« J’ai échangé mon Chevrolet Silverado 2017 pour un Chevrolet Silverado 2022. Deux semaines après la transaction, le concessionnaire chez qui j’ai fait affaire m’a rappelé pour me dire que je devais venir rechercher mon ancien camion parce que son moteur est défectueux. Le concessionnaire allègue que j’étais au courant de la défectuosité avant la transaction, alors qu’il n’en est rien. Quelles sont mes obligations? » – Billy

Réponse

Bonjour Billy,

N’étant pas certain de comment vous répondre adéquatement, compte tenu du fait qu’il s’agit d’une situation d’exception, j’ai contacté l’Office de protection du consommateur (OPC) qui m’a transmis des pistes de solution.

La réponse de Charles Tanguay, responsable des relations avec les médias, apporte des précisions importantes. D’entrée de jeu, il rapporte qu’il faudrait vérifier quelles sont les circonstances dans lesquelles s’est faite la transaction. Ceci inclut forcément les conditions nommées dans l’entente contractuelle qui vous a lié au concessionnaire lorsque vous lui avez vendu votre véhicule.

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Selon ce qu’il rapporte avec les informations que vous m’avez transmises, votre cas ne relèverait pas de la Loi de protection du consommateur (LPC). La raison est que quand vous laissez votre véhicule en échange d’un autre, la transaction se fait en deux étapes. La première consiste à vendre votre véhicule actuel au concessionnaire avec lequel vous faites affaire. Vous agissez donc à titre de « vendeur », et non de « consommateur ».

Cette situation relèverait plutôt du Code civil, plus précisément l’article 1726 du Code civil du Québec, qui encadre l’application de la garantie légale de qualité.

1726. Le vendeur est tenu de garantir à l’acheteur que le bien et ses accessoires sont, lors de la vente, exempts de vices cachés qui le rendent impropre à l’usage auquel on le destine ou qui diminuent tellement son utilité que l’acheteur ne l’aurait pas acheté, ou n’aurait pas donné si haut prix, s’il les avait connus.

Il n’est, cependant, pas tenu de garantir le vice caché connu de l’acheteur ni le vice apparent ; est apparent le vice qui peut être constaté par un acheteur prudent et diligent sans avoir besoin de recourir à un expert.

Selon ce que rapporte M. Tanguay, il reviendrait au concessionnaire de faire valoir son droit et, par conséquent, de prouver les faits qui soutiennent son hypothèse. Il est donc du ressort du concessionnaire de prouver que vous étiez au courant de la défectuosité du moteur de votre véhicule, ce qui aurait potentiellement eu un impact sur la transaction.

Je pense que votre point de salut se trouve là. Il faut demander au concessionnaire d’étayer sa position et les raisons qui le poussent à penser que vous étiez au courant du problème avant de lui vendre votre véhicule. Après coup, vous saurez plus précisément quelles sont vos obligations à cet égard.

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Les municipalités au Québec essaient tant bien que mal de réussir à diminuer les déficits engendrés par les services de transport en commun. Plusieurs solutions sont sur la table afin de réduire cette dette, dont l’augmentation de la taxe sur l’immatriculation des véhicules en circulation dans les villes. La conseillère municipale de la Ville de Québec dans le secteur Limoilou, Jackie Smith, a demandé, il y a quelques jours, d’augmenter la taxe sur l’immatriculation à 1 167 $ pour les résidents de la Ville de Québec.

Une très forte augmentation

Afin de mettre les choses en perspective, il est primordial de noter que la taxe actuelle demandée par la Ville de Québec est de 30 $, et ce, depuis 1992. En faisant passer cette contribution à 1 167 $, la conseillère demande une augmentation de la contribution de presque 4 000 %.

Pourquoi alors demander une hausse aussi considérable? Selon Jackie Smith, cette hausse serait justifiable étant donné qu’elle représente le prix annuel payé par un utilisateur mensuel du réseau de transport de la capitale (RTC). Toujours selon la conseillère, si l’on applique cette hausse sur les 300 000 véhicules immatriculés dans la région, le RTC serait en mesure d’offrir un service gratuit à tous les citoyens, ce qui aiderait la Ville de Québec à diminuer de façon radicale les gaz à effet de serre dans la région.

