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Jared Davidson : on ne sait toujours pas si le Canadien lui offrira un contrat cette semaine

Comme vous le savez peut-être, tous les espoirs qu’un club repêche ne finissent pas systématiquement par obtenir un contrat d’entrée. Certains ne signeront jamais dans la LNH.

Que ce soit en raison des performances des jeunes, de leur désir d’aller ailleurs ou que ce soit en raison de la limite de 50 contrats qu’une équipe peut offrir, des décisions doivent être prises.

C’est comme ça chaque année.

Ce qui est intéressant, c’est que certains espoirs (principalement ceux qui viennent de l’Europe ou qui ont pris le chemin des collèges américains) ont quatre ans pour signer un contrat avant de devenir agent libre… mais d’autres ont deux ans avant de redevenir éligible au repêchage.

C’est le cas des espoirs qui jouent dans la LCH.

Comme Guillaume Lefrançois (La Presse) le souligne, le premier repêchage de Jeff Gorton et de Kent Hughes à Montréal était il y a deux ans, ce qui veut dire que le club aura d’ici samedi (le 1er juin est la date limite pour offrir un contrat) pour garder certains joueurs en ville.

Le journaliste a brossé un portrait des premiers espoirs repêchés par HuGo qui risquent d’être libérés par le Canadien.

L’un des cas les plus intrigants est celui de Jared Davidson. Après tout, l’attaquant a joué avec le Rocket de Laval l’an dernier, lui qui avait signé un contrat d’un an de la LAH seulement en vue de la campagne 2023-2024.

Le but? Voir ce qu’il avait dans le ventre.

Le Canadien espérait, en le repêchant, en faire un cas à la Rafaël Harvey-Pinard : le repêcher à 20 ans, le renvoyer dans le junior et lui donner un an dans la LAH pour voir s’il peut être signé deux ans après avoir été repêché.

Il a été bon dans la WHL à 20 ans et il a connu un bon camp d’entraînement en 2023 avec le CH…

Mais on doit se demander s’il en a fait assez à Laval pour démontrer être en mesure de se mériter un contrat de la LNH avec le Canadien. Il a obtenu 16 points, dont 11 buts, en 38 matchs sous les couleurs du Rocket en 2023-2024.

Et selon Guillaume Lefrançois, rien n’est fait.

Selon nos informations, l’entourage du joueur n’a pas encore reçu de réponse définitive du Tricolore, si bien que l’espoir persiste. – Guillaume Lefrançois

Est-ce que le CH, qui a plusieurs choix au repêchage dans les prochains encans, jugera que Davidson a un potentiel qui vaut la peine d’être exploité pour la suite des choses? Parce que s’il signe, c’est «au détriment» d’un autre joueur, si vous voyez ce que je veux dire.

Ça reste évidemment à voir, mais des espoirs à la Davidson, le CH en a. Ce dont il a besoin, c’est surtout des espoirs de premier plan.

Notons que Cédrick Guindon, Miguel Tourigny et Petteri Nurmi sont aussi des espoirs de cette cuvée-là (2022), qui retient surtout l’attention pour les Juraj Slafkovsky, Filip Mesar, Owen Beck, Lane Hutson et Adam Engstrom de ce monde.

Guindon, Tourigny et Nurmi vont-ils recevoir un contrat avant samedi, eux qui sont dans la même situation que Davidson? On peut en douter.

(Crédit: Hockey DB)

En rafale

– Carey Price est encore dans la liste.

– Excellent point.

– Ça va bien pour les Yankees.

– Pas faux.

– La question que tout le monde se pose.

