« Salut, je veux bien faire une concession pour réduire ma consommation de carburant, mais je veux encore de l’agrément de conduite. Je crois bien que les Dodge Hornet R/T et Toyota RAV4 Prime sont les plus puissants dans leur genre. Lequel peut m’offrir le plus de plaisir derrière le volant? » — Mathieu Pinard

Réponse

Salut, en considérant ces versions du Hornet et du RAV4, vous êtes effectivement à la bonne adresse pour avoir à la fois une faible consommation de carburant, une autonomie électrique décente et un bon zeste de performance.

Le Hornet

Dans le cas du Hornet, il est tout nouveau de l’an dernier. Cette version R/T (Road and Track), est équipé d’un petit 4-cylindres turbocompressé de 1,3 litre doublé de l’assistance d’un alternateur-générateur et d’un moteur électrique à l’essieu arrière. Dans son cas, le constructeur annonce une puissance combinée de 288 chevaux et un couple de 383 livres-pieds. À cela, vous pouvez ajouter le « Power Shot » qui donne temporairement 30 chevaux de plus. Dodge annonce un sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en 5,6 secondes.

Cette motorisation est assez véloce, mais son rendement laisse perplexe. La turbocompression tarde à faire une montée en régime rapide. Une fois qu’il est lancé, la boîte de vitesses se perd dans les hauts niveaux de régime. Le moteur tourne constamment entre 4 500 et 5 000 tours/minute. La fluidité n’est certainement pas au rendez-vous quand on opte pour le mode Sport.

Il faut toutefois souligner que la direction offre une bonne calibration orientée vers l’agrément de conduite. Elle est précise et offre une certaine lourdeur. Aux suspensions, il faut choisir l’option Piste qui ajoute des amortisseurs adaptatifs en fonction du mode de conduite sélectionné. Évidemment, sur le mode Sport, on obtient un peu plus de fermeté.

• À LIRE : Dodge Hornet GT 2024 : on y était presque!
• À LIRE : Toyota RAV4 Prime 2022 : efficace, bonne autonomie, mais…

D’un point de vue « écolo », le Hornet R/T offre une autonomie de 53 kilomètres, selon le constructeur. Il propose également 4 modes de conduite : Sport, Hybride, Électrique et e-Save. Ce dernier permet de maintenir l’énergie et de régénérer la batterie. Il faut savoir que, sur le mode Électrique, le Hornet devient une simple propulsion ; ce sera moins agréable l’hiver sur des surfaces glissantes.

Le RAV4

Le RAV4 a une approche technologique différente de celle du Hornet. Ici, on propose un 4-cylindres de 2,5 litres à cycle Atkinson jumelé à 2 moteurs électriques. La puissance combinée atteint alors les 302 chevaux. La beauté du système de Toyota réside dans le fait qu’il favorise toujours la traction ; cependant, en cas de besoin, le moteur électrique arrière s’active pour le rouage intégral. Selon Toyota, le Prime est en mesure de boucler le sprint de 0 à 100 kilomètres/heure en 5,7 secondes, ce qui est un peu plus « lent » que le Hornet.

Oui, la mécanique du RAV4 Prime est étonnamment vive ; mais est-elle dynamique? Bien que le Prime jouisse d’une puissante mécanique, il demeure un RAV4 pour ce qui est de la configuration de plusieurs de ses composants. Malheureusement, le RAV4, n’est pas particulièrement inspirant à la conduite, surtout au chapitre de la direction qui demeure aseptisée.

En matière d’hybridation, le Prime propose des programmes de conduite similaires à ceux du Hornet. Toutefois, il faut mentionner que le mode de recharge du Prime est plus efficace et permet de retrouver une autonomie électrique plus rapidement. Fait à noter non négligeable, comme il dispose d’une batterie passablement plus grosse, le Prime offre une meilleure autonomie électrique qui peut atteindre 68 kilomètres.

Rationnel ou passionnel?

