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Martin Necas : Hutson, Reinbacher ou Mailloux serait sur la table si Stéphane Waite était en charge

Le nom de Martin Necas ne veut/va pas mourir à Montréal. Tant que son futur ne sera pas clair, il sera lié au Canadien.

On sait que les Hurricanes ont une patate chaude entre les mains depuis qu’on a appris publiquement que le joueur voulait partir. Après tout, c’est toujours plus gros quand ça jase publiquement.

Est-ce qu’il va finir par arriver à Montréal? Ce n’est (vraiment) pas fait, considérant que de meilleures équipes que le Canadien ont aussi le nez dans le dossier au moment où on se jase et que le joueur doit signer un contrat.

Le Canadien, selon Pierre LeBrun, a déjà appelé les Hurricanes dans le dossier Necas. On ne sait cependant pas quand les offres vont commencer à rentrer pour les Canes.

Ce sera un moment charnière du dossier.

Évidemment, tout le monde se demande ce que les Hurricanes, qui pourraient créer de la surenchère et qui devront s’assurer que Necas veut signer à long terme avec sa prochaine équipe, demanderont pour l’attaquant.

À ce sujet, Stéphane Waite a dit hier au 98.5 FM que le Canadien ne doit pas hésiter à donner le choix #26 des Jets avec un gros espoir à la ligne bleue. Il n’hésiterait pas à laisser partir un de ceux-ci : Lane Hutson, David Reinbacher ou Logan Mailloux.

Je pense que bien des gens seraient à l’aise de laisser aller le 26e choix. J’ai aussi le sentiment qu’il y aurait moyen de moyenner dans le cas de Logan Mailloux chez le Canadien.

Mais Hutson, ce serait plus difficile de dire oui. Je ne vois pas un monde dans lequel Hutson est échangé cet été, en fait.

Quant à David Reinbacher, j’ai le sentiment qu’il est présentement le défenseur le plus intouchable de la banque de jeunes arrières de la Flanelle. Je ne dis pas qu’il est impossible de le voir partir, mais je ne le vois pas être disponible contre Necas.

Il est le meilleur espoir du club – pour encore un mois au minimum – et le CH tenterait sûrement d’enligner la conversation ailleurs si la direction des Canes soulevait sérieusement le nom de Reinbacher dans des discussions.

Ceci dit, Stéphane Waite n’a pas tort quand il dit que pour recevoir, il faut donner. Je ne pense simplement pas que si Hutson ou Reinbacher devait partir, ce serait pour Necas.

Est-ce que ce serait pour Brady Tkachuk? Je ne pense pas, considérant que dans quatre ans, l’attrait des États-Unis sera encore plus grand. Et d’ici là, ce n’est pas comme si le CH était un contender à la Coupe dès 2025…

En rafale

– Je suis d’accord.

– Ils sont forts, les Knights.

– Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…

– Grosse victoire du CF Montréal hier soir.

– J’aspire à être au moins 50 % aussi cool que ça dans la vie.

André T. VIGNEAU (1953-2024)

La Maison Funéraire Leblanc vous informe du décès, le 27 mai 2024, de monsieur André T. Vigneau. Il était âgé de 71 ans et résident de Bassin, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu Théophile Vigneau et feu Thérèse Bourgeois, le frère de Marie-Anna (feu Roland Cyr), feu Napoléon (feu Georgine Cyr), Jean-Claude (feu Laurette Martinet), Gisèle (Gérard Bourgeois), Rolande (feu André Chiasson), Carmelle (feu Yves Bourgeois) et feu Paul. Il laisse aussi dans le deuil ses neveux, nièces, parents et amis.

Les funérailles de monsieur André T. Vigneau seront célébrées le samedi 15 juin 2024, à 11h, à l’église Saint-François-Xavier de Bassin. La famille sera présente à l’église à partir de 10h. L’inhumation suivra au cimetière de Bassin.

Le surfeur cerf-voliste Lucas Arsenault amputé après une attaque de requin

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Un surfeur cerf-voliste professionnel de l’Île-du-Prince-Édouard a subi de graves blessures lors d’une attaque de requin alors qu’il faisait de la plongée avec tuba aux îles Turques-et-Caïques, dans les Caraïbes, la semaine dernière.