Au cœur des Îles de la Madeleine

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Grosse-Île, golfe du Saint-Laurent | 47°37’06.3»N 61°33’16.7»W

Je connais bien les îles de la Madeleine d’île en île. J’ai cumulé un grand nombre de séjours dans cet archipel si unique. Mais au-delà des paysages, des gens accueillants et des succulents fruits de mer, il y a une facette méconnue… Ceux et celles qui ont parcouru la route 199 ont peut-être remarqué cette étrange structure émergente des dunes, non loin de Grosse-Île. Vous n’avez pas rêvé, il s’agit bien d’une mine qui s’enfonce sous le golfe du Saint-Laurent. Là, pas de métaux précieux, mais bien du sel. La mine Seleine figure parmi les sites industriels les plus impressionnants que j’ai eu la chance de documenter. Seule mine en son genre au Québec, elle exploite un dôme de sel utilisé pour déglacer les routes en hiver. Ce chantier plonge à plus de 489 m sous la surface de la terre. L’endroit­­­ est surprenant. Lors de ma visite­­­, j’ai été stupéfait de constater à quel point l’air était salin. Les particules en suspension dans les galeries souterraines laissent un goût de sel sur les lèvres. Mais ce qui frappe le plus, c’est la dimension des voûtes à piliers. Bien qu’on se trouve sous terre, l’impression d’être minuscule nous envahit. C’est plutôt ironique pour un endroit où on a l’habitude de ressentir de la claustrophobie…

PAR : MATHIEU DUPUIS

Les cinémagraphes de Armand Dijcks

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L’artiste néerlandais Armand Dijcks donne vie aux vagues majestueuses du photographe Ray Collins.

Aussi à l’aise avec les images fixes que les images mobiles, il présente ici des cinémagraphes qu’il définie comme une forme hybride des deux. Grâce à sa mise en mouvement, les photographies de Ray Collins deviennent hypnotisantes et nous plongent de la puissance irrésistible de l’océan.




 

Source : armanddijcks.com

Le Ram 1500 2025 coûtera plus cher de plusieurs milliers de dollars par comparaison avec le 2024

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Pour l’année modèle 2025, le Ram 1500 subira d’importants changements. Même si, esthétiquement, les changements ne se limitent qu’à un rafraîchissement, c’est l’année où le V8 HEMI tire sa révérence. Par la même occasion, la camionnette intermédiaire entrera dans l’ère de l’électrification avec un modèle 100 % électrique et un modèle offrant un prolongateur d’autonomie. Cependant, tous ces changements auront un prix, mais lequel?

PDSF plus élevé

L’augmentation du prix de détail suggéré du fabricant (PDSF) est matière courante lors de l’arrivée d’une nouvelle année modèle sur le marché. Le Ram 1500 2025 ne fera pas exception pour plusieurs raisons. D’abord, la camionnette intermédiaire de Ram évoluera sur le plan esthétique et bénéficiera d’un rafraîchissement du côté du carénage avant, de la grille, des phares et du pare-chocs. De plus, de nouvelles motorisations feront leur entrée pour remplacer le V8 Hemi. Les caractéristiques de série sont aussi revues sur la plupart des versions.

Tous ces changements font en sorte que le PDSF du Ram 1500 2025 subira une augmentation qui se situera entre 4 425 et 13 848 $, en fonction de la version retenue à motorisation thermique. Le prix de départ est donc désormais de 62 740 $, y compris les frais de transport et de préparation. Pour ce qui est des versions électriques, les prix n’ont pas encore officiellement été annoncés.

Ensembles d’équipements plus chers

En plus du prix de détail suggéré par le fabricant qui est revu à la hausse, certains ensembles d’équipements voient aussi leurs prix faire un bond. Il suffit de consulter le site web canadien du constructeur pour observer les changements. Par exemple, sur la version d’entrée de gamme appelée Tradesman, l’ensemble Tradesman de niveau 1 est 870 $ plus cher en 2025. Il en est de même de l’ensemble décor sport du Tradesman qui voit son prix augmenter de 1 095 $. Cependant, ce ne sont pas toutes les options qui voient leur prix augmenter, contrairement à l’année modèle précédente.

Un nouveau sommet

Avec l’arrivée de l’année modèle 2025, Ram ajoute à la gamme la version Tungsten. Cette dernière est un nouveau sommet dans la gamme de la camionnette pleine grandeur. Elle n’est pas aussi coûteuse que la défunte version TRX, mais elle dépasse tout de même la barre des 100 000 $ avec son prix fixé à 112 288 $, y compris les divers frais, dont ceux de transport et de préparation.

