Et si nous étions fiers d’acheter chez nous…

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Si nous réduisions de 33% les achats que nous faisons actuellement en ligne, si nous réduisions de 33% les achats que nous faisons lors de déplacement à Moncton, Québec ou ailleurs, pour acheter dans un commerce local, nous conserverions le même plaisir que nous éprouvons en entrant à Place Laurier ou en surfant les pages d’une boutique en ligne, mais nous aurions un impact positif considérable sur la santé de notre archipel.

(33%, c’est seulement un morceau de linge sur trois, un appareil électronique sur trois, etc., que nous achetons actuellement à l’extérieur des Îles, il en reste deux.)

Tout le monde est touché directement ou indirectement par la fuite de ces achats. Cependant, plus de 150 entreprises de l’archipel vivent directement de produits ou de services qu’on peut se procurer facilement à l’extérieur des Îles. Ces entreprises emploient plus de 1000 personnes au cours de l’année. C’est plus que les usines de pêche.

Indirectement, ces entreprises sont aussi clients de d’autres entreprises et ces employés consomment partout dans l’archipel. Les enfants de ces employés fréquentent nos institutions scolaires et tous fréquentent le réseau de la santé. Qu’on l’analyse comme on veut, un dollar qui reste aux Îles fait du bien à tout le monde.

Ceci étant dit, qu’est-ce qu’on fait pour atteindre ce but ? L’effort doit inclure les commerçants et les consommateurs. Des éléments ont été soulevés lors des discussions tenues entre les commerçants, dans un dîner d’affaires organisé par la Chambre de commerce des Îles, il y a quelque temps.

  • Il faut que les commerçants augmentent le volume d’achats qu’ils se font entre eux, trouvent des façons de coopérer et de s’entraider. La « vraie » concurrence vient de l’extérieur.
  • Il faut que le consommateur regarde s’il peut acheter aux Îles avant d’acheter ailleurs. Le prix n’est pas toujours désavantageux et d’autres facteurs entrent en ligne de compte.
  • Il faut que le commerçant trouve des moyens pour atteindre le client chez lui et en ligne. Sans avoir un site web comme une multinationale, il y a certainement quelque chose qui peut être fait. Le web et la proximité, utilisés simultanément, peuvent devenir un outil intéressant.
  • Il faut que le service (le contact, la vente, le suivi, l’information) soit impeccable.
  • Il faut que l’impact de la présence d’entreprises prospères dans le milieu soit mieux connu et respecté, et ce, dans toutes les sphères de la société. (Il est quand même contradictoire, par exemple, qu’on sollicite les commerçants pour commanditer des sorties sportives et, qu’on y revienne la voiture remplie de marchandises achetées en ville.)

Bref, il faut que le consommateur soit sensible à l’importance d’acheter localement et, lorsque possible, qu’il fasse l’effort de le faire.

Il faut aussi que les commerçants locaux fassent tous les efforts pour satisfaire le consommateur. La connaissance du produit, la qualité du service, le prix, influencent les achats. Le sentiment de se faire prendre pour acquis, l’impression de ne pas être respecté, influencent aussi grandement la décision d’achat.

Les Madelinots et les Madeliniennes sont des gens fiers qui trouvent des solutions à leurs problèmes. Soyons donc des commerçants exemplaires et des consommateurs fiers. Faisons tout pour diminuer cette malheureuse fuite d’argent qui nous pénalise tous.

Et si nous étions fiers d’acheter chez nous…

Photo : Magazine LES ÎLES / Le Pédalier

 

Note : Les blogueurs sont responsables du contenu et des éléments qu’ils intègrent dans leur blogue, ils ne sont en aucun cas associés à la rédaction de ilesdelamadeleine.com

Source : Chambre de Commerce des Îles de la Madeleine:
Et si nous étions fiers d’acheter chez nous…