Dans une publication Instagram ce week-end, Lucas Arsenault a partagé une photo de lui à l’hôpital, montrant sa jambe droite amputée et sa jambe gauche ainsi que son avant-bras couverts de bandages.

Il a expliqué en légende que ces blessures étaient dues à une attaque de requin survenue jeudi, alors qu’il plongeait avec sa famille et ses amis. «C’était une expérience choquante. Je ne peux pas exprimer la chance que j’ai d’être ici», a-t-il écrit. «Cela va présenter de nouveaux défis pour moi, mais je suis incroyablement positif et reconnaissant d’être ici en bonne santé pour continuer à vivre pleinement ma vie.»

Les médias des îles Turques-et-Caïques ont rapporté que le Canadien avait été attaqué au large de l’île de Providenciales. La police locale a déclaré dans un communiqué vendredi avoir répondu à un rapport concernant un homme de 27 ans blessé lors de la plongée. Il a été ramené à terre et transporté d’urgence au centre médical de Cheshire Hall pour y être soigné.

Lucas Arsenault - Instagram

Lucas Arsenault a demandé que sa vie privée soit respectée dans sa publication sur les réseaux sociaux. «La vie peut être fragile. Malgré la situation terrible, j’ai une chance incroyable d’être toujours là», a-t-il déclaré, promettant de s’adapter à sa nouvelle situation. «C’est un dos d’âne sur la route de ce voyage qu’est la vie», a-t-il ajouté.

Arsenault, parrainé par Cabrinha, une entreprise basée à Hawaï, est décrit comme un champion de style libre ayant vécu à l’Île-du-Prince-Édouard toute sa vie. Cabrinha a répondu à sa publication sur Instagram, envoyant des «ondes positives» et de l’amour à lui et à sa famille.

Lucas Arsenault a été mis en avant dans une vidéo de 2018 de Cabrinha, réalisée avec le soutien de Tourisme Île-du-Prince-Édouard, mettant en lumière les meilleurs spots de surf cerf-volant de l’île.

 

LA UNE : Cabrinha Kites

L’Acadie dit adieu à sa légende country : Cayouche nous quitte à 75 ans

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L’Acadie perd l’un de ses artistes les plus emblématiques de la scène country. Cayouche, légende de la musique, est décédé mercredi à 75 ans. Connu pour ses spectacles festifs, il a su rassembler plusieurs générations avec ses chansons empreintes d’humour et de quotidien.

Atteint d’un cancer, il avait demandé l’aide médicale à mourir. Depuis la sortie de son album «Le Vieux Hippy» en 1994, Cayouche a produit cinq albums et donné des centaines de concerts en Acadie, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Ses chansons, comme «La Reine du bingo» et «L’alcool au volant», sont devenues des classiques, chantées par des fans de tous âges.

Réginald Charles Gagnon, alias Cayouche, est né à Moncton en 1949. Il a déménagé aux États-Unis à 13 ans et a servi dans les Marines de 1967 à 1970. En 1979, il est revenu au Canada et s’est installé à Maisonnette. Influencé par les grands noms du country américain, Cayouche a parcouru le pays avec sa guitare et son sac à dos, gagnant le cœur de ses fans avec son franc-parler et son humour.

Malgré un ralentissement de ses tournées ces dernières années, il a continué à se produire, notamment lors d’événements marquants comme le Congrès mondial acadien. En 2023, il a participé à un méga spectacle à Tracadie pour la Fête nationale de l’Acadie.

Après plus de 30 ans de carrière, Cayouche a déposé sa guitare pour de bon, laissant derrière lui une riche héritage musical et de nombreux souvenirs pour ses admirateurs.

Documentaire historique : Les Îles du Saint-Laurent

Ce film nous propose une visite de différentes îles du Québec. À une époque où l’État mise beaucoup sur la culture et le caractère pittoresque du Québec pour attirer les touristes, il n’est guère surprenant d’entendre le narrateur du film vanter la beauté de ces îles où la vie française et la tradition se sont maintenues.

