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L’actualité de la semaine – Omar & Oscar

Semaine du 27 mai 2024 : Le homard envahit les marchés et le prix chute en Gaspésie et aux Îles

Le homard envahit les marchés et le prix chute en Gaspésie et aux Îles

 

«Kent Hughes est très actif au moment où on se parle»

Cet été, Kent Hughes aura plusieurs dossiers. Au sein de sa propre équipe, il aura quelques renouvellements de contrat à gérer. Arber Xhekaj et Justin Barron sont les cas les plus importants.

Non, ce n’est pas un aussi gros été que l’an passé pour les RFA. #ColeCaufield

Il pourrait prendre de l’avance pour l’an prochain, quand Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle verront leur entente prendre fin. Il y a des rumeurs voulant que ce soit dans les plans du DG, mais sans pour autant être prioritaire.

En fait, selon ce que Martin McGuire a déclaré hier soir au micro de Mario Langlois, au 98.5 FM, ce n’est pas la priorité en ce moment. Ce le sera peut-être plus tard durant la saison morte, mais pas maintenant.

Pourquoi donc?

Parce que selon le descripteur radio, en ce moment, Kent Hughes est plutôt sur le cas d’améliorer son équipe. Il est sur le téléphone de façon assez intense pour évaluer ses options avec bien du monde.

Des sources ont rapporté à McGuire que le DG du CH est «très actif» en ce moment et que le club essaie de bouger.

McGuire affirme que le DG cherche à améliorer son équipe et le sort de son club au repêchage. Ça ne veut pas assurément dire que ça implique le choix #5, mais peut-être que le DG regarde pour monter une autre fois dans le top-25.

Il est logique de penser que le Canadien regarde pour échanger des défenseurs ou des choix contre des attaquants top-6.

Bien évidemment, le nom de Martin Necas doit revenir dans la conversation. C’est présentement le nom le plus populaire sur le marché et on sait que le Canadien est dans le coup#AucuneSurprise

Pierre LeBrun a justement ramené le nom du CH dans la conversation à TSN dans les dernières heures.

Mais il y a d’autres noms qui s’ajouteront. Arthur Kaliyev est possiblement sur son départ de Los Angeles et des gars comme ça dans la LNH, il doit y en avoir un et un autre partout dans le circuit Bettman.

À suivre pour le Canadien, qui doit jongler entre souhaits et réalité cet été.

En rafale

– Avis aux fans de balle.

– En effet.

– Coupe à Dallas : Guy Carbonneau y croit.

– Il était surpris.

– Ils ne sont plus que deux.

Jared Davidson a signé son contrat d’entrée avec le Canadien

Ça y est.

On se demandait si le Canadien allait offrir un contrat d’entrée à Jared Davidson en marge de sa première saison chez les pros, à Laval. En 2023-2024, il avait seulement un contrat de la LAH.

Et la réponse, c’est oui. Le voilà avec en mains un contrat d’entrée de deux ans, ce qui est standard pour son âge.

Avec 11 buts et 16 points en 38 matchs avec le Rocket, il s’est trempé les pieds chez les pros l’an passé. Et là, voilà que le Canadien a été convaincu par son potentiel, sa saison et ses prestations au dernier camp du club.

Le risque valait la chandelle.

Rappelons que Davidson est un espoir repêché en 2022 en provenance de la Ligue canadienne de hockey. Ce que cela veut dire, c’est que pour voir le CH retenir ses droits, le jeune devait signer un contrat avant demain après-midi.

Un espoir de la LCH est sous le contrôle de son club pendant deux ans.

Il n’est pas le seul joueur dans cette situation-là en ce moment. Cédrick Guindon, Miguel Tourigny et Petteri Nurmi doivent aussi avoir un contrat avant demain pour rester des espoirs du club.

Mais à ce point-ci, on peut penser que leur chien est mort.

Notons qu’un club a droit à 50 contrats à la fois. Jared Davidson est le 40e contrat en vue de la prochaine saison, mais cela ne tient pas compte de tous les agents libres avec ou sans restriction du club.

À six pieds et 180 livres, le 130e choix de la cuvée 2022 devrait commencer la prochaine saison à Laval. Mais cette année, il sera éligible à un rappel.