Les premiers Ram 1500 2025 ont déjà commencé à faire leur entrée dans les concessions canadiennes. Fait intéressant, ces derniers se trouvent aux côtés des Ram 1500 Classic 2023 qui restent en inventaire que le constructeur tente de liquider.

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Une mécanique hybride arrive dans la Porsche 911 Carrera GTS 2025

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L’anxiété des amateurs était palpable dans les derniers mois quand il était question de l’hybridation de l’une des voitures sport les plus iconiques de tous les temps, la Porsche 911. Tous se demandaient comment le constructeur parviendrait à électrifier la voiture sans la dénaturer. Porsche vient de livrer la réponse en dévoilant les spécifications techniques de la Porsche 911 2025, dont celles de la version Carrera GTS qui sera équipée de la mécanique hybride T-Hybrid qui accompagnera un nouveau moteur 6-cylindres à plat de 3,6 litres.

En tirant l’expertise de la course automobile, Porsche dit avoir concocté un groupe motopropulseur hybride léger, axé sur la performance. Le moteur thermique utilisé est un nouveau 6-cylindres à plat de 3,6 litres dont l’alésage et la course ont été agrandis par rapport au moteur sortant. Le turbocompresseur qui alimente ce moteur est à entrainement électrique pour plus de réactivité, et le compresseur du climatiseur est aussi entrainé par un moteur électrique pour limiter le recours à une courroie d’entrainement.

La boite PDK à double embrayage à huit rapports est équipée d’un moteur synchrone à excitation permanente, qui assistera le moteur thermique dans sa livraison de puissance. Selon les données avancées par Porsche, ce moteur ajoute 110 livres-pieds de couple dès le régime ralenti, de même que 40 kilowatts de puissance, l’équivalent de 54 chevaux. La puissance totale du groupe motopropulseur est de 532 chevaux et le couple de 449 livres-pieds.

Selon le constructeur, la 911 Carrera GTS peut boucler l’accélération de 0 à 100 kilomètres/heures en 3,0 secondes (0,3 seconde plus rapidement qu’avant) et peut atteindre une vitesse de pointe de 312 kilomètres/heure.

Une batterie de petite taille

Ce moteur électrique, de même que les moteurs reliés au turbocompresseur et au climatiseur, est alimenté par une batterie à tension de 400 volts dont la taille est similaire à celle d’une batterie AGM 12 volts classique, mais qui conserve 1,9 kilowattheure d’énergie. Son emplacement sous le capot vise à maintenir l’équilibre des masses, étant donné que toute la mécanique est placée à l’arrière du véhicule. Cette batterie est rechargée par l’entremise du moteur électrique dans la transmission, mais aussi par le moteur du turbocompresseur qui peut fournir 11 kilowatts de puissance de recharge. Quant à elle, la batterie de 12 volts est remplacée par une batterie lithium-ion de petite taille, placée à l’arrière. Toute cette quincaillerie n’ajoute que 47 kg (103 lb) au poids de l’auto par rapport au modèle sortant.

Pour les modèles Carrera réguliers, le moteur 6-cylindres à plat de 3,0 litres demeure, avec quelques améliorations qui augmentent la puissance de 9 chevaux pour atteindre 388 chevaux.

Des différences de style

Quelques retouches sont aussi apportées à la déclinaison 2025 de la 911. Tous les éléments d’éclairage sont maintenant inclus dans les phares, ce qui signifie que les clignotants autrefois placés dans le pare-chocs sont maintenant éliminés. Ceci permet des ouvertures plus grandes dans les pare-chocs, et l’intégration, dans le cas de la version Carrera GTS, de 5 volets actifs verticaux placés de part et d’autre du pare-chocs. Ceux-ci permettent d’améliorer l’aérodynamisme à plus basse vitesse, mais aussi d’améliorer l’apport d’air visant à refroidir la motorisation à plus haute vitesse et dans des situations de haute performance. Quelques modifications sont aussi apportées à l’arrière, dont un carénage différent à proximité de l’aileron.