 
Que ce soit dans les vieilles maisons de l’île Perrot, à la place Bon Secours à Montréal, à l’île d’Orléans, notre « fleur de lys », dans les moulins de l’île aux Coudres ou à l’île Bonaventure, en Gaspésie, l’île aux oiseaux, c’est sur le Québec des traditions et la « paysannerie canadienne-française » que l’on attire le regard du spectateur.

Ainsi, l’île de Montréal nous est d’abord décrite comme une ville qui reflète la civilisation ancienne et traditionnelle de la Nouvelle-France, mais qui a su adopter la gaieté de la vie moderne. Quant à l’île d’Orléans, elle nous est présentée comme un lieu où la vie rurale est à l’honneur. De fait, depuis les années 1920, le programme de promotion touristique du Québec accorde une place toute particulière à l’île d’Orléans dans ses guides, le « tour de l’île » étant l’occasion idéale de faire la promotion du modèle du paysan canadien-français.

Notre narrateur souligne donc que ses habitants ont su garder les coutumes de leurs ancêtres normands et que la vie y est imprégnée des « meilleures traditions ». Enfin, une insistance toute particulière est portée sur la conservation des arts domestiques qui constituent, selon le narrateur, « l’expression de l’âme de notre peuple et de ses vieilles coutumes ».

Source : Les Familles du Québec / BanQ

Le gouvernement du Québec investit dans le Ford F-150 Lightning pro

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Le gouvernement du Québec s’est donné comme mission d’électrifier le parc de véhicules des ministères et des organismes publics. L’objectif de Québec consiste, d’ici 2030, à remplacer 100 % des automobiles, des fourgonnettes et des véhicules utilitaires sport par des véhicules électriques. On vise également à convertir à l’électricité 25 % des camionnettes. En outre, nous apprenions, au début de la semaine, que le ministère des Transports (MTD) s’est procuré 56 Ford F-150 Lightning pro afin d’atteindre l’objectif visé.

Le monopole de Ford est payant

Le gouvernement du Québec a choisi le F-150 Lightning pro avant tout parce que, pour le moment, Ford a bénéficié d’un certain monopole dans la catégorie des camionnettes électriques. En effet, le F-150 Lightning était, jusqu’à très récemment, l’unique camionnette électrique offerte dans le catalogue du Centre de gestion de l’équipement roulant (CGER) qui s’occupe des parcs de véhicule du gouvernement.

Ford n’est cependant plus le seul joueur, car le Chevrolet Silverado 1500 EV a fait tout récemment son entrée dans la joute, mais ce dernier est arrivé trop tard dans le processus pour que GM puisse profiter de la généreuse commande passée par le ministère des Transports.

C’est donc Ford qui bénéficiera de cette commande fort payante. De fait, nous apprenions que le Ministère avait choisi la version pro du F-150 Lightning, la déclinaison faite spécialement pour les parcs de véhicules. Le gouvernement du Québec a acquis les véhicules à un coût moyen de 89 230 $, ce qui représente une facture de presque 5 millions de dollars.

Plus vert et économique

La mission du gouvernement consiste également à démontrer que cet achat est réellement pertinent pour la population. Afin de faire cette démonstration, le MTD a calculé la différence de coût entre l’utilisation d’un Ford F-150 à moteur thermique et un Ford F-150 Lightning Pro.

Selon les estimations du ministère basées sur le litre d’essence à 1,89 $ et le prix du kilowattheure à 11 cents, changer les camionnettes à moteur thermique par des camionnettes électriques permettrait des économies de 73,46 $/véhicule chaque mois, ce qui signifie ainsi une économie d’utilisation de 4 113,76 $/mois.

Les véhicules sont d’ailleurs déjà livrés au ministère. Il sera donc possible d’apercevoir les nouveaux Ford F-150 Lightning Pro du ministère des Transports prochainement sur les routes du Québec.

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Cadillac dévoile l'OPTIQ 2025, un nouveau VUS électrique d’entrée de gamme

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La plateforme de véhicules électriques Ultium de GM est utilisée à toutes les sauces. Pour ne nommer que quelques véhicules qui l’utilisent, mentionnons le LYRIQ, le Silverado EV, l’Equinox EV, le Sierra EV et, même, le HUMMER EV. Voilà que Cadillac Canada vient tout juste de lever le voile sur un nouveau véhicule, l’OPTIQ 2025. Celui-ci se positionne à l’entrée de la gamme des produits Cadillac électriques puisqu’il est plus court de 6 pouces que le Cadillac LYRIQ.