En rafale

– C’est fait.

– Ah oui?

– Joel Armia a 31 ans.

Les risques côtiers, enjeu « de l’heure » dans l’Est-du-Québec

Plus de 200 intervenants sont réunis pour participer au premier Forum interrégional sur les risques côtiers qui se tient jusqu’à vendredi à Rivière-du-Loup. L’objectif : aborder les défis à affronter et les pratiques exemplaires à adopter pour contrer l’érosion et les débordements côtiers.

L’événement, qui affiche complet, est organisé par le Conseil régional de l’environnement (CRE) du Bas-Saint-Laurent, en partenariat avec les CREde la Côte-Nord, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Des représentants de plusieurs municipalités, organismes, ministères et entreprises privées ont l’occasion de participer à plusieurs conférences afin de discuter de la problématique de l’heure, selon le directeur général du CRE du Bas-Saint-Laurent, Patrick Morin.

Des gens assis à des tables écoutent l'une des conférences du Forum.

L’événement affiche complet avec la présence de plus de 200 participants. PHOTO : RADIO-CANADA / FABIENNE TERCAEFS

L’humain au cœur des discussions

Plusieurs thèmes y sont abordés, dont la prise de conscience et l’acceptation des risques côtiers, les solutions basées sur la nature, les exemples régionaux en adaptation et la santé mentale en contexte de changement climatique.

Patrick Morin explique que l’événement a justement pour mission de mettre davantage l’accent sur les impacts des risques côtiers sur les humains. On parle des aspects environnementaux, de comment on peut s’adapter, mais aussi de la détresse psychosociale et financière qui viennent avec les risques côtiers, décrit-il.

La Dre Marianne Papillon, médecin spécialisée en santé publique aux Îles-de-la-Madeleine, offre justement une conférence sur les impacts psychosociaux liés aux risques côtiers. Selon elle, les effets sur la santé mentale peuvent prendre du temps avant de faire leur apparition lors de débordements côtiers.

Dre Marianne Papillon.

Dre Marianne Papillon est médecin en santé publique au Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : RADIO-CANADA

Sur le coup, on va avoir une réaction et après, on se mobilise, on trouve des solutions et à un moment donné, on arrive au bout de nos réserves d’énergie. Et c’est là que les troubles peuvent commencer et qu’on peut perdre l’équilibre au niveau de notre santé mentale, explique Dre Papillon, qui est également spécialiste en santé durable et planétaire.

Selon elle, en plus des mesures concrètes mises en place pour faire face aux aléas de la nature, comme le déménagement des maisons ou la recharge de plages, il faut aussi parler davantage des personnes qui vivent ces situations.

Il y a aussi tout ce qu’on peut faire pour nourrir notre tissu social, pour qu’il y ait une plus grande résilience de la communauté, de la bienveillance, de l’entraide, illustre-t-elle.

Apprendre des leçons du passé

Le maire de Notre-Dame-du-Portage s’y connaît bien en matière d’érosion côtière. Sa municipalité a dû faire face à des défis majeurs au cours des dernières années. Le gouvernement a d’ailleurs investi 9,5 millions de dollars en 2023 pour aider le village à affronter les problèmes engendrés par l’érosion et les débordements.

C’est directement plusieurs résidences qui sont menacées, également nos parcs et nos routes. Il faut parfois qu’on fasse de la recharge de plage pour protéger nos infrastructures, décrit-il.

Vincent Moore.

Vincent Moore, maire de Notre-Dame-du-Portage PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BLANCHET

L’élu croit que la concertation et le partage de connaissances sont essentiels pour faire face à la situation.

On se fait accompagner par plusieurs professionnels dans le dossier parce que c’est sûr que pour une petite municipalité, c’est toujours un défi. On n’a pas forcément des professionnels en érosion côtière au sein de notre organisation, donc il faut vraiment s’entourer des bonnes personnes, croit Vincent Moore.

Il ajoute être davantage outillé pour répondre aux questions des citoyens en raison de l’expérience acquise au cours des dernières années.