À bord, l’instrumentation de 12,6 pouces est maintenant entièrement numérique, ce qui relègue aux oubliettes le compte tour analogique qui était présent jusqu’à maintenant. Néanmoins, les 7 tableaux différents offrent des possibilités de personnalisation, notamment pour avoir une disposition classique de cadrans. Le constructeur ajoute, pour la première fois dans une 911, un bouton de démarrage qui élimine le besoin d’utiliser la clé pour démarrer le véhicule. Le bouton se trouve, évidemment, à gauche du volant.

Les modèles 2025 arriveront à compter de l’automne, alors que les Carrera GTS seront plutôt disponibles à compter de la fin de l’année. Les modèles Turbo, Turbo S et GT3 RS continueront d’être offerts pour 2025. Le prix de la 911 Carrera 2025 commence à 135 600 $, et la Carrera GTS hybride commence à 182 900 $.

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Fiat Giannini Spettacolo, 250 chevaux et 200 000 $ canadiens

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Vous connaissez sans doute le préparateur italien Abarth qui se spécialise essentiellement, depuis les années 50, à la modification de voitures Fiat. Maintenant propriété du groupe Stellantis, Abarth demeure en exploitation et produit actuellement pour l’Europe les Fiat Abarth 595 et 695, des versions survitaminées des Fiat 500 à essence. Abarth a aussi annoncé qu’il opérera sa magie avec les Fiat 500e électriques.

Vous connaissez sans doute un peu moins cet autre préparateur italien, Giannini Automobili. Ce dernier se spécialise aussi dans la transformation de Fiat 500 depuis des lunes, mais il repousse encore plus les limites en s’attaquant non seulement au moteur, mais aussi aux freins et aux autres composants mécaniques.

Un autre préparateur italien, mais moins connu

Giannini Automobili vient de dévoiler son nouveau projet, la Giannini Spettacolo. Elle reprend les bases de la Fiat Abarth 595, dont la production cessera sous peu, mais dans une version encore plus éclatée. La première voiture a été présentée un peu plus tôt au cours du mois lors d’un événement privé à Rome.

En termes visuels, la Spettacolo ne ressemble à aucun autre modèle Abarth. Le préparateur lui a ajouté plusieurs éléments de carrosserie qui lui confère une allure plus dynamique. L’avant a été redessiné et comprend une nouvelle calandre ainsi que des prises d’air plus imposantes. Le capot en aluminium arbore des prises d’air inspirées de la F1.

Les ailes ont aussi été élargies pour accommoder les roues surdimensionnées de 18 pouces. On remarque aussi le cache-roue tout en fibre de carbone. L’arrière est tout aussi distinct avec un imposant diffuseur d’air sous le pare-chocs qui abrite un échappement double tout aussi surdimensionné.

Près de 250 chevaux

Sous le capot, la Fiat Giannini Spettacolo propose un moteur à 4 cylindres turbo de 1,4 litre modifié pour générer une puissance de 247 chevaux et un couple de 265 livres-pieds. Il s’agit d’une puissance supérieure à tous les modèles d’Abarth, y compris la prochaine Abarth 600e entièrement électrique.

La puissance est transmise aux roues avant par l’entremise d’une boîte de vitesses automatique. Il est toutefois possible de l’obtenir équipée d’une boîte manuelle. Ce qui en fait une voiture aussi unique, c’est son ratio poids-puissance qui en fait presque un kart.

La Giannini Automobili ne sera produite qu’en 250 exemplaires au prix de base de 133 000 euros, soit près de 200 000 $ canadiens.

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En 1914, l’Empress of Ireland sombrait dans le Saint-Laurent avec 1012 personnes à bord

Dans la nuit de la pire tragédie maritime canadienne, les eaux glaciales du fleuve Saint-Laurent ont avalé le paquebot en 14 minutes, au large de Sainte-Luce-sur-Mer. Quatre cent soixante-cinq personnes, majoritairement des membres de l’équipage, ont survécu à cette collision avec le charbonnier norvégien Storstad. Reposant toujours par plus de 40 mètres sous l’eau, l’Empress of Ireland a encore des secrets à livrer, croit John Willis, conservateur au Musée canadien de l’histoire.