2 versions, une seule motorisation

Le Cadillac OPTIQ 2025 arrivera sur le marché en 2 déclinaisons : Luxe et Sport. Les éditions ne changent que l’apparence et les options de personnalisation du véhicule ; en réalité, les deux ont droit à la même mécanique. Cadillac explique aussi que l’OPTIQ aura un comportement routier plus dynamique grâce à son empattement plus court.

Afin de répondre à ce besoin de dynamisme, Cadillac a équipé l’OPTIQ 2025 d’une batterie de 85 kilowattheures qui permettra d’alimenter un tandem de moteurs électriques, un à l’avant, l’autre à l’arrière, ce qui permet d’offrir le rouage intégral de série. La puissance estimée de l’ensemble se chiffre à 300 chevaux, et le couple, à 353 livres-pieds. Une fois complètement rechargée, la batterie devrait afficher une autonomie annoncée selon le constructeur de 482 kilomètres. Dans une borne rapide de 150 kilowatts, le Cadillac OPTIQ 2025 pourra récupérer environ 112 kilomètres d’autonomie en 10 minutes.

« Avec un couple quasi instantané, l’OPTIQ offre une expérience de conduite unique et dynamique. Le système de propulsion Ultium nous permet de concentrer suffisamment de puissance dans un format plus petit pour offrir des performances palpitantes, ce qui procure une sensation de précision isolée », a déclaré John Cockburn, ingénieur en chef.

Un écran de 33 pouces connu, et un coffre spacieux

Cadillac réutilise le gigantesque écran de 33 pouces offert dans d’autres produits du constructeur. Tactile, cet écran propose une résolution de 9 k et permet de contrôler l’ensemble des fonctions offertes, de la navigation à l’instrumentation de conduite. Cadillac s’est associée au fabricant audio AKG il y a quelques années, et voilà que l’OPTIQ aura droit à 19 haut-parleurs de la marque en option. Cadillac affirme que l’expérience d’ambiophonie 3D offrira une expérience d’écoute unique aux occupants.

Ce qui impressionnera, du moins selon Cadillac, c’est l’espace offert à l’arrière du véhicule. Les passagers auront droit à 961 millimètres de dégagement pour les jambes, ce qui est supérieur à l’Acura ZDX (940 millimètres), mais inférieur au Tesla Model Y (1 029 millimètres). Il n’en va pas de même dans le coffre toutefois, car le Cadillac OPTIQ 2025 propose 744 litres, ce qui est moins que le ZDX (813 litres) et le Model Y (855 litres).

L’avenir sera électrique chez Cadillac

Le constructeur a profité de l’occasion pour nous rappeler qu’un nouveau VUS électrique sera dévoilé l’an prochain et s’ajoutera aux LYRIQ, OPTIQ et Escalade IQ. Nous ne connaissons pas le prix du Cadillac OPTIQ 2025 au moment d’écrire ces lignes, mais Cadillac Canada confirme que le tout sera annoncé à l’approche de sa mise en vente vers la fin de l’année en cours.

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Fiat change d'avis et offrira aussi une motorisation thermique dans la nouvelle 500

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Alors que la petite Fiat 500 fait son retour sur le marché nord-américain en 2024, mais en configuration électrique cette fois, la 500e est déjà proposée sur le marché européen depuis 2020. Après presque 4 ans, le constructeur italien, toujours dans le giron de Stellantis, est forcé de constater que les ventes ne sont pas aussi élevées que prévu. Face à ce problème, Fiat a décidé de ramener une motorisation thermique sous le capot de la voiture urbaine pour le marché européen.

Revirement de situation

Initialement, la Fiat 500 de nouvelle génération avait été conçue pour être 100 % électrique. Cette dernière a été lancée en 2020 du côté de l’Europe, et, depuis, les ventes ne satisfont pas les attentes du constructeur. Face à ce problème, le chef de la Direction, Carlos Tavares, aurait confirmé qu’une motorisation thermique hybride serait ajoutée à l’offre. D’ailleurs, des rumeurs couraient déjà à cet effet depuis quelque temps.