L’exemple de la pointe de Moisie, sur la Côte-Nord

Le Forum interrégional sur les risques côtiers permet aussi aux participants de partager des solutions pour s’adapter aux changements climatiques. Des membres de l’organisme Environnement Côte-Nord sont d’ailleurs sur place pour parler de leur projet de restauration de la pointe de Moisie, à une vingtaine de kilomètres de Sept-Îles.

De 2016 à 2019, Environnement Côte-Nord, de concert avec des organismes innus, a procédé à la restauration d’un milieu riverain endommagé notamment par le passage de véhicules tout-terrains.

On a entre autres fermé différents accès aux écosystèmes avec des barrières d’ensablement, explique le directeur d’Environnement Côte-Nord, Sébastien Caron.

Des affiches incitent les usagers de la pointe de Moisie à rester dans les sentiers.

Des affiches incitent les usagers de la pointe de Moisie à rester dans les sentiers afin de protéger la faune et la flore du secteur. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MATHIEU BOUDREAU

Il croit que ce projet illustre le fait que des organismes peuvent aussi agir sans cogner à la porte du gouvernement pour obtenir de l’aide.

À force de travailler sur ce territoire-là, on a commencé à comprendre qu’il y avait un intérêt de la part des Innus pour le protéger. On a créé des contacts, raconte-t-il.

Des fois, on a tendance à aller vers le politique alors que ce sont deux organismes de la société civile qui se sont alliés pour travailler ensemble, renchérit-il.

LA UNE : Plusieurs thèmes y sont abordés, dont la prise de conscience et l’acceptation des risques côtiers, les solutions basées sur la nature, les exemples régionaux en adaptation et la santé mentale en contexte de changement climatique. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON TURCOTTE

vec les informations de Marie-Christine Rioux et Fabienne Tercaefs.

 

Trucs et conseils pour transporter vos animaux à bord de votre véhicule

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Les animaux domestiques font partie de notre quotidien. Plus de la moitié des ménages au Québec possède un chien ou un chat. Plusieurs aiment trimbaler leur animal de compagnie partout où ils vont, ce qui suggère, bien entendu, des déplacements à bord d’un véhicule. Voici quelques conseils qui vous permettront d’assurer le confort et la sécurité de tous les occupants du véhicule lors de vos déplacements.

Nous vous suggérons d’habituer votre animal à se promener en véhicule dès son tout jeune âge. Débutez aussi par des trajets plus courts. Et surtout, évitez de laisser votre animal à bord sans surveillance, surtout par temps chaud ou froid.

Pas à l’avant du véhicule

Comme un jeune enfant, votre animal doit être placé sur la banquette arrière ou dans l’espace de chargement s’il est adapté. Les véhicules modernes sont équipés d’une panoplie de coussins de sécurité gonflables qui pourraient blesser votre animal en cas d’accident.

Pour la sécurité de tous, il est préférable d’utiliser une cage de transport ou de l’attacher au moyen d’un harnais de sécurité relié à la ceinture de sécurité. Il faut éviter que votre animal de compagnie puisse se déplacer un peu partout à bord. Si cette liberté peut être intéressante, l’animal pourrait tomber, avoir peur et sauter sur l’un des occupants ou le conducteur, ce qui pourrait entraîner un accident. Il ne doit en aucun temps être en mesure d’interférer avec la conduite de votre véhicule. Il doit cependant être capable de s’asseoir confortablement et de se retourner librement.

Une question de loi

Cela permettra également d’éviter que votre animal n’obstrue votre vue. Le code de la sécurité routière est clair à cet effet puisque l’article 442 mentionne que « Nul ne peut conduire un véhicule routier ou une bicyclette lorsqu’un passager, un animal ou un objet est placé de façon à obstruer la vue du conducteur ou à gêner la conduite du véhicule ».

On oublie les images bucoliques des films d’il y a quelques années alors que les conducteurs se promenaient dans leur camionnette, le chien sur les genoux avec la tête sortie par la fenêtre, poil au vent. Ce n’est pas non plus une bonne idée de laisser votre chien libre dans la caisse d’une camionnette. Il s’agit d’une pratique d’une autre époque qui est maintenant illégale également.