Cette catastrophe s’inscrit dans une série de naufrages marquants du début du 20e siècle, avec celui du Titanic (1912, 1504 victimes) et celui du Lusitania (1915, près de 1200 victimes), torpillé par un sous-marin allemand.

Contrairement au Titanic, l’Empress of Ireland n’était pas un novice des mers. Lorsqu’il est parti de Québec, le 28 mai 1914, il entamait sa 192e traversée de l’Atlantique.

Journal La Patrie du 29 mai… by on Scribd

Un territoire de possibilités

À l’époque, de nombreux bateaux de passagers empruntaient la voie maritime du fleuve Saint-Laurent pour conduire des immigrants à la recherche d’une nouvelle chance. Ils étaient attirés par le grand chantier qu’était le chemin de fer canadien et l’expansion vers l’ouest du pays.

Comme le mentionne John Willis, qui a écrit le livre Empress of Ireland, le Titanic canadien, ce 28 mai, on comptait à bord beaucoup d’immigrants anglais qui repartaient, déçus de ne pas avoir trouvé un travail satisfaisant ici.

Le temps au beau fixe

L’Empress a donc mis le cap sur Liverpool à 16 h 30, soit 90 minutes plus tard que prévu. Les conditions météorologiques étaient parfaites.

Ce trajet, qui durait habituellement six jours, était l’occasion pour les passagers de faire connaissance entre eux. Toutefois, les détenteurs de billets de première classe ne se mêlaient pas à ceux de la troisième classe, sauf peut-être au cinéma ou à la chapelle.

Image de l'Empress of Ireland Photo : Radio-Canada/Découverte

Image de l’Empress of Ireland Photo : Radio-Canada/Découverte

Des erreurs humaines néfastes

Le brouillard a joué un grand rôle dans cette collision funeste. Cette nuit-là, il s’est abattu sur le fleuve aux environs de Rimouski et a favorisé la confusion qui a mené au choc avec le Storstad, qui se dirigeait vers l’ouest. La communication en mer était limitée à cette époque, rappelle John Willis. Durant cette nuit du 29 mai, les pilotes de bateau ont échangé par cornes de brume interposées en espérant éviter un choc.

Mais la confusion dans les manœuvres à exécuter s’est installée, et le Storstad, rempli de charbon, a éventré l’Empress of Ireland, créant une brèche estimée à 35 mètres carrés.

La tragédie a été très médiatisée, mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale, un mois plus tard, l’a éclipsée rapidement dans les pages des journaux.

L’épave a été localisée en 1964, à un peu plus de sept kilomètres au large de Sainte-Luce-sur-Mer. Le lieu du naufrage a été désigné site historique par le gouvernement canadien.

Le Storstad après sa collision avec l'Empress of Ireland   Photo : W5.montreal.com

Le Storstad après sa collision avec l’Empress of Ireland   Photo : W5.montreal.com

 

LA UNE : Le paquebot Empress of Ireland   Photo : La Presse canadienne

Le CISSS des Îles remporte le prix Coup de cœur des ministres 2024

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Le CISSS des Îles a été honoré avec le prix Coup de cœur des ministres lors des prix Excellence 2024 du réseau de la santé et des services sociaux. Cette distinction vient récompenser l’initiative remarquable de l’établissement : la création de l’équipe de garde en mesures d’urgence.

 

Un projet innovant pour un environnement plus sécuritaire

Face à l’isolement géographique et aux ressources limitées, le CISSS des Îles a souvent dû faire preuve d’ingéniosité pour offrir des services adaptés à la population. Depuis quelques années, une hausse des épisodes d’agressivité chez les patients a été constatée. Pour y répondre, une équipe d’intervention de garde a été mise en place en 2020. Cette équipe, composée de personnel de soutien engagé pour la sécurité, a su rapidement développer une expertise terrain grâce à un processus d’amélioration continue.

Des résultats tangibles

La présence de cette équipe a permis de mieux coordonner les interventions, rendant le travail des soignants et des surveillants beaucoup plus sécuritaire. La simple présence de l’équipe suffit souvent à désamorcer les situations d’agitation, évitant ainsi des perturbations inutiles. Suite à un projet pilote réussi, le mandat de l’équipe a été élargi pour intervenir sur divers types de situations d’urgence.