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D’autres municipalités pourraient être concernées

La taxe sur l’immatriculation pourrait augmenter dans d’autres villes au Québec. À vrai dire, une trentaine de villes du Québec auraient déposé une demande à la Société de l’assurance automobile du Québec afin d’augmenter, au cours des prochains mois, cette contribution.

La SAAQ, qui traite les réclamations des villes intéressées, a effectivement déclaré avoir reçu 30 requêtes, mais n’a pas voulu rendre publique la liste des villes concernées. Ajoutons toutefois que les conseils municipaux ou les instances de leurs MRC devront adopter des règlements en ce sens d’ici le 31 mai pour rendre la démarche officielle.

La crise financière des réseaux de transport collectif amène son lot de défis aux différentes villes. La Ville de Montréal n’a d’ailleurs pas fermé la porte à une augmentation prochainement. Pour ce qui est de la Ville de Québec, le maire Bruno Marchand confirme qu’une hausse aussi forte que celle proposée par la conseillère Jackie Smith ne sera pas appliquée. Cependant, la Ville demeure ouverte à une future hausse.

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La Ferrari 812 est avec nous depuis 2018 et a connu une carrière spectaculaire à tous les points de vue. Pour assurer sa succession, Ferrari dévoile la 12Cilindri, la nouvelle génération de grand coupé/spider à 2 places à moteur V12 en position avant. Avant même le début de sa production, comme ses successeurs, cette voiture est déjà un placement et commence à prendre de la valeur.

Inspiration de la GTB/4 Daytona

Dès le premier coup d’œil, on voit la mythique Ferrari GTB/4 Daytona de 1968 à 1973. C’est particulièrement frappant à la partie avant avec l’aménagement des blocs optiques en pointe. En dessous, l’équipe de design, sous les ordres de Flavio Manzoni, intègre une bande de DEL. Contrairement à la 812 qui favorisait les rondeurs et la souplesse, la 12Cilindri n’est qu’en angles et en arêtes. Le constructeur joue avec des appliques noires pour structurer la carrosserie et donner du volume. Évidemment, comme on est dans l’environnement Ferrari, aucune ligne n’est perdue sans contribuer à l’aérodynamisme de la voiture. Ferrari n’impose pas d’aileron ; elle propose plutôt 2 volets actifs rétractables intégrés au sommet du coffre. Contrairement à l’habitude de Ferrari, dans le cas de la 12Cilindri, on a dévoilé simultanément le coupé et le cabriolet version spider. Pour ce qui est des pneus, l’acheteur aura le choix entre deux options : des Michelin Pilot Sport S5 ou des Goodyear Eagle F1 Supersport de 275/35ZR21 à l’avant et 315/35ZR21 à l’arrière.

Un vrai cockpit

Ferrari structure en trois sections la présentation intérieure de la 12Cilindri, la partie supérieure du tableau de bord qui s’étend dans les portières ; secundo, le centre du tableau de bord ; et finalement la base qui inclut également les sièges. Pour la segmentation, Ferrari permet un jeu de couleurs de cuir et de matériaux. Alors même qu’on propose un V12 à l’avant, Ferrari veut jouer la carte écologique en utilisant de l’Alcantara fabriqué à partir de polyester recyclé à 65 %.

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L’habitacle suit l’approche qu’on connaît du constructeur, notamment des Roma et du VUS Purosangue. On trouve 2 arches devant les occupants et, dans chaque cas, on retrouve des écrans multimédias de 10,25 et de 8,8 pouces ou, encore, l’instrumentation avec affichage de 15,6 pouces. Même si l’habitacle est assez compact, on ne retrouve pas moins de 15 haut-parleurs de conception Burmester qui totalisent 1 600 watts.