Selon les premières informations, il s’agirait d’un système à hybridation légère qui comprend une batterie pour le système de propulsion électrique, un petit moteur électrique, le tout jumelé à un moteur thermique. Bref, beaucoup de composants à faire entrer dans une voiture d’un aussi petit format. Aucun détail sur la puissance ou encore sur l’autonomie n’a été divulgué pour le moment.

Pour le Canada?

Au moment d’écrire ces lignes, il est encore trop tôt pour dire si cette motorisation hybride sera offerte chez nous. Il faut dire que la Fiat 500e 2024 vient tout juste de débarquer dans les concessions du Québec et de la Colombie-Britannique. Les autres provinces risquent de suivre au fur et à mesure de l’avancement de la production. Il faudra donc laisser le temps au produit d’arriver avant de constater si les ventes seront au rendez-vous ou pas, sur notre marché.

Selon le site web de Fiat Canada, le prix de départ de la Fiat 500e 2024 est de 42 190 $, y compris les frais de transport et de préparation. Et la voiture est admissible aux rabais gouvernementaux à l’achat ou à la location jusqu’à un montant de 12 000 $ taxes incluses.

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Nissan Canada demande à certains clients d’arrêter de conduire leur véhicule

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Les rappels d’automobiles liés aux fameux coussins de sécurité gonflables de la marque Takata sont nombreux. À vrai dire, après déjà plusieurs années de rappels dans l’industrie, il arrive encore aujourd’hui que des entreprises doivent de nouveau émettre des avis de non-conformité avec la sécuritaire routière. C’est d’ailleurs le cas de Nissan qui a émis, ce matin, un rappel sur plusieurs véhicules âgés de plus de 20 ans équipés des coussins gonflables Takata.

48 000 véhicules touchés au pays

Le rappel a été directement annoncé par Nissan Canada. Le directeur des Communications chez Nissan Canada a affirmé que « en raison de l’âge des véhicules équipés de coussins gonflables Takata défectueux, il y a un risque accru que le dispositif explose lors du déploiement, ce qui peut relâcher des morceaux de métal pouvant causer des blessures graves ou entraîner la mort. »

Celui-ci fait référence au problème connu des coussins gonflables Takata qui affecte plusieurs fabricants d’automobiles mondialement. L’ennui est du moins si important que Nissan Canada demande aux propriétaires d’une Nissan Sentra de l’année modèle 2002 à 2006, d’un Pathfinder 2002 à 2004 ou d’un Infiniti QX4 2002 de cesser immédiatement d’utiliser leur véhicule.

L’entreprise offre de couvrir les frais de remorquage, de réparation et, même, de rembourser les frais de location d’un véhicule temporaire dans certains endroits. Au total, ce sont 48 000 véhicules toujours en circulation qui sont touchés par cet avis.

Un problème de sécurité majeur

Ce n’est vraiment pas la première fois qu’un problème lié aux coussins gonflables Takata est annoncé dans l’industrie de l’automobile. Aux États-Unis, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a déclaré que 27 décès ont été causés par des dispositifs défectueux, et que plus de 400 personnes ont été blessées par les explosions.

Transports Canada ne rapporte aucun incident concernant les coussins gonflables, mais affirme qu’il est nécessaire de faire les réparations suggérées par les fabricants d’automobiles. Au total, ce sont plus de 6,7 millions de coussins gonflables Takata qui ont été rappelés au pays parmi l’ensemble des constructeurs d’automobiles touchés.

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Le homard envahit les marchés et le prix chute en Gaspésie et aux Îles

Le homard est débarqué en grande quantité en Gaspésie et aux Îles de la Madeleine, mais les prix sont en baisse en raison de la saturation des marchés. C’est le constat que dresse l’industrie, alors que le tiers de la saison de pêche est déjà écoulé.

Le prix versé aux homardiers gaspésiens et madelinots a chuté rapidement : de 8,13 $/lb lors de la première semaine de pêche à 6,76 $/lb la semaine dernière.

Il s’agit du prix le plus bas offert aux homardiers de la région à ce point-ci de la saison depuis 2020, année marquée par la pandémie de COVID-19.

Le directeur de l’Office des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine, Rolland Turbide, est étonné et déçu de cette baisse rapide des prix en début de saison.