Si vous ne visez que l’agrément de conduite, le Hornet est à adopter. Toutefois, ce n’est pas si simple. Il propose une mécanique très complexe, inutilement complexe et vient d’arriver sur le marché. On connaît aussi la piètre réputation des mécaniques italiennes en matière de fiabilité, car, oui, le Hornet est entièrement italien. De plus, son aménagement intérieur est contraignant en matière d’espace et de visibilité.

Du côté du RAV4, c’est exactement le contraire, sa fiabilité n’a pas toujours été au beau fixe, mais elle a déjà meilleure réputation que celle de Dodge. De plus, pour la vie de famille, il est nettement plus fonctionnel avec son habitacle passablement plus grand et son coffre plus volumineux.

En gros, même si le Hornet vous procure plus de plaisir derrière le volant, il n’est pas le meilleur choix dans cette liste.

• Trouvez un Toyota RAV4 d’occasion
• Nos essais du Toyota RAV4

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »serb4Oup »]

« Je veux acheter un Toyota Venza 2012 qui affiche 102 000 kilomètres au compteur ; le vendeur en demande 12 000 $. Malgré quelques éraflures, il est assez propre, mais c’est quand même un 2012! Est-ce une bonne affaire? » — Peter Armitage

Réponse

Bonjour. Comme c’est souvent le cas avec les produits Toyota, le Venza figure parmi les meilleurs véhicules qu’on puisse se procurer dans le marché de l’occasion. Peu importe l’année de la 1^re génération qui s’est étirée de 2009 à 2017, il s’agit d’un produit que nous recommandons.

À cette époque, le Venza présentait une carrosserie innovante, à la jonction entre la familiale et le VUS. Sa position assise haute et son hayon le rendaient franchement agréable et pratique. De plus, bien que ce soit fréquent maintenant, en fonction de la version, le Venza recevait des jantes de 20 pouces, une rareté de style à l’époque pour ce type de véhicules. Ces jantes sont esthétiquement très belles, mais elles viennent avec la contrepartie que le remplacement des pneus est plus coûteux.

• À LIRE : Recommandez-vous l’achat d’un Toyota Venza?
• À LIRE : Lequel choisir : Toyota Venza ou RAV4 Hybrid?

Dans l’habitacle, on compte de la place pour 5 personnes dans un bon confort en plus d’un volume de chargement qui peut atteindre jusqu’à 1 982 litres. Il s’agit donc d’un produit qui présente des vocations familiales et utilitaires accomplies.

Sur le plan de la mécanique, Toyota proposait un choix de 2 moteurs. Le premier est un 4-cylindres de 2,4 litres qui développe une puissance de 182 chevaux et produit un couple de 182 livres-pieds. Cette version offre un rendement correct dans la mesure où l’on n’a pas de grands besoins en matière de puissance, car le remorquage est limité à 1 134 kilos (2500 livres).

Le moteur le plus satisfaisant est le V6 de 3,5 litres qui génère 268 chevaux et 246 livres-pieds. Il offre une bonne souplesse, un rendement franc à l’accélération. Sans surprise, il se montre plus gourmand à la pompe. En matière de capacité, il hausse la capacité de remorquage à 1 588 kilos (3 500 livres). Dans les deux cas, le rouage intégral est de série de même que la boîte de vitesses automatique à 6 rapports.

Le Venza offre une fiabilité à la hauteur de la réputation de Toyota. On ne note que 2 rappels significatifs pour l’année modèle 2012 : primo, la canalisation de drainage du condensateur du climatiseur, et secundo, le faisceau de fils du capteur de coussin gonflable côté conducteur pourrait avoir été endommagé. Pour le reste, il n’y a pas de réels problèmes à signaler. Si l’on considère le fait que le kilométrage du véhicule est relativement faible, je vous recommande de chercher à obtenir le carnet d’entretien afin de vérifier que le kilométrage est réel, et qu’il n’y a pas eu de manipulation frauduleuse.

Si tout est beau, le prix de 12 000 $ est décent. Comme toujours, faites faire une inspection complète du produit afin de bien connaître son état général. De cette manière, vous saurez exactement ce que vous aurez entre les mains.

POURRAIT VOUS INTÉRESSER
[jwplayer key= »RxcyTK9N »]