Lors des longs trajets, nous vous recommandons de faire des arrêts fréquents pour divertir votre animal et lui permettre de se dégourdir les pattes. C’est aussi un bon moment pour une pause pipi. Transportez aussi de la nourriture et de l’eau, il est possible qu’il n’y en ait pas sur votre trajet. Il faut penser que les animaux ont les mêmes besoins que nous. C’est d’ailleurs une bonne idée de les nourrir juste avant le départ.

Des véhicules adaptés

Les constructeurs d’automobiles font leur part pour faciliter la vie des propriétaires d’un animal domestique. Certains, plus sensibles à la cause, dont Subaru, Volvo et Hyundai, proposent des équipements et des accessoires qui vous facilitent la vie. Ils offrent en option dans certains de leurs modèles des rampes d’accès à l’espace de chargement, des tissus protecteurs, des séparateurs qui divisent l’habitacle et l’espace de chargement ainsi que des transporteurs adaptés au modèle spécifique.

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150e anniversaire de l’entrée de l’Île-du-Prince-Édouard dans la Confédération

Le parcours de l’Î.-P.-É. vers la Confédération commence le 1er septembre 1864, lorsque la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard conviennent de se rencontrer à Charlottetown pour discuter de la possibilité d’une union des provinces maritimes.  Quand la province du Canada (qui représente aujourd’hui le Québec et l’Ontario) demande de participer à la réunion, le sujet de l’union des Maritimes devint secondaire face à l’enjeu grandiose de former une nouvelle nation. On aborde la possibilité d’une union de toutes les colonies de l’Amérique du Nord britannique.

Les délégués arrivent entre le 30 août et le 1er septembre par le port de Charlottetown. Sir John A. Macdonald, l’homme qui deviendrait le premier des Premiers ministres du Canada quelques années plus tard, faisait partie du lot.

Au cours de cette conférence, Edward Palmer, le Premier ministre de 1859 à 1863 et un activiste anti-confédération, déclare qu’il voit des avantages pour l’Amérique du Nord britannique, mais n’en voit aucun pour l’Île-du-Prince-Édouard. Dans ses propres mots : «Nous aurions délégué nos droits et notre prospérité, en partie, au gouvernement général et alors notre voix au sein du Parlement uni n’aurait aucune importance».

Leur colonie a une identité prononcée, une économie bien prospère et des liens commerciaux avec d’autres colonies de l’Atlantique et d’États américains.

En tout cas, l’Î.-P.-É. accepte de revoir la Confédération. Son délégué est envoyé à la Conférence de Québec en 1864, mais l’Île-du-Prince-Édouard n’est pas persuadée de se joindre au pays émergent. La plupart des journaux de l’Île montrent de l’appui face à cette décision, s’inquiétant que l’union augmente des taxes, mène à la conscription pour les guerres et qu’elle mette fin à la l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard. Ils affirment que le gouvernement fédéral serait insensible aux préoccupations et aux besoins propres à l’île et que le problème de longue date concernant les propriétaires terriens non-résidents sur l’île resterait en suspens.

En 1866, le Premier ministre James Pope rejette les conditions de la Conférence de Québec pendant laquelle les détails constitutionnels de la Confédération sont discutés.

En 1867, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et la Province du Canada entrent dans la Confédération, mais l’Île-du-Prince-Édouard reste à l’écart. Elle aurait bien pu demeurer une colonie indépendante si elle n’avait pas décidé de construire un chemin de fer.

Nouvelle offre rejetée

L’accord de réciprocité entre les États-Unis et le Canada se termine en 1866. En 1868, les fonctionnaires de l’Île-du-Prince-Édouard rencontrent leurs homologues américains pour discuter de nouvelles possibilités de commerce, mais les négociations sont entravées par l’absence de la permission britannique.

Le nouveau Dominion du Canada s’inquiète de la possibilité que l’Î.-P.-É. et les É.-U. établissent des liens forts, c’est pourquoi il propose un nouvel accord, intitulé «Meilleures Conditions», aux autorités de l’Île à Charlottetown en 1869. En plus d’offrir de prendre en charge toutes les dettes de l’Île, le Canada offre un service de bateau à vapeur pour assurer la connexion de l’Île avec le continent et propose d’acheter les terres restantes des propriétaires terriens non-résidents pour un montant de 800 000 $. Le Premier ministre Robert Haythorne rejette cette offre en janvier 1870.

