient dans l’enclos resteraient donc captives, mais elles auraient une meilleure vie que dans un aquarium, assure le directeur général de The Whale Sanctuary Project, Charles Vinick.

«Elles auront de la place pour plonger, nager et explorer le fond marin, des choses qu’elles ne peuvent habituellement pas faire en captivité», dit-il.

«L’arrivée dans un environnement plus riche, pour ces baleines, ce sera le jour et la nuit.» – Une citation de :Charles Vinick, directeur général de The Whale Sanctuary Project

L’association prévoit aussi construire un bâtiment sur la berge pour y établir un centre vétérinaire et un centre de préparation de la nourriture, puisque les baleines devraient être nourries avec des poissons pêchés dans la région ou importés.

«Chaque béluga mangera 18 à 25 kg de poisson par jour, donc si nous avons huit baleines, ce sera une tonne de nourriture par semaine», indique Charles Vinick.

 

LA UNE : Les bélugas seraient les premiers pensionnaires du sanctuaire. PHOTO : MEIGHAN MAKARCHUK