Ça nous surprend, parce que l’hiver passé, il y avait une terrible demande pour le homard, affirme M. Turbide. Le prix sur les marchés a monté au-dessus de 20 $ la livre cet hiver et là, ça a chuté.

Selon une étude réalisée par l’Office, le seuil de rentabilité pour un homardier madelinot est de 7,49 $/lb. Le prix versé aux pêcheurs la semaine dernière est donc de 0,73 $ inférieur au coût de production.

Du homard qui inonde le marché

En trois semaines, les 325 homardiers madelinots ont déjà débarqué plus de 6,5 millions de livres de homards, soit une hausse de 1,4 % par rapport à la saison record de l’an dernier.

Les pêcheurs de Terre-Neuve et du nord de la Nouvelle-Écosse connaissent aussi une saison exceptionnelle, mais l’industrie peine à trouver preneurs pour ces prises abondantes. Au Cap-Breton, la situation est telle que certains industriels stockent les crustacés à même l’eau de mer, faute d’espace dans leurs viviers.

Portrait de Bill Sheehan.

Le vice-président de l’entreprise de transformation E. Gagnon et fils, Bill Sheehan, explique qu’il peine à vendre son homard à bon prix ces jours-ci. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN TOULGOAT

Cette abondance de homard sature les marchés et tire les prix à la baisse. Si les consommateurs peuvent s’en réjouir, la situation est préoccupante pour les acteurs de l’industrie en Gaspésie et aux Îles.

C’est certain que ça met beaucoup de pression sur les marchés pour écouler le stock. Quand tout le monde en a et ne sait plus quoi faire avec leurs stocks, il se fait du dumping.

Une citation de Bill Sheehan, vice-président d’E. Gagnon et fils

Le vice-président de l’entreprise de transformation E. Gagnon et fils de Sainte-Thérèse-de-Gaspé, Bill Sheehan, admet qu’il doit écouler ses stocks à bas prix ces jours-ci afin de libérer de l’espace dans ses viviers.

Je ne manque pas de place, mais j’ai dû travailler dimanche pour faire des ventes, ce que je ne fais pas d’habitude, explique M. Sheehan. Je dois parfois vendre sans faire de profit pour me libérer de l’espace.

Le port de pêche de Grosse-Île aux îles de la Madeleine rempli de homardiers.

La Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin achète les prises de 97 des 325 homardiers des îles de la Madeleine. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

La directrice générale de la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin à Grosse-Île, aux îles de la Madeleine, souligne elle aussi que les ventes ont ralenti depuis quelques jours.

En plus de l’abondance du homard de Terre-Neuve et du Cap-Breton, Ruth Taker mentionne que les restaurateurs américains sont moins friands du crustacé depuis quelques mois.

Les Américains ont payé 20 $/lb ou plus pour le homard cet hiver, donc dans plusieurs restaurants, ils ont enlevé le homard de leur menu, parce que les gens trouvaient ça trop cher, explique Mme Taker. Ça n’aide pas la situation actuelle.

Remontée des prix espérée

Bien qu’ils jugent que la situation ne soit pas encore alarmante, tant les pêcheurs que les industriels gaspésiens et madelinots espèrent un rééquilibrage entre l’offre et la demande, afin que les prix de vente repartent à la hausse pour la deuxième moitié de saison.

La fin de la pêche vendredi dans une importante zone de la Nouvelle-Écosse de même que la réduction normale des captures au fil de la saison devraient aider à réduire l’offre, tandis que la demande devrait être gonflée par les célébrations qui arrivent, dont la fête des Pères, la fête du Canada et celle de l’Indépendance américaine.

LA UNE : Bien que les prix versés aux homardiers gaspésiens et madelinots connaissent habituellement une baisse durant la première moitié de la saison, la chute est particulièrement importante et rapide cette année. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

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Les stocks de morue franche de plus en plus rares dans le golfe du Saint-Laurent

>La dernière évaluation des stocks de morue franche du golfe du Saint-Laurent continue de dresser un sombre tableau de l’avenir de l’espèce.

Le ministère des Pêches et des Océans (MPO) du Canada a lancé un avertissement il y a cinq ans, affirmant que l’extinction de l’espèce dans le golfe était non seulement possible, mais probable.