Dette de chemin de fer

En 1871, l’Île-du-Prince-Édouard commence à construire un chemin de fer, croyant que cela va améliorer son économie et attirer le tourisme. Toutefois, le projet dépasse rapidement son budget et accumule une dette de 3,25 millions de dollars. Vers 1872, la province fait face à un effondrement financier imminent. Pour résoudre ce problème, le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard entreprend des démarches auprès des Canadiens pour se joindre à la Confédération.

En février 1873, Robert Haythorne se rend à Ottawa pour commencer à négocier les conditions d’un accord qui est soumis aux électeurs de l’Île à l’occasion d’une élection générale. Il perd les élections devant James Pope qui appuie la Confédération lui aussi, mais à des conditions encore plus avantageuses pour l’Île. L’accord est soumis à l’Assemblée qui le signe.

Le Canada prend en charge la dette du chemin de fer de l’Île-du-Prince-Édouard, achète les terres des propriétaires terriens non-résidents et garantit une communication continue sur toute l’année avec le continent. L’Île reçoit six sièges à la Chambre des communes et quatre au Sénat.

L’Île-du-Prince-Édouard se joint donc à la Confédération le 1er juillet 1873. Ce jour-là, une cérémonie de célébration se déroule à Charlottetown. La ville est ornée par des banderoles et des serpentins en papier. James Pope se joint au Parlement national à titre de ministre des Pêches sous la direction du Premier ministre John A. Macdonald.

Pères de la Confédération

«Les Pères de Confédération» sont les hommes qui participent à une seule ou à plusieurs conférences qui ont eu lieu à Charlottetown, à Québec et à Londres.

James Pope a été un des six premiers députés fédéraux élus à l’ÎPÉ. Il a été ministre des Pêches de 1878 à 1882 dans le gouvernement de John A. Macdonald. Photo : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3245848

La délégation des Maritimes, composée uniquement d’hommes, comporte quelques lacunes notoires. Aucun délégué ne prendra ainsi la parole au nom des communautés irlandaises de la région, pourtant d’une taille importante. Andrew Macdonald est le seul catholique et il est issu d’une famille aisée écossaise des Hautes Terres. La province unie proposée est baptisée non officiellement l’Acadie, mais aucun représentant francophone n’est présent. Les Autochtones et les Afro-Canadiens sont quant à eux complètement absents de la vie publique.

Les représentants de l’Î.-P.-É. étaient : George Coles, Andrew Archibald Macdonald, Edward Palmer, William Henry Pope, le colonel John Hamilton Gray, Thomas Heath Haviland et Edward Whelan.

 


Références :

  • Bibliothèque et Archives Canada
    –  L’Île-du-Prince-Édouard et la Confédération – Article par Jon Tattrie, publié en ligne le 18 novembre 2014, dernière modification le 25 octobre 2022.
  • L’Encyclopédie canadienne
    – Article Conférence de Charlottetown par Andrew McIntosh, P.B. Waite, Ged Martin, publié le 2 septembre 2010 et dernière mise à jour par Andrew McIntosh le 13 janvier 2020 

LA UNE :  Les délégués des assemblées législatives du Canada, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard se sont réunis pour examiner la possibilité d’une union des coloniesde l’Amérique du Nord britannique, le 11 septembre 1864, à Charlottetown. Photo : George P. Roberts /Bibliothèque et Archives Canada/ C-000733

PAR  Claire Lanteigne / La Voix acadienne

Archives : Il y a 25 ans était inauguré le pont de la Confédération

Le 31 mai 1997 était inauguré le pont de la Confédération qui relie l’Île-du-Prince-Édouard au Canada continental. La construction de cet ouvrage a modifié de manière considérable la vie des gens de cette province.

Un lien imposant

« Dans moins de 24 heures, l’Île-du-Prince-Prince-Édouard, la plus petite province canadienne, sera reliée au reste du pays, 124 ans après son entrée dans la Confédération canadienne. » — Une citation de  Dominique Poirier, animatrice du Téléjournal, 30 mai 1997

« Le pont de la Confédération est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Il a coûté près d’un milliard de dollars. » — Une citation de  Solveig Miller, 30 mai 1997

 

Compte-rendu de la correspondante Solveig Miller sur les célébrations soulignant l’inauguration du pont de la Confédération.