La bête

Sous le long capot, on découvre une évolution du V12 de 6,5 litres de la Ferrari 812 Competizione. Ce monstre mécanique livre une puissance de 830 chevaux à 9 500 tours/minutes sans aucune aide de turbocompression, de suralimentation ou d’hybridation. Contrairement à Lamborghini qui a hybridé la mécanique V12 de la Revuelto, chez Ferrari, les ingénieurs demeurent des puristes et en ligne avec l’héritage de la lignée du modèle.

Le moteur est revu de A à Z afin d’optimiser son rendement et ses performances. Aucun détail n’est laissé au hasard. Dans le lot, on compte sur l’adoption de bielles en titane qui permettent une économie de 40 % de la masse tournante par rapport à l’acier avec la même résistance. On réduit également de 3 % la masse du vilebrequin à la suite de sa recalibration.

La reconfiguration de la boîte de vitesses automatique à 8 rapports à double embrayage et l’arrivée de l’Aspirated Torque Shaping permet de donner plus de sensations en matière de couple au passage des 3^e et 4^e rapports. Dans cette même veine, la réactivité est améliorée de 30 % au passage des rapports par rapport à la génération précédente.

Afin de rendre la 12Cilindri encore plus incisive sur la route, Ferrari l’a dotée de la technologie à 4 roues directionnelles. Bien qu’on ait fait un effort louable, l’équilibre des masses n’est pas parfait à 48,4 % à l’avant et à 51,6 % à l’arrière.

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L’histoire du câble à haute tension du moteur arrière du Toyota RAV4 hybride 2019-2022, qui dure depuis plus de 2 ans, s’est soldée par une extension de garantie et une pièce mise à jour, rassurant une bonne partie des propriétaires du véhicule. Depuis, plusieurs témoignages de propriétaires de véhicules de la même marque et utilisant la même technologie ont subi le même genre de problème. Même si l’information circulait officieusement depuis quelque temps, Toyota Canada vient de confirmer que 4 modèles sont maintenant visés par une amélioration de la garantie touchant le câble haute tension du moteur arrière.

Par l’entremise d’une lettre transmise aux propriétaires de Toyota Highlander 2020 à 2022, de Toyota RAV4 Prime 2021 à 2022, de Sienna à rouage intégral 2021 à 2022 et Toyota Venza 2021 à 2022, Toyota Canada a confirmé l’amélioration de la garantie. Du côté de Lexus, les modèles NX 350 h et NX 450 h+ sont également concernés par cette prolongation de la garantie.

Contrairement à la garantie initiale de cette composante, qui la couvrait pour 3 ans ou 60 000 kilomètres, la pièce est maintenant protégée pendant 8 ans ou 160 000 kilomètres, comme une portion des composantes reliée à la motorisation hybride. Nous avons contacté Toyota Canada pour obtenir plus de détails, nous sommes dans l’attente d’une réponse de leur part.

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Voici ce qu’on peut lire dans la lettre envoyée aux propriétaires d’un modèle concerné : « La condition spécifique couverte par ce programme est la corrosion excessive au niveau du connecteur du faisceau de câblage HV sous le plancher et du câble de moteur de traction arrière. Si la condition est vérifiée, on procèdera à la réparation du véhicule ou le faisceau de câblage/câble concerné sous réserve des conditions de ce Programme d’amélioration de la garantie. »

Un câble amélioré

Les modèles 2023 et plus récents ne sont pas inclus puisqu’ils profitent vraisemblablement d’une pièce mise à jour, laquelle comporte une ouverture qui permet aux détritus de se drainer, ce qui devrait limiter le processus de corrosion. C’est d’ailleurs cette pièce mise à jour qui est installée sous les véhicules lorsqu’ils nécessitent réparation.

Dans la lettre, on peut lire que les concessionnaires auront besoin de 5 à 10 heures pour compléter la réparation, sans frais, selon le modèle. Selon l’information obtenue de la part de consommateurs aux prises avec ce problème, la pénurie de pièces qui touchait ce problème n’est plus un enjeu. Le constructeur semble avoir amélioré la disponibilité.

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