Une reconnaissance méritée

La vidéo accompagnant le communiqué de l’hôpital présente les raisons du succès de ce projet. En plus du prix d’excellence, une bourse dédiée à l’amélioration des soins et services a été attribuée aux lauréats de la catégorie Coup de cœur. Bien que l’utilisation précise de ces fonds reste à déterminer, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a salué l’initiative comme un exemple de volonté de changement et d’amélioration de l’expérience des usagers.

Un exemple à suivre

Le CISSS des Îles espère promouvoir cette pratique innovante auprès d’autres établissements, en particulier ceux situés dans des régions similaires. Rappelons également que l’an dernier, le CISSS des Îles a été récompensé dans la catégorie Développement durable pour son projet de réseau de récupération de chaleur.

Avec cette nouvelle reconnaissance, le CISSS des Îles continue de démontrer son engagement envers la sécurité et le bien-être de sa communauté.

L’expédition Atlantea en escale aux Îles-de-la-Madeleine

L’expédition Atlantea, c’est six étudiants ingénieurs, partis de France en voilier en novembre dernier. Leur but: faire la promotion d’une science participative et frugale pour mieux comprendre l’océan, ensemble. Leur leitmotiv: faire mieux avec moins.

Leur voilier est actuellement amarré aux Îles-de-la-Madeleine avant de remonter vers le Groenland. On joint Andréa Montant, seconde et responsable des communications pour la mission Atlantea.

 

LA UNE : Les membres d’équipage de l’expédition Atlantea PHOTO : Gracieuseté

Parc régional des Îles-de-la-Madeleine : la Municipalité précise son projet

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a publié quelques précisions au sujet du parc régional, qui sera bientôt implanté afin d’encadrer l’utilisation des terres publiques et de protéger le territoire.

Les terres publiques, aussi appelées terres de la Couronne, représentent 30 % du territoire des Îles-de-la-Madeleine.

Dans l’infolettre de la Municipalité, on précise que les citoyens n’auront pas à payer pour accéder aux berges, mais que certaines activités comme le camping en véhicule récréatif pourraient éventuellement faire l’objet d’une tarification.

Des motorisés de camping et des quads sont stationnés près des dunes.

La présence de véhicules récréatifs est de plus en plus importante dans l’archipel madelinot. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Les entreprises privées qui voudraient mener des opérations sur les terres, pourraient aussi avoir à débourser un montant, comme c’est présentement le cas avec les baux de location.

Le projet de créer un parc régional, qui compterait de nombreux secteurs dispersés sur tout l’archipel madelinot, est dans les cartons de l’administration municipale depuis plus de dix ans.

Fonctionnement du parc régional :

  • La création du parc ne peut pas empêcher l’accès au territoire pour les citoyens;
  • Aucun contrôle d’identité ne sera requis;
  • L’accès au parc sera gratuit;
  • Pas de modification des règles entourant la chasse et la pêche sportive;
  • Des agents de surveillance seront embauchés pour sensibiliser les utilisateurs aux bonnes pratiques pour intervenir en cas de non-respect des règles d’utilisation;
  • Certaines activités pourraient êtres payantes comme le camping en VR;
  • Les opérations d’une entreprise privée sur les terres publiques demeureront soumises à une tarification (c’est le cas présentement avec les baux locatifs).

L’enjeu auquel on fait face aux Îles-de-la-Madeleine depuis plusieurs années, c’est la multiplication des usages sur nos terres publiques, des terres fragiles, principalement des dunes, des plages, des environnements naturels , explique le maire Antonin Valiquette.

Dune de sable et mer.

Les dunes protègent les milieux humides et permettent de freiner l’érosion aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE TREMBLAY

Ce dernier se veut rassurant face aux craintes exprimées par la population dans les dernières semaines.

Le parc régional ne vient pas ajouter de réglementation, ne vient pas restreindre des usages, mais plutôt coordonner et concilier ces usages-là, parce qu’on a trop d’usages et trop de monde qui se pilent sur les pieds à la fois, précise-t-il.