Le 30 mai 1997, la correspondante de Radio-Canada à Halifax, Solveig Miller, présente au Téléjournal un compte rendu des festivités qui soulignent l’inauguration du pont de la Confédération.

Ce pont traverse le détroit de Northumberland pour relier Borden, situé à l’Île-du-Prince-Édouard, à une pointe tout près du village de Cap-Tourmentin au Nouveau-Brunswick.

Le pont de la Confédération est remarquable par ses prouesses techniques.

Avec ses 12,9 km, c’est l’ouvrage le plus long du monde qui enjambe des eaux prises dans les glaces l’hiver.

Il est constitué de 62 travées, dont certaines se trouvent à 60 mètres de hauteur pour permettre le passage des bateaux.

Comme le rappelle Solveig Miller, la construction éventuelle d’un pont fait partie depuis des décennies de l’imaginaire des habitants de la province.

Dès 1873, on promet aux insulaires un lien continu avec le continent afin de les convaincre d’adhérer à la Confédération canadienne.

Pendant plus d’un siècle, on accédera à l’Île-du-Prince-Édouard, et on ne pourra en sortir, que par traversier… si la météo l’autorise.

En 1988, la population de la province accepte l’idée, à la suite d’un référendum déchirant, d’un lien terrestre permanent avec le continent.

Ce projet sera concrétisé le 31 mai 1997 lorsqu’est inauguré le pont de la Confédération.

De nombreux politiciens sont alors présents pour couper le ruban.

Pour célébrer l’événement plusieurs festivités sont organisées, auxquelles participent les groupes qui ont colonisé l’île, dont la communauté acadienne.

Attendu depuis longtemps

Quelques mois plus tard, le journaliste Alain Picard se rend à l’Île-du-Prince-Édouard pour y constater les changements que l’existence du pont de la Confédération provoque chez ses 135 000 habitants.

 

Reportage du journaliste Alain Picard sur les conséquence de l’existence du pont de la Confédération sur le mode de vie des habitants de l’Île-du-Prince-Édouard

Le journaliste présente son reportage à l’émission Le Point du 14 juillet 1997 animée par Achille Michaud.

C’est tout d’abord à travers les yeux et les opinions de Josaphat Richard qu’Alain Picard nous fait découvrir l’impact qu’a le pont de la Confédération sur le mode de vie des gens de l’Île-du-Prince-Édouard.

À 93 ans, Josaphat Richard témoigne de la vie sur l’île.

Se rendre sur le continent en traversier, c’était parfois difficile, voire impossible, surtout en hiver.

Il arrivait, se souvient le patriarche, que la navigation vers le Nouveau-Brunswick soit interrompue pendant des jours durant la saison froide.

Josaphat Richard était très sceptique quant à la construction d’un pont qui briserait l’isolement de sa province d’avec le reste du continent.

Mais, en compagnie de son petit-fils, Donnie Arsenault, il traverse ce fameux pont qu’il croyait n’être qu’une idée chimérique.

Le vieil homme est ébahi et convaincu. Il dit, un peu à la blague, que maintenant il peut mourir.

Le reportage montre aussi, à travers d’autres témoignages, l’impact du pont sur le mode de vie dans la province.

Le premier ministre provincial, Pat Binns, est pour sa part ravi.

Le pont, selon lui, amène la prospérité notamment grâce à la croissance du secteur touristique.

C’est un avis que partagent plusieurs acteurs économiques de l’île et Josaphat Richard.

Mais d’autres témoins ont une opinion plus réservée.

L’arrivée des touristes bouscule un mode de vie plus lent et très bucolique. Il faudra s’y habituer.

Un impact considérable

Dix ans après l’ouverture du pont, le correspondant à Halifax, Denis-Martin Chabot, constate que ce dernier a bouleversé la vie des insulaires.

 

Reportage du correspondant Denis-Martin Chabot sur l’impact du pont de la Confédération sur les habitants de l’Île-du-Prince-Édouard 10 ans après son inauguration.