Et la dernière évaluation ne fait que confirmer ce qui avait été annoncé.

Nous ne constatons aucun rétablissement de la biomasse du stock reproducteur de la morue. Il connaît toujours des niveaux de mortalité naturelle très élevés, surtout au stade adulte, indique Daniel Ricard, biologiste pour Pêches et Océans. C’est une situation désastreuse.

Entre 60 et 70 % des morues du sud du golfe ne survivent pas au-delà de cinq ans et sont probablement mangées par les énormes troupeaux de phoques gris de la région, ajoute le biologiste.

Des phoques gris près de l'eau.

La population de phoques gris en Atlantique est passée de 8000 individus en 1960 à 400 000. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ DE DAMIAN LIDGARD, OCEAN TRACKING NETWORK

Par le passé, la morue était capable de résister à un grand nombre de phoques, mais c’était avant que la surpêche ne provoque l’effondrement de la population de morue, il y a plusieurs décennies.

Les phoques empêchent désormais le rétablissement, même si des relevés récents ont détecté un nombre accru de jeunes morues.

Nous avons beaucoup de nouveaux poissons qui meurent avant d’atteindre l’adolescence ou l’âge adulte, rapporte Daniel Ricard. La population de morue est faible et la prédation des phoques est élevée et la morue est incapable de sortir de cette situation.

Depuis la dernière évaluation, en 2019, l’estimation de la population reproductrice est passée de 13 900 tonnes, un record à ce moment-là, à 12 000 tonnes en 2023.

Ça représente une réduction de 97 % par rapport au pic de 320 000 tonnes des années 1950.

Les scientifiques utilisent la biomasse du stock reproducteur comme mesure de la santé d’une espèce. C’est une estimation du poids total du poisson capable de se reproduire.

Il y a un moratoire sur la pêche dirigée à la morue dans le sud du golfe du Saint-Laurent depuis 2009.

Même sans pêche, les projections à long terme indiquent que la morue de cette zone est en voie d’extinction commerciale d’ici 50 ans. Ce qui veut dire qu’il y en a si peu que ça ne vaut pas la peine d’essayer de les capturer.

L’extinction commerciale se produit lorsque la population reproductrice descend en dessous de 1000 tonnes.

À ce niveau, la morue ne disparaîtrait pas entièrement du golfe, mais elle serait très vulnérable.

Pour sortir de cette spirale, il faudrait une recrudescence phénoménale des jeunes poissons qui peuvent se reproduire pour submerger le système. Daniel Ricard croit que si les phoques se tournent vers une autre proie, les choses pourraient aussi changer.

Pêches et Océans ne prévoit aucun de ces scénarios. Les perspectives ne sont pas roses pour la morue franche. La trajectoire à long terme reste inchangée.

La morue franche paie le prix de la gestion gouvernementale antérieure de la pêche, lorsque les quotas étaient trop élevés.

Pêcheur et deux morues sur un bateau.

La pêche à la morue, aujourd’hui très limitée, avait pendant des années des quotas trop élevés qui ont mis la population du golfe en danger. PHOTO : ASSOCIATED PRESS / ROBERT F. BUKATY

Cela laisse peu d’options au MPO pour tenter de reconstituer le stock.

La première consiste à réduire les prises accessoires autorisées dans d’autres pêcheries qui capturent accidentellement de la morue, notamment celles qui pêchent le sébaste, le flétan et le turbot.

À l’heure actuelle, Pêches et Océans autorise la capture accessoire de 300 tonnes de morue dans le sud du golfe du Saint-Laurent. La réduction des prises accessoires nuirait aux autres pêcheries sans grandement bénéficier à la morue, mais cette mesure est à l’étude.

L’autre option consiste à réduire la population de phoques gris, ce qui aurait un impact bien plus important sur la capacité de survie de la morue franche, mais la pratique est politiquement peu acceptable.

LA UNE : Les stocks de morue franche ne montrent aucun signe de rétablissement dans le golfe du Saint-Laurent, cinq ans après l’évaluation du MPO disant que l’extinction de l’espèce dans le golfe était probable. PHOTO : GRACIEUSETÉ

PAR Radio-Canada avec les informations de Paul Withers, de CBC