Antonin Valiquette photographié à son bureau.

Antonin Valiquette est maire des Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Financement

Le parc régional sera financé notamment grâce aux revenus engendrés par la Passe Archipel, adoptée lors du conseil municipal du 9 avril dernier. Cette nouvelle taxe controversée de 30 $ destinée aux touristes qui fouleront le sol des îles sera finalement facultative.

Des citoyens assis de dos dans la salle du conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine.

Les Madelinots sont nombreux à assister aux séances du conseil municipal depuis le printemps 2023. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Le financement de base proviendra des revenus du Fonds de gestion durable du territoire, ainsi que des redevances liées à la production d’énergie éolienne.

L’idée d’un parc régional n’est pas de générer des revenus pour la Municipalité.

Une citation de Antonin Valiquette, maire des Îles-de-la-Madeleine

Ce sera à l’OBNL en charge de la gestion du parc de chercher des subventions.

C’est l’objectif du conseil de ne pas faire payer les contribuables pour le parc régional, ajoute-t-il.

La Municipalité assure également que l’argent des taxes foncières ne sera pas utilisé pour assurer le fonctionnement du parc et ne l’a pas été jusqu’à présent.

Les sommes utilisées proviennent du fonds de mise en valeur des terres publiques, qui a été remis à la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine, lors de la signature d’une entente avec le gouvernement du Québec en 2014.

Un projet décrié par certains, attendus par d’autres

La Passe Archipel et le parc régional ont fait l’objet de vifs débats aux Îles-de-la-Madeleine.

Or, pour la coordonnatrice de l’Association des sports de vent des Îles, Judith Landry, il est nécessaire d’implanter un parc régional pour préserver l’accès et la cohabitation harmonieuse de ses usagers.

On voit la présence de l’humain, c’est-à-dire qu’on laisse des traces à chaque fois qu’on passe même si on respecte la réglementation en place, croit-elle.

Judith Landry et son équipement dans la voiture.

Judith Landry estime que l’implantation d’un parc permettra de réduire les conflits d’usage. PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN TOULGOAT

Il y a une grosse pression au niveau de l’environnement et des infrastructures touristiques. On le voit sur le bord des rives.

Une citation de Judith Landry, coordonnatrice de l’Association des sports de vent des îles

On a besoin de faire des aménagements qui sont plus adaptés à la quantité de trafic qui passe sur ces terres publiques-là aujourd’hui, contrairement à il y a 10 ou 15 ans, où c’était tout-à-fait possible de penser qu’on ferait une sortie de kite ou de planche à voile tout seul sur une plage. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, ça ne se fait plus, observe-t-elle.

L’échéancier du projet de parc régional a été repoussé face aux appréhensions des Madelinots, soutient le maire Antonin Valiquette, qui ne peut pour l’instant donner de date d’implantation officielle.

 

LA UNE : L’argent récolté avec la Passe Archipel servira à financer les infrastructures récréotouristiques, la gestion des matières résiduelles et la mise en place d’un parc régional. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Emma Guerrero Dufour

 

Un Madelinot arrêté pour trafic de drogue

Plus de 7000 cachets de méthamphétamine ont été saisis sur le chemin-Léonard Aucoin, aux Îles-de-la-Madeleine.

Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont effectué une opération en matière de stupéfiants mercredi dans une résidence du chemin Léonard-Aucoin, aux Îles-de-la-Madeleine.

En plus de la saisie, les policiers ont aussi arrêté un suspect. L’individu, originaire des Îles, âgé de 62 ans, a comparu par visioconférence jeudi au palais de justice pour répondre à des accusations liées au trafic de drogue. L’homme demeurera détenu jusqu’à son retour devant le tribunal.

L’intervention a été organisée à la suite de la réception d’informations en provenance du public. Les policiers rappellent que les informations transmises sont confidentielles.

La SQ indique que l’enquête se poursuit.

 

LA UNE : Les policiers indiquent être intervenus à la suite d’informations en provenance du public. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / CARL BOIVIN

Radio-Canada