Dans un reportage présenté à l’émission Le National du 31 mai 2007, plusieurs habitants de l’île confirment les changements.

Geneviève Asselin anime l’émission ce jour-là.

On entend notamment Jeannette Arsenault louanger le nouveau lien terrestre.

Celle qui est propriétaire d’une boutique où l’on vend des figurines représentant des personnages du célèbre roman Anne… la maison aux pignons verts a vu ses ventes exploser avec l’arrivée croissante des touristes.

Par contre, un propriétaire d’un magasin d’articles de bureau n’a pas vécu la même expérience que Jeannette Arsenault.

La concurrence accrue, provoquée par l’accès plus facile aux commerces du continent, a forcé Henri Gallant à une douloureuse adaptation.

Il a dû remercier du personnel. Mais au bout de 10 ans, son entreprise est redevenue profitable, dit-il.

L’apparition du pont a fait des gagnants et des perdants, conclut Denis-Martin Chabot.

On a dû composer avec le progrès.

Le pont de la Confédération fait même désormais partie de l’imaginaire collectif et du paysage de l’Île-du-Prince-Édouard.

LA UNE : Le pont de la Confédération a été inauguré le 31 mai 1997. PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Le pêcheur Ghislain Cyr reçoit un doctorat honoris causa

L’Université Laval souligne la carrière du pêcheur de poisson de fond et chasseur de phoque madelinot, Ghislain Cyr. L’établissement lui décerne un doctorat honorifique en médecine, afin de reconnaître ses efforts « pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des communautés côtières ainsi que pour sa vision en matière de santé planétaire ».

Quelques mois après avoir pris officiellement sa retraite de la pêche, malgré lui, Ghislain Cyr accueille cette distinction avec fierté.

 

LA UNE : Ghislain Cyr, pêcheur aux Îles-de-la-Madeleine.PHOTO : Radio-Canada / Elisa Serret

Le Subaru Crosstrek aussi aura une version hybride

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Les variantes hybrides des VUS compacts et sous-compacts sont très populaires chez nous, une affirmation facile à confirmer quand on regarde les chiffres de vente des Toyota RAV4 et Honda CR-V. À l’occasion du lancement canadien du Subaru Forester 2025, plusieurs questions ont été répondues quant au futur de ce véhicule. De plus, le constructeur a confirmé que le système hybride sera aussi installé sous le capot du Crosstrek, dans un avenir plus ou moins rapproché.

Moteur 4-cylindres 2,0 litres
Moteur 4-cylindres 2,0 litres de Subaru Crosstrek

C’est ce qu’ont affirmé les planificateurs de produits de Subaru Canada alors qu’ils répondaient aux questions des journalistes lors du lancement du Forester 2025. Le Crosstrek aura aussi droit à une version hybride dont le fonctionnement sera similaire à celui qu’on retrouvera sous le capot du Forester. Toutefois, aucune précision quant à la date de commercialisation n’a été avancée pour le Crosstrek hybride.

Le système utilisera des composants provenant de chez Toyota. Même si les détails ne sont pas encore dévoilés, il y a fort à parier que Toyota fournira le moteur électrique et la batterie qui équiperont ces modèles. Cependant, les planificateurs de produit ont tenu à préciser que le moteur Boxer et le rouage intégral symétrique seront aussi de la partie dans cette déclinaison hybride. Il n’y aura donc pas de commune mesure entre le système hybride avec moteur électrique arrière comme ce que propose Toyota actuellement chez Subaru.

Pas de système E-Boxer

Il n’est pas non plus question d’utiliser une mécanique de type E-Boxer, laquelle se trouve sous le capot de divers véhicules Subaru du côté du Japon. Cette mécanique est plutôt considérée comme un hybride léger, rendant presque impossible de conduire le véhicule en mode électrique tant l’assistance est faible.

