L’équipe scientifique EDMAKTUB a filmé des images inédites de rorquals communs en alimentation de surface le 6 avril dernier, au large de la côte de Garraf, en Espagne. La vidéo conçue à partir des images captées par un drone permettra aux biologistes marins du monde entier d’en apprendre davantage sur leur comportement alimentaire : leurs habitudes et leurs déplacements ; leurs stratégies ; la quantité d’énergie à absorber pour compenser celle dépensée pour s’alimenter, les effets de l’activité humaine et des changements climatiques sur l’alimentation des géants, etc. De fait, c’est en comprenant mieux l’animal dans son ensemble que nous pourrons lui offrir la meilleure protection.

Des bouchées spectaculaires

Voir ces géants manger est captivant ! Mais que voit-on, exactement ? D’abord, ils se tournent sur le côté. Ensuite, ils accélèrent et ouvrent la gueule pour engloutir des milliers de litres d’eau et de petites proies. À ce moment, leur mâchoire inférieure se trouve dans un axe pratiquement perpendiculaire au corps, comme si elle se disloquait, et la poche de la gorge vient toucher leur abdomen.

Dans la vidéo, on peut constater que la coloration de la mâchoire inférieure des rorquals communs est asymétrique — le côté gauche est foncé et le côté droit, pâle. Selon certains experts, l’animal se tourne sur le côté pour présenter le côté pâle de sa mâchoire, ce qui lui permettrait de se camoufler afin de prendre ses proies par surprise.

Lorsqu’un rorqual commun prend une bouchée, sa poche ventrale se remplit à une vitesse de 20 m3/s. Après seulement six secondes, il referme sa bouche, qui contient alors environ 120 000 litres d’eau de mer ! Puis, en moins d’une minute, il filtre l’eau par ses fanons pour ne retenir que les proies et les avale tout rond. Le ventre reprend alors sa forme habituelle.

C’est d’abord le cerveau qui reçoit l’information des vibrisses situées sur le rostre du rorqual et qui détectent les proies dans l’eau. L’opération est ensuite orchestrée par un organe sensoriel de la taille d’un pamplemousse situé dans les tissus mous reliant les mandibules de l’animal, qui envoie à son tour un message au cerveau afin qu’il amorce et coordonne le processus de capture des proies.

Chaque filtrage permet aux rorquals communs d’engouffrer 10 kg de nourriture, et chaque individu peut absorber jusqu’à 1 800 kg par jour. Le phénomène est spectaculaire et exceptionnel à voir, surtout quand on connait les processus mécaniques qui se cachent sous ces tonnes de chair, de muscles et de gras !

Par François Vachon

LA UNE : Chaque filtrage permet aux rorquals communs d’engouffrer 10 kg de nourriture, et chaque individu peut absorber jusqu’à 1 800 kg par jour. © EDMAKTUB

Les pêcheurs du Québec seront soumis au même protocole de protection de la baleine noire que leurs collègues des provinces maritimes.

Pêches et Océans Canada a publié en fin de journée, vendredi, un avis qui touche les flottilles de crabiers, de homardiers, de buccins et de tous les pêcheurs de poissons de fond qui utilisent des engins fixes comme la trappe, la palangre ou le filet maillant. En vertu de ces mesures, lorsque la présence de baleine noire de l’Atlantique Nord sera détectée dans un secteur, Pêches et Océans Canada fermera un total de neuf quadrilatères de 10 miles sur 10 miles, pendant 15 jours, afin de créer une zone tampon autour du lieu d’observation. Cette limite tient compte du déplacement de la baleine. Une zone très fréquentée l’an dernier par les baleines noires sera de plus complètement fermée à la pêche. Les crabiers de la Gaspésie, qui pêchent dans la même zone que leurs collègues du Nouveau-Brunswick, étaient déjà touchés par ces mesures.

LA UNE : Des bateaux de pêche à L’Étang-du-Nord aux îles de la Madeleine. Photo : Radio-Canada/Elisa Serret

Le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles-de-la-Madeleine économise des milliers de dollars en polluant moins, grâce à un système qui lui permet de récupérer les surplus de la centrale thermique d’Hydro-Québec.

Depuis maintenant un mois, le système de récupération d’énergie remplace les fournaises du CISSS, qui ont pu être arrêtées complètement. Le chef des services techniques du CISSS des Îles-de-la-Madeleine, Carl Leblanc évalue que cela représente une économie de 400 000 dollars pour l’établissement de santé. La direction du CISSS constate également que les pertes de chaleur sont moins importantes que prévu. Selon M. Leblanc, les pertes d’énergie entre la centrale et le CISSS s’élèvent à 0,5 degré celcius, alors que des pertes entre quatre et cinq degrés étaient d’abord attendues.

LA UNE : Carl Leblanc, Chef des services techniques du CISSS des Îles-de-la-Madeleine Photo : Radio-Canada/Philippe Grenier

Pêches et Océans Canada a fait connaître jeudi le plan de pêche des homardiers des Îles-de-la-Madeleine. La flottille des Îles pourra partir le 5 mai à 5 h le matin, si les conditions de vent le permettent.

La mise à l’eau des casiers pourrait être retardée si les prévisions pour les vents sont supérieures à vingt nœuds. Chaque pêcheur est autorisé à utiliser 273 casiers. La taille minimale des homards capturés est de 83 mm. La saison des 325 pêcheurs de la zone 22 s’étendra jusqu’au 7 juillet.

LA UNE : Archives Photo : Jonathan Vigneau

Les pêcheurs de homard des Maritimes sont surpris d’apprendre que leurs confrères de la Gaspésie n’auront pas à se soumettre aux mêmes contraintes qu’eux afin de protéger les baleines noires.