Subaru Crosstrek 2024
Subaru Crosstrek 2024

Questionné sur le sujet, le PDG de Subaru Canada, Tomohiro Kubota a affirmé que la mécanique hybride qui équipera le Forester et le Crosstrek aura pour but de limiter la consommation de carburant, mais aussi de concurrencer les autres véhicules qui offrent dans le segment des mécaniques de la sorte. Il affirme d’ailleurs que l’idée est d’offrir une variété d’options pour les consommateurs, dans un contexte où règne une certaine incertitude face au comportement des consommateurs à l’égard des véhicules électriques à l’échelle mondiale. Les hybrides rechargeables sont aussi considérés. Néanmoins, Subaru reste ancrée dans son objectif d’atteindre une proportion de 50 % de véhicules électriques vendus en 2030.

Plus de détails :

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Le Subaru Forester Wilderness 2025 sera encore basé sur l’ancienne génération

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Quand on consulte le site web de Subaru Canada, la déclinaison Wilderness du Forester n’est plus présente pour l’année modèle 2025, qui change complètement de génération. Même s’il serait logique de penser que Subaru l’a éliminée, le temps que la nouvelle génération du Forester s’implante sur le marché, il n’en est rien. La déclinaison Wilderness demeurera présente sur le marché canadien en 2025, mais sera toujours basée sur la cinquième génération.

C’est donc dire que le Subaru Forester 2025 sera proposé chez nous avec une toute nouvelle génération pour la grande majorité des modèles, sauf pour la déclinaison Wilderness qui demeure basée sur la génération sortante.

En réponse aux interrogations des journalistes lors du lancement de presse du Forester 2025, les membres des relations publiques de Subaru Canada ont justifié cette décision par la popularité de la version hors route et l’engouement général qui entoure les déclinaisons Wilderness.

Pour eux, il est plus profitable de continuer de vendre le Subaru Forester Wilderness d’ancienne génération que de se passer d’un an ou deux de commercialisation de cette déclinaison, le temps qu’elle soit développée sur la base de la sixième génération. Il va donc sans dire que les deux générations de Subaru Forester seront produites au Japon simultanément, et qu’elles seront vendues simultanément au Canada, une situation plutôt incongrue dans l’industrie automobile.

En ce sens, le Subaru Forester Wilderness 2025 ne subira pas de changements majeurs pour cette année, qui sera vraisemblablement sa dernière sous cette forme. Il faudra attendre possiblement 2026 pour que cette version Wilderness soit retapée. Il faut aussi souligner que les gens de Subaru Canada ne tarissent pas d’éloges quant à ces versions, qui ajoutent du piquant à la gamme et qui récoltent une bonne popularité au Canada.

Rappelons que le Forester sera proposé en déclinaison hybride dans moins d’un an, selon les stratèges de Subaru. Au moment d’écrire ces lignes, le Subaru Forester Wilderness est toujours listé comme un modèle 2024 sur les sites web canadien et américain de Subaru.

Plus de détails sur le Subaru Forester

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Victoria Charlton repartage une vidéo d’elle en peine d’amour

Victoria Charlton et Bob le chef sont en couple depuis trois ans et filent le parfait bonheur… mais, malheureusement, il n’en a pas toujours été ainsi.

Alors que le couple s’était séparé pour une durée d’environ deux mois en 2021, Victoria Charlton avait fait un TikTok en pleine peine d’amour et c’est récemment qu’elle l’a repartagé avec un message trop mignon.

«J’ai trouvé ce TikTok de 2021 dans mes archives. Je m’en souviens encore très bien: je faisais une danse TikTok (lol), j’étais en grosse peine d’amour de Bob (…) et je buvais du vin, seule à la maison, en faisant des thirst trap pour qu’il like mes photos. Pendant que je filmais, Bob m’a textée qu’il écoutait une chanson qui lui faisait penser à moi. Ma réaction est tellement cute. Le plus fou, c’est qu’encore aujourd’hui, trois ans plus tard, à chaque fois que je reçois un texto ou un appel de Bob, même si on est mariés, on a une hypothèque ensemble et un bébé en route, j’ai des papillons dans le ventre», a partagé Victoria Charlton avec amour.

Dans la vidéo, nous pouvons voir la réaction de Victoria alors qu’elle reçoit un texto de Bob.

Une réaction très mignonne et sincère qui fait sourire!

Le couple est maintenant marié depuis le mois de décembre 2022 et leur premier enfant (le second pour Bob ayant un fils d’une précédente union) devrait voir le jour durant le mois d’octobre prochain.