Les pêcheurs de homard de la Gaspésie n’auront pas à composer avec la fermeture totale ou temporaire de certaines zones de pêche, selon le plan de pêche au homard rendu public mercredi par Pêches et Océans Canada. Ce plan concerne les zones 19, 20 et 21 qui couvrent le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Pourtant, leurs collègues des Maritimes ont appris mardi qu’ils n’auront pas le droit de pêcher dans certaines zones, comme c’est le cas pour les pêcheurs de crabe.

LA UNE : Des pêcheurs de homard à Tignish, à l’Île-du-Prince-Édouard Photo : La Presse canadienne/Nathan Rochford

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard doit tirer des leçons de l’attaque informatique dont son site Internet a été la cible, lundi, affirme un expert en cybersécurité.

Steve Waterhouse, un ancien officier de sécurité informatique au ministère de la Défense nationale, estime que le site du gouvernement insulaire demeure « vulnérable » aux rançongiciels. Lundi, des pirates présumés ont rendu le site de l’Île-du-Prince-Édouard inutilisable pendant plusieurs heures. En début de journée, ils ont affiché une demande de rançon en bitcoins sur la page d’accueil du portail. Le gouvernement dit qu’il a été en mesure de remettre son site sur pied à partir d’une version sauvegardée, sans payer la rançon demandée. Aucune donnée personnelle n’aurait été compromise ou perdue, selon la province. Mais des questions demeurent quant à la sécurité du site, selon l’expert en sécurité Steve Waterhouse.

LA UNE : Pirates informatiques et cyberattaques Photo : Reuters/Kacper Pempel

Deux créateurs d’entreprise madelinienne et un projet étudiant sont en lice pour le volet régional du Défi OSEntreprendre ce printemps. Les instigateurs de ces projets courent la chance de représenter les Îles-de-la-Madeleine au 20e grand Gala national. Afin de démystifier la démarche et de stimuler l’intérêt de futurs entrepreneurs qui aimeraient éventuellement « oser entreprendre », nous voulons mettre en lumière la qualité et l’ingéniosité de ces modèles d’affaires.

Dans la catégorie Bioalimentaire, l’entreprise Les Huîtres d’Old Harry désire combiner passion et développement durable afin de mettre sur pied une ferme ostréicole aux Îles-de-la-Madeleine. Avec une technique innovante qui permettra de réduire les gaz à effet de serre (GES) au minimum, ils veulent produire l’huître la plus pure qui soit; un produit unique qui s’adressera aux marchés québécois et internationaux.

Dans la catégorie Services aux individus, l’entreprise Voile Aventure Golfe Saint-Laurent (vags.ca) est avant tout une plateforme de location de bateaux entre particuliers. Elle propose de mettre en relation des propriétaires de bateaux ancrés aux Îles-de-la-Madeleine et des locataires-vacanciers en offrant l’opportunité de partager une passion commune : le nautisme.

Les élèves de la classe du Premier cycle adapté de la Polyvalente se sont mérités, le prix Coup de cœur régional décerné par le jury au concours Ose entreprendre.  Un projet de cantine mobile a vu le jour dans la classe du Premier cycle adapté . Celui-ci consiste à offrir des collations santé aux membres du personnel et aux élèves de la Polyvalente. Les élèves du PCA préparent des mélanges de fruits, de noix et céréales dans des contenants réutilisables ( fromages, biscottes, noix, raisins, etc.) Les jeunes font également parfois des recettes santé ( boules d’énergie, barres tendres, etc.). Les collations préparées ainsi que des aliments achetés (jus, yogourts, etc.) sont distribués à l’aide d’un chariot que les élèves transportent au local des enseignants et aux comptoirs des jeunes lors des pauses. Un système libre-service est installé pour les adultes afin d’y inscrire leurs achats. Un système de facturation est instauré et permet aux adultes de payer ultérieurement. Les collations préparées fonctionnent sous le principe de la philosophie « zéro déchet », les contenants sont en dépôt et sont chargés aux participants qui ne les retournent pas.

Chaque année, depuis 20 ans, le volet Création d’entreprises offre l’occasion aux nouveaux entrepreneurs participants de positionner leur projet, d’obtenir des bourses en plus d’élargir leur réseau et d’exprimer leur passion! « C’est une bien belle carte de visite qui ajoute de la crédibilité et donne une belle reconnaissance », dit Joël Arseneau, président de l’île imagin’air. M. Arseneau avait été sélectionné parmi les lauréats régionaux en 2014 pour un projet soumis par le biais de son entreprise, 44Screens.

Le nom des gagnants sera dévoilé lors d’un gala régional qui aura lieu le jeudi 26 avril en fin de journée.

Source : Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine

Plastic Odyssey, c’est un catamaran de 25 mètres. Son moteur fonctionne avec du carburant issu de déchets plastiques.

Simon Bernard, jeune officier de marine marchande a décidé d’entreprendre en 2020, un tour du monde afin de montrer qu’il est possible de faire barrière aux plastiques qui envahissent les océans en les empêchant d’arriver jusqu’à la mer.

Son bateau laboratoire avancera grâce aux déchets plastiques récupérés à terre à chaque escale et transformés à bord en carburant au fur et à mesure des miles parcourus.

Plastic Odyssey, le navire qui marche aux déchets plastiques (Paris Match)

Il s’est appuyé sur une communauté de chercheurs, d’écoles d’ingénieurs, d’universités à travers le monde pour monter ce projet qui a le soutien de nombreux navigateurs.

Photo & source : Plastic Odyssey